Voyage
Voyage
Vingt-cinq minutes de voyage, juste le temps d'écrire une bêtise.
Voyage
Regarde, mes bras ont juste la taille et la forme qu’il faut pour t’enlacer. J’aime sentir ta respiration contre moi, au creux de mon épaule. Prendre ton visage entre mes mains, promener les doigts dans tes cheveux. Je ne suis pas du genre à me sauver l’étreinte à peine consommée. J’aime sentir ta peau, presque nue, sur la mienne transmettant une chaleur nouvelle à mon corps ému. J’aime te regarder, allongée, décoiffée, apaisée, adoucie, alanguie, lascive. Me serrer contre toi et, dans une respiration commune exhaler un soupir de bien-être. Sans un mot, nous succombons à l’envie d’un second enlacement, plus calme, plus doux, long jusqu’à l’épuisement, la faiblesse, un moment presque condamnable, un abus de tendresse. Assoiffée, je te sens détendue pour affronter ce moment attendu. Tu es si jolie essoufflée, assouvie, possédée, oppressée, fatiguée. Ton corps serré contre le mien, j’atteins la félicité. Ne dis rien, reste dans mes bras, tout contre moi. Aide-moi à respirer, à peindre mon avenir d’espérance, ton abandon me délivre. Te sentir près de moi égale tous les bonheurs au monde.
Je sursaute, un coup d’avertisseur, un grondement plus sourd, j’ouvre brutalement les yeux sur un noir bruyant. À peine revenu de ma surprise, un jour éblouissant m’inonde. Acagnardé dans le coin fenêtre du wagon, d’un mouvement gauche, j’écarte les pans du rideau pare-soleil. Sur la banquette en face, l’objet de mon rêve est toujours là, belle plus qu’il n’est permis. Son livre est baissé, elle me regarde un sourire amusé aux coins des lèvres. En m'inondant de lumière, la fin du tunnel me délivre d'une sieste digestive, d'un instant de merveille. Ai-je parlé d’elle dans mon délire ? Vas ma belle, je te souhaite de trouver au fond de tes draps, celui qui saura te murmurer tout cela, aussi bien que moi.
Liza
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Regarde, mes bras ont juste la taille et la forme qu’il faut pour t’enlacer. J’aime sentir ta respiration contre moi, au creux de mon épaule. Prendre ton visage entre mes mains, promener les doigts dans tes cheveux. Je ne suis pas du genre à me sauver l’étreinte à peine consommée. J’aime sentir ta peau, presque nue, sur la mienne transmettant une chaleur nouvelle à mon corps ému. J’aime te regarder, allongée, décoiffée, apaisée, adoucie, alanguie, lascive. Me serrer contre toi et, dans une respiration commune exhaler un soupir de bien-être. Sans un mot, nous succombons à l’envie d’un second enlacement, plus calme, plus doux, long jusqu’à l’épuisement, la faiblesse, un moment presque condamnable, un abus de tendresse. Assoiffée, je te sens détendue pour affronter ce moment attendu. Tu es si jolie essoufflée, assouvie, possédée, oppressée, fatiguée. Ton corps serré contre le mien, j’atteins la félicité. Ne dis rien, reste dans mes bras, tout contre moi. Aide-moi à respirer, à peindre mon avenir d’espérance, ton abandon me délivre. Te sentir près de moi égale tous les bonheurs au monde.
Je sursaute, un coup d’avertisseur, un grondement plus sourd, j’ouvre brutalement les yeux sur un noir bruyant. À peine revenu de ma surprise, un jour éblouissant m’inonde. Acagnardé dans le coin fenêtre du wagon, d’un mouvement gauche, j’écarte les pans du rideau pare-soleil. Sur la banquette en face, l’objet de mon rêve est toujours là, belle plus qu’il n’est permis. Son livre est baissé, elle me regarde un sourire amusé aux coins des lèvres. En m'inondant de lumière, la fin du tunnel me délivre d'une sieste digestive, d'un instant de merveille. Ai-je parlé d’elle dans mon délire ? Vas ma belle, je te souhaite de trouver au fond de tes draps, celui qui saura te murmurer tout cela, aussi bien que moi.
