Poésies (mont)parnassiennes
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Re: Poésies (mont)parnassiennes
Montp dit:
Salamine, ile de Grèce dans le golf Salonique séparée de la côte attique par un détroit
Marathon, ville du nord de l'attique.
Liza demande:
Le nom de Marathon pour la course vient-il de cette ville ?
Montp répond: oui certainement
A Salamine eut lieu la première grande bataille navale qui opposa la flotte grec commandée par
Thémistocle à la flotte perse dans le détroit en 480 avant j c, qui vit la victoire des grecs.
A Marathon aussi eut lieu une bataille opposant les deux même ennemis: Victoire des Athéniens
commandés par Miltiade sur les perses. pour annoncer la victoire à la ville d'Athènes un homme en
armure et en armes courut les 42 km; délivra son message et s'écroula mort devant l'acropole.
c'est de-là que vient la célèbre épreuve.
Salamine, ile de Grèce dans le golf Salonique séparée de la côte attique par un détroit
Marathon, ville du nord de l'attique.
Liza demande:
Le nom de Marathon pour la course vient-il de cette ville ?
Montp répond: oui certainement
A Salamine eut lieu la première grande bataille navale qui opposa la flotte grec commandée par
Thémistocle à la flotte perse dans le détroit en 480 avant j c, qui vit la victoire des grecs.
A Marathon aussi eut lieu une bataille opposant les deux même ennemis: Victoire des Athéniens
commandés par Miltiade sur les perses. pour annoncer la victoire à la ville d'Athènes un homme en
armure et en armes courut les 42 km; délivra son message et s'écroula mort devant l'acropole.
c'est de-là que vient la célèbre épreuve.
Le poète est un mensonge qui dit toujours la vérité: Jean Cocteau
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Re: Poésies (mont)parnassiennes
EFFET DE NUIT
La nuit. La pluie. Un ciel blafard que déchiquette
De flèches et de tours à jour la silhouette
D’une ville gothique éteinte au lointain gris.
La plaine. Un gibet plein de pendus rabougris
Secoués par le bec avide des corneilles
Et dansant dans l’air noir des gigues nonpareilles,
Tandis que leurs pieds sont la pâture des loups.
Quelques buissons d’épine épars, et quelques houx
Dressant l’horreur de leur feuillage à droite, à gauche,
Sur le fuligineux fouillis d’un fond d’ébauche.
Et puis, autour de trois livides prisonniers
Qui vont pieds nus, un gros de hauts pertuisaniers
En marche, et leurs fers droits, comme des fers de herse,
Luisent à contresens des lances de l’averse.
(P. Verlaine, Poèmes saturniens, 1866)
Note
Pertuisanier : Soldat armé d'une pertuisane (sorte de lance pourvue d'un fer triangulaire).
La nuit. La pluie. Un ciel blafard que déchiquette
De flèches et de tours à jour la silhouette
D’une ville gothique éteinte au lointain gris.
La plaine. Un gibet plein de pendus rabougris
Secoués par le bec avide des corneilles
Et dansant dans l’air noir des gigues nonpareilles,
Tandis que leurs pieds sont la pâture des loups.
Quelques buissons d’épine épars, et quelques houx
Dressant l’horreur de leur feuillage à droite, à gauche,
Sur le fuligineux fouillis d’un fond d’ébauche.
Et puis, autour de trois livides prisonniers
Qui vont pieds nus, un gros de hauts pertuisaniers
En marche, et leurs fers droits, comme des fers de herse,
Luisent à contresens des lances de l’averse.
(P. Verlaine, Poèmes saturniens, 1866)
Note
Pertuisanier : Soldat armé d'une pertuisane (sorte de lance pourvue d'un fer triangulaire).
Quand les Shadoks sont tombés sur Terre, ils se sont cassés. C'est pour cette raison qu'ils ont commencé à pondre des œufs.
