Le Spleen de Paris

Je n'avais toujours pas lu ton petit texte, j'ai adoré ! Au début, je pensais que le garçon allait se réveiller en plein milieu d'un rêve, et puis j'ai compris et toute cette gradation m'a bien fait rire ! Je m'imagine encore la scène Pas facile de faire rire le lecteur, en tout cas tu sembles ne pas y trouver de difficulté !

Aucune hésitation à avoir pour le bien être de l'écrit évidemment !

Quelle imagination ! Où va-t-elle chercher tout ça ? Dans ses rêves (agités) ? Dans sa salle de classe ? Dans la salle des profs ? Dans le bureau du proviseur ? Dans sa vie privée ? Oups ! je vais trop loin...

Petite note : la scène de l'enfant qui se regarde dans le miroir chez le coiffeur est vraiment hyper bien pensée. Elle donne un gros poids à ta chute.
On commence à se douter que c'est un enfant quand il commence à s'inquiéter pour sa mère, mais on se demande quand même sur quoi ça va déboucher.

Et puis vient la chute, et on relit cette phrase, où l'enfant n'aime pas sa coupe (probablement un peu choisie par sa mère et par la coiffeuse, je me rappelle à titre personnel, que le coiffeur était un supplice jusqu'à mes 12 ans au moins), et où il regarde sa mauvaise dentitation, on comprend que c'est un gosse qui a perdu ses dents de laits, qu'il a peut-être une coupe au bol ou truc du genre (bien dégagé au niveau des oreilles). Et cette image est alors hilarante.

Ce qui est vraiment bien pensé de surcroît, c'est que cette mauvaise dentition et cette coupe, si elle est reportée sur un adulte, comme on peut le croire pour le début du texte, nous donne un personnage plutôt désagréable physiquement, elle fausse notre jugement !