Moi j'aime bien l'épisode 2 Je trouve tout ceci très crédible en plus d'être gentiment drôlatique (ces histoires de mauvaises blagues au téléphone, on les tous faites) mais je n'ai pas compris qui est Lola... A-t-on mentionné ce prénom plus haut ? Auquel cas, je l'ai oublié...
Les dialogues sont bien rendus, on s'amuse mais on y verrait bien un peu plus de mordant et que ce soit un tout petit peu plus caustique de temps en temps. La jeune fille (Nath) reste très bien élevée...
— Une sauteuse ! ah bon ! Une sauteuse, pour moi, c’est une fille qui a le feu aux fesses.
— Posée sur le feu, elle n’a guère d’autre choix ! s’amuse la mère en riant franchement. Tu es une fille imprévisible.
— Quand j’étais petite, tu disais… ma fille imprévue, tu as changé de mot ? grimace la petite.
— C’est exact, Lola, tu es notre fille imprévue, avoue la maman en serrant la petite dans ses bras. Je te l’ai dit, le résultat d’un éclair intense entre ton père et moi qui a illuminé notre jeunesse, vite allumé et aussi vite éteint. La foudre est tombée plus tard, lorsque nos parents ont appris ta venue et nos projets de mariage. Ensuite, tu as commencé à te tailler une place dans mon ventre à grands coups de pied. Plus tu gigotais, plus nous étions heureux.
Je suis contente, j’ai réussi à tromper la machine French control. J’ai fait analyser Imprévue. Dans le texte, j’ai ajouté une phrase publiée dans Rubans sur AVP et sur Spleen.
Et là ! surprise, il a détecté le plagiat avec AVP… mais rien sur Spleen pourtant, la phrase est exactement la même et le post aussi. Spleen est mieux caché ?
La détection :
avosplumes.clicforum.fr/t7048-Rubans.htm
14 juil. 2016
Docteur Desbois du SAMU, peux-tu me donner ta date de naissance ?
Ils ont récupéré leurs résultats il y a cinq minutes, je l’ai noté dans le rapport, côté détection du plagiat, il reste à faire.
Ne pouvant exporter le résultat, Lou a fait une copie d’écran en image, je l'ai envoyée je ne sais comment. On efface si cela ne va pas. J'ai mis plusieurs lignes, noname ne m'en lit qu'une.
Pa s d'inquiétude, c'est le logiciel de contrôle que je teste en bêta qui a analysé Imprévue sous toutes les coutures.
J'avais inséré une phrase de Rubans dans un paragraphe.
Il a détecté le plagiat avec mon post sur AVP, mais il n'a rien trouvé sur Spleen, alors qu'il y a la même phrase et le même post.
C'est la cata, Windows a fait une mise à jour, windows mail a disparu avec mes adresses courriels, mes anciens messages, tout.
Et même pire il a bousillé mon image disque sur le second disque. Elle ne veut pas se réinstaller. J'en ai une sur un disque externe mais elle est plus ancienne.
— Une année entière dans un trou sombre, qui pourrait en sortir indemne ? Cette épreuve a changé ma vision de la vie. Mon écriture a pris une tournure plus réelle, plus proche de la réalité.
— Ce changement, insiste le journaliste, n’a pas découragé ou éloigné votre public, au contraire, la jeunesse a rejoint vos admirateurs plus âgés, comment ressentez-vous ce phénomène ?
— Avec plaisir, il va sans dire. Supposiez-vous que mes anciennes chansons ne plaisaient pas aux jeunes ?
— Certes non ! Toutefois, le constat est fait par tous les spécialistes.
— Vos spécialistes n’en ont pas trouvé la cause, vous m’étonnez ! »
Lola, fatiguée d’une babaille infructueuse avec son téléphone demande à son père.
— Papa, je n’arrive pas trouver dans quel fichier il met les photos ? se plaint Lola, venant de nous bombarder à grands coups de flash.
— Tout à l’heure, s’il te plaît, s’impatiente Charles avec une mimique excédée, j’écoute.
« Vous êtes très discrète, souligne l’homme avec un sourire forcé.