Liza
Dernière modification par Liza le 28 juillet 2016, 18:48, modifié 3 fois.
- Montparnasse
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Re: Voyage
Je n'ai pas tout compris [sourires] à ton second paragraphe mais le premier est tout simplement magnifique. Tu t'aventures dans un genre plus sensuel, plus adulte, avec une nouvelle dextérité qui est plus que prometteuse. (super pouce !)
Quand les Shadoks sont tombés sur Terre, ils se sont cassés. C'est pour cette raison qu'ils ont commencé à pondre des œufs.
Re: Voyage
Quarante marches, je n'ai plus de place, même en tassant et en retirant ce qui est sans intérêt.
Re: Voyage
Tu as compris, c'est un homme qui parle, j'espère !
J'ai bricolé dans le but de fluidifier la fin. Avec moi tout est images, alors je dois les mettre à portée de l’œil des candides !
J'essaie d'éloigner "Moi et Je", moi, je est un pléonasme courant, un seul suffit, j'essaye d’éliminer les deux et de m'éloigner du quotidien.
J'ai bricolé dans le but de fluidifier la fin. Avec moi tout est images, alors je dois les mettre à portée de l’œil des candides !
J'essaie d'éloigner "Moi et Je", moi, je est un pléonasme courant, un seul suffit, j'essaye d’éliminer les deux et de m'éloigner du quotidien.
Re: Voyage
Génial ! Une gourmandise de sensualité, juste assez courte pour rester sur le temps de la chute, un peu essoufflé et transporté! Bravo 

- Montparnasse
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Re: Voyage
Je n'ai rien compris mais j'ai aimé ! Quand on comprend pourquoi on aime, on n'aime plus.Liza a écrit :Tu as compris, c'est un homme qui parle, j'espère !
Quand les Shadoks sont tombés sur Terre, ils se sont cassés. C'est pour cette raison qu'ils ont commencé à pondre des œufs.
Re: Voyage
Montparnasse a écrit :
Je n'ai rien compris mais j'ai aimé ! Quand on comprend pourquoi on aime, on n'aime plus.


- Montparnasse
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Re: Voyage
L'as-tu modifié depuis tout à l'heure ? J'ai compris le second paragraphe. Il faut être patient avec moi. Ma lenteur est légendaire.
Il y a quelques coquilles, enfin, je crois :
Aide moi ---> Aide-moi
Va ---> Vas
Pare soleil ---> Pare-soleil ?
Puis-je les corriger ?
Je voudrais déplacer ce texte dans la section poésie. Quand penses-tu poète ?
Il y a quelques coquilles, enfin, je crois :
Aide moi ---> Aide-moi
Va ---> Vas
Pare soleil ---> Pare-soleil ?
Puis-je les corriger ?
Je voudrais déplacer ce texte dans la section poésie. Quand penses-tu poète ?
Quand les Shadoks sont tombés sur Terre, ils se sont cassés. C'est pour cette raison qu'ils ont commencé à pondre des œufs.
Re: Voyage
Suis-je déficelée à ce point là ? La championne des traits d'union !
Tu peux le mettre où tu penses qu'il sera le mieux.
Je vais faire la grève, plus d'écriture, sans plage braille
Tu peux le mettre où tu penses qu'il sera le mieux.
Je vais faire la grève, plus d'écriture, sans plage braille
Re: Voyage
Montparnasse a écrit
« Quand on comprend pourquoi on aime, on n'aime plus. »
N'est-ce pas la définition même du divorce ?
« Quand on comprend pourquoi on aime, on n'aime plus. »
N'est-ce pas la définition même du divorce ?