Le Spleen de Paris

Désolé pour mon silence radio, préparation de mariage hier et mariage aujourd'hui ^^.

Si mon prof de linguistique était la, il dirait qu'il n'y a pas de beaux écrits sans style (le style pouvant être défini comme un écart à la norme, l'utilisation de formulations au dépend d'autres), en faisant court .

Pour ma part je vais changer, apparemment ça pose un souci de clarté ce pronom, sinon dona n'aurait pas posé la question de ce à quoi il se réfère ...

Le principal est d'être compris. Certaines règles sont devenue désuètes. Elles existent encore.

Le français est une langue difficile que nous devons défendre contre la montée argotique et je-m’en-foutiste d'une jeunesse qui se contente d'écrire le langage parlé.

Nous les apprenons et les utilisons pour les examens et les contrôles, sans toutefois les appliquer dans l'écriture courante.

Moi la première, pourtant élevée dans le purisme pur et dur de gens à l'écriture professionnelle stricte et à l'ancienne.

Tu es devenue Flamant rose, Liza !

Quelques coquilles dans ta réponse. Tu voulais dire « qui se contente » ? Je corrige ?

J'ai le même sentiment vis-à-vis de leur orthographe. Mieux vaut que tu ne connaisses pas ma sœur et sa génération ... Il n'y a que trois ans d'écart eh bien c'est dramatiquement catastrophique ...

Et Tolkar est devenu "Merle chanteur". Quel hasard !

Les oiseaux, je l'ai dit, j'ai déjà donné.

Flamant rose ? Dois-je me tenir sur une patte, écrire d'une main ?

C'est la réalité, je manque d'attention, je lâche des mots, rate des accords, Mme Néel va devenir dingue si je reprends des cours avec elle. Eh, non, normalement plus de cours à l'institut, uniquement de la pratique.

Tu as maintenant un bec fort et recourbé, et des attitudes de parade très prononcées. Toi, qui méprises les couleurs, sais-tu qu'en déployant tes ailes, tu arbores un vif et beau rouge orangé, sur la face inférieure de celles-ci ? Liza, je te le dis, tu as changé !

L'Etang a écrit : D'élégants flamands roses,
Dont je regarde passer rêveusement,
Le vol doux et gracieux.

Tu peux ! Preuve de mon relâchement ou de mon labyrinthe défaillant. D'une écoute trop superficielle serait plus approprié !

Un merle chanteur et un flamand rose intarissable, quel couple ! Courez chercher des bouchons et enfoncez-les dans vos oreilles avant les acouphènes ou une perte d'audition.

Tolkar a écrit :Etonnant, je pensais avoir posé mon début de texte ici ! Il se trouve que je n'ai rien trouvé, pas même le premier extrait amélioré avec Montp' et Dona ...

Peut-être était-ce sur AVP ? Je n'ai pas le souvenir que tu nous aies livré un texte ici.

Tu as une patte littéraire, le sens du beau, c'est certain ! Bienvenu parmi nous !

Je ne fais plus d'analyse détaillée des textes (je suis devenu trop flemmard) mais je vais pêcher ce qui me semble le plus réussi. Je ne garde que les cerises, si tu veux.

Celle-ci est même une belle prune, placée dès le début, elle a le mérite de capter l'attention du lecteur qui comprend tout de suite qu'il n'a pas affaire à un rigolo :

laissant un soleil ardent irradier les alentours de ses puissants rayons couleur de miel

Ici, à la première lecture, si on ne connaît pas la localité (c'est mon cas), on peut croire qu'il s'agit d'une femme. A mon avis, c'est plus ça qui gêne que l'utilisation du pronom par la suite.

Azrane était grande et aux multiples visages

Ce passage, bien maîtrisé :

De petits bois se dessinaient au creux des vallées, à l'abri des versants mais également plus haut, aux pieds des montagnes. Quelques pins, mais principalement des feuillus, des arbres vigoureux dont les immenses racines allaient déloger l'eau au plus profond de la terre, se dressaient fièrement invaincus.

Ici, l'image est un peu décalé. Il faudrait trouver autre chose que « phare » pour évoquer des routes :

Sur ces étendues sauvages serpentaient parfois des routes pavées, véritable phares dans une nature où il était facile de se perdre, d'errer jusqu'à déshydratation complète.

Je te suggère :

« Au sommet d'une colline, à l'est, un bruit régulier fit son apparition » ---> « se fit entendre.»

« il gagna en intensité sur une dizaine de secondes » ---> « pendant / durant une dizaine de secondes »

Ici, c'est très bien :

Un bruit semblable au martèlement du métal contre la pierre, au crissement de quelque articulation dont les pièces frottaient les unes contre les autres.

En tout cas, pour un premier jet, c'est très bien, tu possèdes d'indéniables qualités. Persévère !

Oui, un duo atypique Liza ( smiley qui rigole ). Pour ce qui est du merle ou du flamant rose, je craindrais bien plus le chant d'une corneille ou de pies ! Mais si il faut hurler pour faire entendre notre jeune chant, je n'hésiterai pas ( smiley qui tire la langue ).

@Montparnasse Oui sûrement. C'est ma longue absence qui m'a donné cette fausse impression.

Une patte littéraire ? Voila qui me fait fort plaisir ^^ (smiley content). J'ai parfois peur d'être par trop standard, trop simpliste. On verra si je dois améliorer ça encore.

je suis devenu trop flemmard

Mais où va le monde ? Je vais devoir poster mes textes sur à vos plumes du coup, pour compléter haha.

Oui effectivement, je devrais plutôt mettre "la région d'Azrane", ce sera beaucoup moins ambigu.

C'est vrai que l'image du phare n'est pas adaptée, je n'avais pas trouvé mieux, alors j'avais laissé ceci pour garder l'esprit. Mais je dois impérativement améliorer ça oui ^^.

Super merci ^^! Si mon temps libre me le permet, j'essaierai décrire de courts textes ciblés dans le but d'améliorer mes faiblesses (smiley content).