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Re: Poésies (mont)parnassiennes
Dans le style de l'auteur que j'aime tant :
CRÉPUSCULE DU SOIR MYSTIQUE
Le Souvenir avec le Crépuscule
Rougeoie et tremble à l’ardent horizon
De l’Espérance en flamme qui recule
Et s’agrandit ainsi qu’une cloison
Mystérieuse où mainte floraison
— Dahlia, lys, tulipe et renoncule —
S’élance autour d’un treillis, et circule
Parmi la maladive exhalaison
De parfums lourds et chauds, dont le poison
— Dahlia, lys, tulipe et renoncule —
Noyant mes sens, mon âme et ma raison,
Mêle, dans une immense pâmoison,
Le Souvenir avec le Crépuscule.
(P. Verlaine, Poèmes saturniens, 1866)
CRÉPUSCULE DU SOIR MYSTIQUE
Le Souvenir avec le Crépuscule
Rougeoie et tremble à l’ardent horizon
De l’Espérance en flamme qui recule
Et s’agrandit ainsi qu’une cloison
Mystérieuse où mainte floraison
— Dahlia, lys, tulipe et renoncule —
S’élance autour d’un treillis, et circule
Parmi la maladive exhalaison
De parfums lourds et chauds, dont le poison
— Dahlia, lys, tulipe et renoncule —
Noyant mes sens, mon âme et ma raison,
Mêle, dans une immense pâmoison,
Le Souvenir avec le Crépuscule.
(P. Verlaine, Poèmes saturniens, 1866)
Quand les Shadoks sont tombés sur Terre, ils se sont cassés. C'est pour cette raison qu'ils ont commencé à pondre des œufs.
Re: Poésies (mont)parnassiennes
Nonpareille.
Dans mon dico de vieilleries :
Employé comme nom féminin singulier
Ruban très étroit.
Zoologie : Espèce d'oiseau d'Amérique du Nord.
Botanique : Variété d'œillets.
La reine de mon cœur au regard nonpareil (CHARLES BAUDELAIRE, Les Fleurs du Mal, 1857, page 206 ).
Dans mon dico de vieilleries :
Employé comme nom féminin singulier
Ruban très étroit.
Zoologie : Espèce d'oiseau d'Amérique du Nord.
Botanique : Variété d'œillets.
La reine de mon cœur au regard nonpareil (CHARLES BAUDELAIRE, Les Fleurs du Mal, 1857, page 206 ).
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Re: Poésies (mont)parnassiennes
Il te manque le Littré qui donne le sens le plus évident :
Qui est sans pareil. Inégalable.
J'ai trouvé aussi l'oiseau, c'est tout.
Tu possèdes une édition des Fleurs du mal. Est-ce ta propriété ? Une acquisition récente ? Une révolution ? Je m'égare...
Qui est sans pareil. Inégalable.
J'ai trouvé aussi l'oiseau, c'est tout.
Tu possèdes une édition des Fleurs du mal. Est-ce ta propriété ? Une acquisition récente ? Une révolution ? Je m'égare...
Quand les Shadoks sont tombés sur Terre, ils se sont cassés. C'est pour cette raison qu'ils ont commencé à pondre des œufs.
Re: Poésies (mont)parnassiennes
Ne rêve pas ! C'est le dico de l'institut qui me donne cette référence. Celui qu'utilise Mme Néel...
Je n'ai pas navigué très loin, si je file dans le Littré je trouve :
2° Très petite espèce de coquille des environs de Paris.
3° Nonpareille des Florides, sorte d'oiseau (imberize ciris, de Lathan) (granivores), dite aussi le pape, le nonpareil, le gros-bec nonpareil, la passerine nonpareille.
4° Nonpareille de Compiègne, nonpareille de Rhodes, deux variétés d'oeillets.
5° Pomme d'automne.
Est-ce des pommes à cidre ?
Je n'ai pas navigué très loin, si je file dans le Littré je trouve :
2° Très petite espèce de coquille des environs de Paris.
3° Nonpareille des Florides, sorte d'oiseau (imberize ciris, de Lathan) (granivores), dite aussi le pape, le nonpareil, le gros-bec nonpareil, la passerine nonpareille.
