Je relisais / corrigeais les poésies qui vont suivre (Square Joffre : une farce en vers, La Forêt : une longue randonnée, Camille : galant du XVIIème en vers, Totem : idéal féminin prose et vers, Dans un globe de cristal : fantastique du XIXème, La poésie des sentiments : amitié homme femme en vers, Athéna : mythologique en vers, La banquise, la licorne, la pie : étrange et sensuel, A la femme qui partage ma vie : le temps qui passe, The Loch Ness : farce fantastique, La Prophétie : histoire d'amour, La Clepsydre d'argent : allégorie fantastique, Madagascar I, II et III : onirique, 16 septembre 2015 : fin du recueil, départ vers le Sud.)
Il y en a d'autres mais je ne les ai pas relues...
Quand les Shadoks sont tombés sur Terre, ils se sont cassés. C'est pour cette raison qu'ils ont commencé à pondre des œufs.
Mais tu es absente, comme moi, de cet éden originel,
Car tu sais que l'homme a transgressé la loi de son créateur,
Et qu'il est condamné à réparer sa faute pour l'éternité.
La Terre 2.0 est une oasis immaculée, une planète idéale !
Qui aurait été son foyer s'il n'avait corrompu son coeur...
Mais, elle resplendit dans une sorte d'inutilité morale :
Son esthétique n'a encore jamais été révélée
Car aucune conscience n'a atteint une profondeur
D'émotion suffisante pour la saisir et se troubler.
We're jammin', jammin'
And I hope you like jammin' too
Asnières, un square chargé de souvenirs, perdu dans le passé,
Plein des jeux de l'enfance et d'émotions vraies
Où nos huit ans se perdaient en courses folles,
En fous rires, en pleurs, en cris, et en farandoles.
Deux mamans sages, près d'un monsieur « vielle France »,
Assises sur un banc, l'œil aux aguets et le rire flûté,
Donnent des leçons aux marmots, sans impatience
Et sans colère, en conservant un air de dignité.
Les chenapans courent sur les pelouses, font l'avion,
Dévalent les pentes et les escaliers autour des monuments
A la gloire du grand maréchal et de ses compagnons,
Se sauvent, crient, arrachent les plantes avec les dents.
Le gardien, sifflet au bec, écume de rage.
Il poursuit en titubant le premier des affranchis ;
Mais ce polisson entraîne avec lui les amoureux du carnage,
Tout le peloton des galopins, et accélère vers le corridor interdit :
L'étroit sentier qui longe le mur d'un bâtiment mystérieux
Est tellement inquiétant que le représentant de l'ordre public,
Lui-même, n'oserait y pénétrer sans un signe impérieux
De sa hiérarchie ; ce qui donne à cette fuite une saveur extatique !
Suante et frémissante, cœur battant, la troupe des conjurés débouche
Enfin, tout au bout du chemin, en ayant l'impression d'avoir échappé
A un grand danger. Heureusement, venue pour nourrir leurs bouches
Affamées, et faire respecter l'heure du goûter,
Une mamie très fière s'est jointe au trio
Qui affiche une mine gênée, quoique stoïque.
Les gamins font alors plusieurs circonvolutions stratégiques
Afin d'aborder la zone de ravitaillement en toute sécurité,
Et pouvoir donner libre cours à l'excitation
Et au féroce appétit de leurs jeunes années.
Quand les Shadoks sont tombés sur Terre, ils se sont cassés. C'est pour cette raison qu'ils ont commencé à pondre des œufs.
We're jammin', jammin'
And I hope you like jammin' too
Asnières, un square chargé de souvenirs, perdu dans le passé,
Plein de ces jeux d'enfance et d'émotions vraies
Nos dix ans se perdaient en courses folles,
En pleurs, en cris, en fous rires et farandoles.
Deux mamans très sages, près d'un monsieur "Vieille France",
Assises sur un banc, l'oeil aux aguets, le rire flûté,
Donnent des leçons aux marmots, patientes
Et sans colère, gloussantes, empreintes de dignité.
Les chenapans courent sur les pelouses, font l'avion,
Dévalent les pentes et les escaliers autour des monuments
A la gloire du grand maréchal et de ses sévères compagnons,
Se sauvent, crient, arrachent les plantes avec leurs dents.
Le gardien, sifflet au bec, écume de rage
Et poursuit en titubant le plus coquin des affranchis ;
Mais ce polisson entraîne avec lui les amoureux du carnage,
Tout le peloton des galopins accélère vers le corridor interdit :
L'étroit sentier qui longe le mur d'un bâtiment mystérieux
Est tellement inquiétant que le représentant de l'ordre public,
Lui-même, n'oserait y pénétrer sans un signe franc et impérieux
De sa hiérarchie ; ce qui donne à cette fuite une saveur extatique !
Suante et frémissante, coeur battant, la troupe des conjurés déboule
Enfin, tout au bout du chemin, en ayant l'impression d'avoir échappé
A un grand danger. Heureusement, venue pour nourrir leurs bouches
Affamées, et faire respecter l'heure du goûter, une mamie très fière s'est
Jointe au trio dont la mine est gênée (quoique stoïque.)
Les gamins font alors des circonvolutions stratégiques
Afin d'aborder la zone de ravitaillement avec sérénité,
Et pouvoir encore donner libre cours à l'excitation
Et au féroce appétit de leurs jeunes années.
J'aime énormément celui-là !
Tu arrives à retranscrire une scène très visuelle et très vivante en plus d'être joyeuse ! ( pour la musique, c'est vraiment le bon ton !)
Il y a deux ou trois trucs qui me chiffonnent. Je me permets une correction. Et même si tu ne l'appliques pas, ton poème reste beau , émouvant, léger et plein de ces choses qui n'appartiennent qu'à l'enfance. Des images d'Epinal en quelque sorte "les enfants font l'avion" par exemple. C'est l'un de tes meilleurs poèmes !