À bientôt
Re: À bientôt
Moi, je ne l'ai pas. Je la veux! rires
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Re: À bientôt
— Oh ! le mendiant ! dit madame Chanteau. Doucement, Mathieu ! veux-tu bien ne pas te jeter si fort sur la nourriture !
Le chien, d’un coup de gosier, avait bu le morceau de biscuit que Pauline lui tendait ; et il replaçait sa tête sur le petit genou, il demandait un autre morceau, les yeux toujours dans les yeux de sa nouvelle amie. Elle riait, le baisait, le trouvait bien drôle, les oreilles rabattues, une tape noire sur l’œil gauche, la seule tache qui marquât sa robe blanche, aux longs poils frisés. Mais il y eut un incident : la Minouche, jalouse, venait de sauter légèrement au bord de la table ; et, ronronnante, l’échine souple, avec des grâces de jeune chèvre, elle donnait de grands coups de tête dans le menton de l’enfant. C’était sa façon de se caresser, on sentait son nez froid et l’effleurement de ses dents pointues ; tandis quelle dansait sur ses pattes, comme un mitron pétrissant de la pâte. Alors, Pauline fut enchantée, entre les deux bêtes, la chatte à gauche, le chien à droite, envahie par eux, exploitée indignement, jusqu’à leur distribuer tout son dessert.
— Renvoie-les donc, lui dit sa tante. Ils ne te laisseront rien.
— Qu’est-ce que ça fait ? répondit-elle simplement, dans son bonheur de se dépouiller.
(Emile Zola, La Joie de vivre, 1884)
Le chien, d’un coup de gosier, avait bu le morceau de biscuit que Pauline lui tendait ; et il replaçait sa tête sur le petit genou, il demandait un autre morceau, les yeux toujours dans les yeux de sa nouvelle amie. Elle riait, le baisait, le trouvait bien drôle, les oreilles rabattues, une tape noire sur l’œil gauche, la seule tache qui marquât sa robe blanche, aux longs poils frisés. Mais il y eut un incident : la Minouche, jalouse, venait de sauter légèrement au bord de la table ; et, ronronnante, l’échine souple, avec des grâces de jeune chèvre, elle donnait de grands coups de tête dans le menton de l’enfant. C’était sa façon de se caresser, on sentait son nez froid et l’effleurement de ses dents pointues ; tandis quelle dansait sur ses pattes, comme un mitron pétrissant de la pâte. Alors, Pauline fut enchantée, entre les deux bêtes, la chatte à gauche, le chien à droite, envahie par eux, exploitée indignement, jusqu’à leur distribuer tout son dessert.
— Renvoie-les donc, lui dit sa tante. Ils ne te laisseront rien.
— Qu’est-ce que ça fait ? répondit-elle simplement, dans son bonheur de se dépouiller.
(Emile Zola, La Joie de vivre, 1884)
Quand les Shadoks sont tombés sur Terre, ils se sont cassés. C'est pour cette raison qu'ils ont commencé à pondre des œufs.
Re: À bientôt
Je ne comprends pas trop, il doit y avoir un lien, je suppose.
Re: À bientôt
Le gang des lycéennes serait-il à bout de souffle ? Déjà épuisé, une fois le soleil caché. Montrons combien l'ombre nous sied !
En avant écrivons nos joies, nos peines, nos pensées, mettons-nous à la peine. Parlons de notre avenir, de nos idées !
Activons cette joie d'écrire qui nous soulage de nos jours gris et allume le soleil devant nos yeux éblouis. Hauts les cœurs, écrivons le bonheur !
Couchons sur le fil nos douleurs, avançons à nos aînés rendons honneur !
En avant écrivons nos joies, nos peines, nos pensées, mettons-nous à la peine. Parlons de notre avenir, de nos idées !
Activons cette joie d'écrire qui nous soulage de nos jours gris et allume le soleil devant nos yeux éblouis. Hauts les cœurs, écrivons le bonheur !
Couchons sur le fil nos douleurs, avançons à nos aînés rendons honneur !
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Re: À bientôt
Pourquoi pas ? Zola a forcément pensé à nous.Liza a écrit :Je ne comprends pas trop, il doit y avoir un lien, je suppose.
Le mendiant, ce serait moi, la pianiste, Dona, et tu pourrais être la petite fille ! J'aime rire.
Quand les Shadoks sont tombés sur Terre, ils se sont cassés. C'est pour cette raison qu'ils ont commencé à pondre des œufs.
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Re: À bientôt
J'ai vu passer Antigone tout à l'heure, elle filait comme une comète chauffée par le soleil.Liza a écrit :Le gang des lycéennes serait-il à bout de souffle ? Déjà épuisé, une fois le soleil caché. Montrons combien l'ombre nous sied !
En avant écrivons nos joies, nos peines, nos pensées, mettons-nous à la peine. Parlons de notre avenir, de nos idées !
Activons cette joie d'écrire qui nous soulage de nos jours gris et allume le soleil devant nos yeux éblouis. Hauts les cœurs, écrivons le bonheur !
Couchons sur le fil nos douleurs, avançons à nos aînés rendons honneur !
La renarde enflammée m'a envoyé un lumineux message ce matin.
Et une douce tornade a soufflé sur Spleen en fin de soirée. Le gang est au complet.
Quand les Shadoks sont tombés sur Terre, ils se sont cassés. C'est pour cette raison qu'ils ont commencé à pondre des œufs.
Re: À bientôt
Parfait ! Alors au boulot. Il faut des mots ici pour faire chanter le fil. Passer, c'est bien, déposer, c'est mieux.
Je n'ai rien sous la main, je vais écrire un truc, cette nuit peut-être. Je ne vais pas attendre, mes doigts s'ennuient.
Je n'ai rien sous la main, je vais écrire un truc, cette nuit peut-être. Je ne vais pas attendre, mes doigts s'ennuient.
Re: À bientôt
Je file, sinon je vais me faire allumer à cause de l'heure tardive. Devrais-je dire, je vais me faire éteindre ?
Re: À bientôt
Dona : tu l'as, toutefois tu ne t'en sers pas !