4° Nonpareille de Compiègne, nonpareille de Rhodes, deux variétés d'oeillets.
5° Pomme d'automne.
Est-ce des pommes à cidre ?
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Re: Poésies (mont)parnassiennes
Salut Liza, salut Montp
Bravo vous avez trouvé les bonnes définitions pour<<nonpareil>>
le petit passereau se nomme: le pape de la louisiane il appartient au genre des passerines.
Chez un confiseur , c'est aussi la plus petite des dragées... à plus
Bravo vous avez trouvé les bonnes définitions pour<<nonpareil>>
le petit passereau se nomme: le pape de la louisiane il appartient au genre des passerines.
Chez un confiseur , c'est aussi la plus petite des dragées... à plus
Le poète est un mensonge qui dit toujours la vérité: Jean Cocteau
Re: Poésies (mont)parnassiennes
Eh ! Un connaisseur dans les bêtes à plumes, c'est chouette !
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Re: Poésies (mont)parnassiennes
L’HEURE DU BERGER
La lune est rouge au brumeux horizon ;
Dans un brouillard qui danse, la prairie
S’endort fumeuse, et la grenouille crie
Par les joncs verts où circule un frisson ;
Les fleurs des eaux referment leurs corolles,
Des peupliers profilent aux lointains,
Droits et serrés, leurs spectres incertains ;
Vers les buissons errent les lucioles ;
Les chats-huants s’éveillent, et sans bruit
Rament l’air noir avec leurs ailes lourdes,
Et le zénith s’emplit de lueurs sourdes.
Blanche, Vénus émerge, et c’est la Nuit.
(P. Verlaine, Poèmes saturniens, 1866)
La lune est rouge au brumeux horizon ;
Dans un brouillard qui danse, la prairie
S’endort fumeuse, et la grenouille crie
Par les joncs verts où circule un frisson ;
Les fleurs des eaux referment leurs corolles,
Des peupliers profilent aux lointains,
Droits et serrés, leurs spectres incertains ;
Vers les buissons errent les lucioles ;
Les chats-huants s’éveillent, et sans bruit
Rament l’air noir avec leurs ailes lourdes,
Et le zénith s’emplit de lueurs sourdes.
Blanche, Vénus émerge, et c’est la Nuit.
(P. Verlaine, Poèmes saturniens, 1866)
Quand les Shadoks sont tombés sur Terre, ils se sont cassés. C'est pour cette raison qu'ils ont commencé à pondre des œufs.
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Re: Poésies (mont)parnassiennes
FEMME ET CHATTE
Elle jouait avec sa chatte ;
Et c’était merveille de voir
La main blanche et la blanche patte
S’ébattre dans l’ombre du soir.
Elle cachait — la scélérate ! —
Sous ces mitaines de fil noir
Ses meurtriers ongles d’agate,
Coupants et clairs comme un rasoir.
L’autre aussi faisait la sucrée
Et rentrait sa griffe acérée,
Mais le diable n’y perdait rien…
Et dans le boudoir où, sonore,
Tintait son rire aérien,
Brillaient quatre points de phosphore.
(P. Verlaine, Poèmes saturniens, 1866)
Elle jouait avec sa chatte ;
Et c’était merveille de voir
La main blanche et la blanche patte
S’ébattre dans l’ombre du soir.
Elle cachait — la scélérate ! —
Sous ces mitaines de fil noir
Ses meurtriers ongles d’agate,
Coupants et clairs comme un rasoir.
L’autre aussi faisait la sucrée
Et rentrait sa griffe acérée,
Mais le diable n’y perdait rien…
Et dans le boudoir où, sonore,
Tintait son rire aérien,
Brillaient quatre points de phosphore.
(P. Verlaine, Poèmes saturniens, 1866)
Quand les Shadoks sont tombés sur Terre, ils se sont cassés. C'est pour cette raison qu'ils ont commencé à pondre des œufs.