L'écureuil grimpa au sommet du chêne puis disparut à l'intérieur.
Le chêne, presque centenaire était grand et impressionnant. Il servait de refuge à beaucoup de petits êtres faits de plumes ou de poils, d'eau ou de terre. Tout le monde y était bien accueilli. On s'étonnait d'ailleurs que tant de choses puissent y vivre sans que l'arbre ne se soit effondré. En cent ans, le chêne avait affronté bien des tempêtes, et avait vaincu bien des éclairs. Même si sa force avait été mise à rude épreuve, jamais l'arbre n'en était ressorti perdant. Les êtres qui le composaient lui redonnaient force et protection après chaque épreuve.
Un jour, la foudre frappa l'arbre et le rendit instable. Certains gardèrent espoir et restèrent au logis, d'autres, prudents, préférèrent le quitter. Ceux qui avaient choisi de rester, craignaient que l'arbre ne se brise en mille morceaux, alors ils unirent leur force afin de faire revivre l'arbre. Tous mirent la main à la patte : colombes, moineaux, merles, pies, souris, mulots...même le petit écureuil que l'on voyait si rarement pour déposer quelques noisettes vinrent à leur secours.
Rapidement l'arbre retrouva sa force et sa prospérité d'antan. Tout le monde revint y vivre et tous se promirent d'y rester à jamais.
Face à l'immensité des dégâts, beaucoup s'avouent vaincus négligeant qu'ils peuvent s'unir pour effacer le moindre dommage. La force vient de l'union, alors mettez de côté l'abandon !
Conte du Spleen
- Antigone Eyre
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Conte du Spleen
Dernière modification par Antigone Eyre le 18 septembre 2016, 09:08, modifié 3 fois.
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Re: Conte du Spleen
J'ai écrit ce court récit afin de vous redonner un peu de moral s'il en manque et en espérant bien fort que cela sera la bonne raison pour Liza de revenir nous poster de ses récits.
Nous devons, je le pense passer au-dessus des événements. Peut-être suis-je mal renseignée, peut-être que je me mêle de ce qui ne me regarde pas mais le Spleen doit continuer à vivre.
L'écureuil ne sait où déposer ses noisettes autre part que sur ce chêne.
Nous devons, je le pense passer au-dessus des événements. Peut-être suis-je mal renseignée, peut-être que je me mêle de ce qui ne me regarde pas mais le Spleen doit continuer à vivre.
L'écureuil ne sait où déposer ses noisettes autre part que sur ce chêne.
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Re: Conte du Spleen
Merci Antigone pour ton soutien ! J'avais bien vu tes passages hier, je savais que tu étais dans les parages.
J'aime beaucoup ton texte. J'y reviendrai très bientôt ainsi que sur les nombreux textes que je n'ai pas encore commenté. Je te fais simplement quelques propositions sur deux petites choses qui me sautent aux yeux :
« On s'étonnait d'ailleurs que tant de choses pouvaient y vivre... » ----> « On s'étonnait d'ailleurs que tant de choses puissent y vivre... » (subjonctif)
« pour effacer le moindre endommagement... » ----> « pour effacer le moindre dommage » (c'est plus doux pour les oreilles
)
Bises. A bientôt !

« On s'étonnait d'ailleurs que tant de choses pouvaient y vivre... » ----> « On s'étonnait d'ailleurs que tant de choses puissent y vivre... » (subjonctif)
« pour effacer le moindre endommagement... » ----> « pour effacer le moindre dommage » (c'est plus doux pour les oreilles

Bises. A bientôt !

Quand les Shadoks sont tombés sur Terre, ils se sont cassés. C'est pour cette raison qu'ils ont commencé à pondre des œufs.
Re: Conte du Spleen
Bravo Antigone, vite écrit ,ce texte vient du cœur, pour enchanter tes amis.
« Ceux qui avaient choisi de rester, craignaient que l'arbre ne se brise en mille morceaux, alors ils unirent leur force afin de faire revivre l'arbre. Tous mirent la main à la patte : colombes, moineaux, merles, pies, souris, mulots...même le petit écureuil que l'on voyait si rarement pour déposer quelques noisettes, vinrent à leur secours. »
Je n'ai rien à ajouter aux remarques de Montparnasse. Une belle image d'union et de force.
Ces petites précisions nous évite de reproduire ces erreurs dans nos prochain textes.
« Ceux qui avaient choisi de rester, craignaient que l'arbre ne se brise en mille morceaux, alors ils unirent leur force afin de faire revivre l'arbre. Tous mirent la main à la patte : colombes, moineaux, merles, pies, souris, mulots...même le petit écureuil que l'on voyait si rarement pour déposer quelques noisettes, vinrent à leur secours. »
Je n'ai rien à ajouter aux remarques de Montparnasse. Une belle image d'union et de force.
Ces petites précisions nous évite de reproduire ces erreurs dans nos prochain textes.
- Antigone Eyre
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Re: Conte du Spleen
J'ai pensé que le moment était venu pour que j'écrive un texte dans ce genre. Merci pour tes corrections Montparnasse
.
On s'entraide au quotidien.
Je pense que l'union, la joie et l'écriture sont les piliers du Spleen. C'est nous qui les entretenons.

On s'entraide au quotidien.
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- romithefox
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Re: Conte du Spleen
Te voir écrire un petit texte comme ça qui vient du coeur donne envie d'en voir plus ! Un joli message !
Re: Conte du Spleen
Antigone, tu te fais rare mais... précieuse ! Merci beaucoup pour ton texte et tes encouragements ! 
