
Comme ton texte est fort long, je ne vais pas me perdre en exégèses. Je me contente de cueillir les cerises. Merle t'expliquera ce que c'est

Je me permets quelques suggestions quand quelque chose me saute aux yeux avec ce symbole ---->
« une sensibilité sans précédents » ----> « une sensibilité sans pareil »
J'aime bien la forme et l'idée qui se dégagent de :
« Sous ses arcades habillées par de longs sourcils foncés trônaient, côte à côte, deux perles d’obsidienne, parfaites, profondes, dans lesquelles semblaient se refléter toutes les merveilles du monde, toutes les émotions rencontrées par lui ou par ceux qu’il avait pu croiser. »
J'aurais peut-être mis « splendeurs » à la place de « merveilles » mais c'est une affaire de goût.
« lorsqu’elles se tordaient majestueusement en un sourire rayonnant » ---> « qui s'ouvraient majestueusement en un sourire rayonnant » (« tordaient » me semble impropre ici)
« j’étais mineure partie de lui qu’on ne distinguait plus. » ---> « j’étais une mineure partie de lui qu’on ne distinguait plus. »
« Qu’il allait être difficile de se devoir contenter de l’observer de dos » ----> « Qu’il allait être difficile de devoir se contenter de l’observer de dos »
« de peux l’affirmer a posteriori » ----> « je (?) peux l’affirmer a posteriori »
Idée intéressante :
« Il marchait sur le même sol que moi, respirait le même air, observait les mêmes paysages – et ce bien que rien de tout cela ne soit exactement pareil pour lui et moi puisque nos dispositions et perceptions modifient toutes choses et les transforment en représentations singulières inexprimables qui ne peuvent appartenir à nul autre dans leur identité. »
La suite bientôt !