— Eh bien ! vous tenez un scoop : c’est à cause de cette fille imprévue. Sa simplicité, son impudeur noyée de naïveté et de candeur m’ont fait comprendre combien la vie était plus difficile pour les adolescents d’aujourd’hui qu’elle ne le fut pour nous, il y a cinquante ans. Elle me confiait ses joies et ses peines avec une sincérité touchante.
— Cette « fille imprévue » n’était-elle pas une légende créée de toutes pièces pour justifier la nouvelle orientation de votre carrière de chanteuse ? »
Finalement, nous étions tous les trois scotchés à l’écran. Nous suivions avec intérêt l’histoire de cette femme hors du commun, même pour moi ne comptant pas au nombre de ses admirateurs.
« Justifier quoi, crache Mandy Medley, chaque nouvel album est un risque que nous prenons face à vos critiques. Heureusement, ma carrière parle pour moi, la fidélité du public ne fait-elle pas la preuve de ma sincérité en remplissant les salles ? On ne peut tromper le public, initiateur de notre renommée, c’est un connaisseur !
— C’est certain ! vos cinquante ans de carrière confirment votre succès. Je parlais de votre disparition, il y a vingt ans. Isolée dans une éclipse de soleil et sans un rai de lumière pour reprendre espoir.
— C'est dans ces moments-là que l’on compte ses amis ! Il n’en restait aucun pour soutenir la vedette déchue, enfin, disparue des scènes. Les rats avaient quitté le navire !
— Vos disques ne se vendaient plus, la vie devenait difficile ?
— Vous plaisantez, je suppose ? Les droits associés tombaient toujours et je n’avais plus les tournées à supporter. C’est difficilement concevable pour le grand public, mais il faut l’admettre : la scène ne rapporte pas grand-chose. C’est le grand show, la démo qui fait vendre les albums et incite les radios à passer nos titres.
— Durant votre période creuse, vous n’étiez pas sur la paille, j’ai compris, toutefois les jours étaient difficiles.
— Évidemment ! Un compte en banque ne soigne ni les cordes vocales ni le moral. J’attendais nos conversations avec impatience. J’étais, comment dire, amoureuse de cette voix. C’était un médicament bien plus efficace que la pharmacopée des médecins. Un soutien psychologique, je peux dire et, quand le moral va tout va !
— Dommage ! la teneur de ces conversations informelles devait être des tranches de vie extraordinaires !
— Vous ne les écouterez jamais, c’est certain. Mon Nagra s’en souvient, j’ai tout enregistré. Je les passais en boucle en attendant l’heure de mon appel à la petite et surtout angoissée lorsqu’elle ne répondait pas.
— Votre appel ?
— C’est moi qui appelais bien sûr. La pauvre se serait ruinée et je n’aurais pas eu mon compte de parlottes.
Si j'ai bien compris, il y a deux auteurs, Liza : Loustic et toi ?
Ce n'est pas mal du tout. Par ce biais, tu accèdes à un style et un univers différent.
Qu'est-ce que « nagra » ? Je n'ai pas compris.
Quand les Shadoks sont tombés sur Terre, ils se sont cassés. C'est pour cette raison qu'ils ont commencé à pondre des œufs.
Oui, écriture à quatre mains, chacun essayant de mettre l'autre dans l'embarras avec sa phrase.
C'est comme aux échecs, une joute sans merci qui oblige à chercher la suite, les mots pour la dire, le vocabulaire pour éviter les répétitions.
Éviter les pièges entraînant vers une sortie non désirée, le tout sans plan, sans savoir à quoi ressemblera l'histoire, ni comment elle finira.
Je trouve cet exercice excellent pour moi, il force mon imagination. Dès que Lou rentre, nous en ferons peut-être un autre, surtout s'il doit rester allongé.
Un Nagra, c'est magnétophone à bande (bobine 10 cm) portable professionnel très répandu avant les enregistreurs numériques. Je pouvais dire un Revox, mais ce sont des magnétos énormes à bobine de trente cinq centimètres.
Je trouve tout ceci très crédible en plus d'être gentiment drôlatique (ces histoires de mauvaises blagues au téléphone, on les tous faites) mais je n'ai pas compris qui est Lola... A-t-on mentionné ce prénom plus haut ? Auquel cas, je l'ai oublié... 
