En marche
Celle que j’aime c’est l’espoir qui m’attend derrière une porte. Mon cœur s’affole dans l’escalier. Sera-t-elle ma faiblesse, un mensonge, une vérité. Me donnera-t-elle la force de ne pas lui résister. Près d’elle mon temps s’arrête. Elle est ma neige en été, ma petite fleur sauvage, d'un matin de fraîche rosée, une jolie orchidée. Cavalant dans l’escalier, mon cœur si calme, bat la tempête.
Celle que j’aime est une île, une haute terre d’exil volontaire. Je brûle de lui écrire, de lui dire ce que je veux taire. Ce que je veux timidement lui annoncer est si court, juste deux mots. M’emporte le rêve dans l’escalier et me dépose sur son palier. Je répète les mots sacrés en montant les degrés.
Cet étage est le début et la fin ou ma nuit. Suivant la minuterie il passe de l’ombre à la lumière, emportant mes sombres espoirs et mes jours clairs avec lui.
Sirène de proue de ma vie, celle que j’aime est au bout de cette mer de marches. Les yeux brillants, elle m’attire, je nage vers cette naïade et son arche, avec effort, marche par marche. Essentielle, de ma vie elle en est l’ordre et en crée le désordre. Un soleil de minuit dans mes pensées. Née à l'aube, de l’alliance d’une rose et de la rosée d’un matin d’été, c’est la première flamme à brûler mes pensées. Ce palier, c’est ma vie, ma destinée.
Ses lèvres rouges m’emprisonnent d’un baiser, c’est l’acmé de la félicité. Ses bras tendus me repoussent : je suis brisé, cassé, j’ai dévalé l’escalier.
Liza
En marche
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Re: En marche
Court mais efficace ! Il faut que je le relise tranquillement.
Pourquoi celle que tu aimes est-elle au féminin (je veux dire exclusivement) ? Surtout au début dans : « Celle que j’aime c’est l’espoir ».
Peut-être une coquille ici : « Cet étage est le début et la fin ou ma nuit. » ---> « Cet étage est le début et la fin de ma nuit. »
J'aime bien ce registre soutenu, c'est la Liza que je préfère. J'y reviendrai.
Pourquoi celle que tu aimes est-elle au féminin (je veux dire exclusivement) ? Surtout au début dans : « Celle que j’aime c’est l’espoir ».
Peut-être une coquille ici : « Cet étage est le début et la fin ou ma nuit. » ---> « Cet étage est le début et la fin de ma nuit. »
J'aime bien ce registre soutenu, c'est la Liza que je préfère. J'y reviendrai.
Quand les Shadoks sont tombés sur Terre, ils se sont cassés. C'est pour cette raison qu'ils ont commencé à pondre des œufs.
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Re: En marche
Yes !C’est la première flamme à brûler mes pensées.
Quand les Shadoks sont tombés sur Terre, ils se sont cassés. C'est pour cette raison qu'ils ont commencé à pondre des œufs.
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Re: En marche
Vous avez vu, il y a un rappel vers le texte à côté du nom de la personne citée (flèche vers le haut). Cool cette 3.2...
Quand les Shadoks sont tombés sur Terre, ils se sont cassés. C'est pour cette raison qu'ils ont commencé à pondre des œufs.
Re: En marche
C'est un garçon qui parle, bien entendu !
Cet étage est le début et la fin ou ma nuit. Oui cet étage est le début et la fin... ou ma nuit : allusion à la minuterie qui s'éteint, par exemple.
Je sais, je deviens compliquée !
Cet étage est le début et la fin ou ma nuit. Oui cet étage est le début et la fin... ou ma nuit : allusion à la minuterie qui s'éteint, par exemple.
Je sais, je deviens compliquée !
Re: En marche
Liza a écrit : 18 janvier 2017, 13:43 En marche
Celle que j’aime c’est l’espoir qui m’attend derrière une porte. Mon cœur s’affole dans l’escalier. Sera-t-elle ma faiblesse, un mensonge, une vérité. Me donnera-t-elle la force de ne pas lui résister. Près d’elle mon temps s’arrête. Elle est ma neige en été, ma petite fleur sauvage, d'un matin de fraîche rosée, une jolie orchidée. Cavalant dans l’escalier, mon cœur si calme, bat la tempête.
Celle que j’aime est une île, une haute terre d’exil volontaire. Je brûle de lui écrire, de lui dire ce que je veux taire. Ce que je veux timidement lui annoncer est si court, juste deux mots. M’emporte le rêve dans l’escalier et me dépose sur son palier. Je répète les mots sacrés en montant les degrés.
Cet étage est le début et la fin ou ma nuit. Suivant la minuterie il passe de l’ombre à la lumière, emportant mes sombres espoirs et mes jours clairs avec lui.
Sirène de proue de ma vie, celle que j’aime est au bout de cette mer de marches. Les yeux brillants, elle m’attire, je nage vers cette naïade et son arche, avec effort, marche par marche. Essentielle, de ma vie elle en est l’ordre et en crée le désordre. Un soleil de minuit dans mes pensées. Née à l'aube, de l’alliance d’une rose et de la rosée d’un matin d’été, c’est la première flamme à brûler mes pensées. Ce palier, c’est ma vie, ma destinée.
Ses lèvres rouges m’emprisonnent d’un baiser, c’est l’acmé de la félicité. Ses bras tendus me repoussent : je suis brisé, cassé, j’ai dévalé l’escalier.
Liza
" Le plus beau moment de l'amour, c'est quand on monte l'escalier." Georges Clémenceau

Ton texte illustre parfaitement cette citation du grand homme ! Je trouve formidable ce fantasme projeté le temps d'un escalier, avec tout l'émoi que ceci représente. Et puis la dégringolade finale... arrive comme un coup de sabre. on rêve on rêve et puis voilà ! tout s'arrête avant d'avoir commencé ! J'adore le titre, si bien choisi

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Re: En marche
J'aime bien ce passage à cause de l'enchaînement ou plutôt du changement de rythme entre ces deux phrases :
Pour le rythme et la musique :
J'apprécie aussi la rime « lizienne ».Celle que j’aime est une île, une haute terre d’exil volontaire. Je brûle de lui écrire, de lui dire ce que je veux taire.
Pour le rythme et la musique :
...je nage vers cette naïade et son arche, avec effort, marche par marche.
Quand les Shadoks sont tombés sur Terre, ils se sont cassés. C'est pour cette raison qu'ils ont commencé à pondre des œufs.