Re: Anciennes poèsies du merle
Publié : 26 mai 2017, 19:41
Encore plus ancien pour celui-ci:1992
--------- Les pouvoirs du ciel.
A l'enfant qui est né sur une terre perdue
A la femme torturée qui n'ose plus pleurer,
A leurs regards brulés qui ne rêveront plus
Il faudrait bien qu'un ciel apporte la bonté.
A tous ces orphelins qui tremblent sous les bombes
A tous ces pauvres gens dans la terreur immonde
A tous ces disparus dormant sans nulle tombe
Il faudrait que le ciel fasse l'horizon moins sombre.
Au soldat qui a peur au bout de son fusil
Au jeune adolescent qui veut jouer au guerrier,
A ce chien sans collier qui n'ose plus bouger
Il faudrait que le ciel retire le mépris.
A ces haines ancestrales qui divisent les peuples,
A cette soif de sang qui jaillit dans les yeux
A ces gouffres sans fond, ces abimes aveugles
Il faudrait bien qu'au ciel on réfléchisse un peu.
A tous ces dictateurs, ces méprisants bourreaux,
Assoiffés de pouvoir de richesses et de haines,
A tous ces militaires qui la misère sème
Il faudrait que le ciel brule les idéaux.
A ces docteurs du monde, infirmiers sans frontière,
Qui tentent d'apaiser les peurs les souffrances,
Travaillant sans relâche à des jours d'espérance
Il faudrait bien qu'un ciel donne un peu de lumière.
A ces politiciens qui se font la vie belle
De la misère des peuples, de l'avenir cruel;
Qui par bêtise tire sur la frêle ficelle
Il faudrait que le ciel donne un peu de cervelle.
_____________________________________________________________
---- Pour une fois encore.
Etreindre ton corps pour une fois encore,
Noyer dans ta beauté de mon regard la source,
Voler à ton visage, une perle d'aurore,
Soustraire à ton sourire, la rose de ta bouche.
Pour une fois encore, vibrer sur tes décors,
Sentir la joie l'ivresse, vivre sous tes caresses
Gravir dans les ténèbres l'aride de ton corps
Et apaiser mon souffle sur ton cœur en détresse.
Pour une fois encore, m'endormir sur ton âtre
Sommeiller dans l'oubli de ce que s'ra demain;
Pour ouvrir les yeux comme au premier matin
Et voir émerveillé ton image d'albâtre.
Rester là près de toi pour une fois encore,
Ta nuqu' sur mon épaule et ma main sur ton corps,
Vivre la mélodie de ton être enchanté
Savourer le bonheur dans le tendre baiser.
Pour une fois encore, vivre de rêverie,
Vivre tout près de toi un siècle à chaque nuit,
Sentir ton haleine ton souffle ton parfum,
Bercer la symphonie d'un paradis divin...
Demain qui te dira ces mots que je te pleure ?
Demain à quel dont homme briseras-tu le cœur ?
Combien de fois encore, joueras-tu ta jeunesse ?
Pour inonder ta vie d'un grand fleuve d'ivresse.
---1988
--------- Les pouvoirs du ciel.
A l'enfant qui est né sur une terre perdue
A la femme torturée qui n'ose plus pleurer,
A leurs regards brulés qui ne rêveront plus
Il faudrait bien qu'un ciel apporte la bonté.
A tous ces orphelins qui tremblent sous les bombes
A tous ces pauvres gens dans la terreur immonde
A tous ces disparus dormant sans nulle tombe
Il faudrait que le ciel fasse l'horizon moins sombre.
Au soldat qui a peur au bout de son fusil
Au jeune adolescent qui veut jouer au guerrier,
A ce chien sans collier qui n'ose plus bouger
Il faudrait que le ciel retire le mépris.
A ces haines ancestrales qui divisent les peuples,
A cette soif de sang qui jaillit dans les yeux
A ces gouffres sans fond, ces abimes aveugles
Il faudrait bien qu'au ciel on réfléchisse un peu.
A tous ces dictateurs, ces méprisants bourreaux,
Assoiffés de pouvoir de richesses et de haines,
A tous ces militaires qui la misère sème
Il faudrait que le ciel brule les idéaux.
A ces docteurs du monde, infirmiers sans frontière,
Qui tentent d'apaiser les peurs les souffrances,
Travaillant sans relâche à des jours d'espérance
Il faudrait bien qu'un ciel donne un peu de lumière.
A ces politiciens qui se font la vie belle
De la misère des peuples, de l'avenir cruel;
Qui par bêtise tire sur la frêle ficelle
Il faudrait que le ciel donne un peu de cervelle.
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---- Pour une fois encore.
Etreindre ton corps pour une fois encore,
Noyer dans ta beauté de mon regard la source,
Voler à ton visage, une perle d'aurore,
Soustraire à ton sourire, la rose de ta bouche.
Pour une fois encore, vibrer sur tes décors,
Sentir la joie l'ivresse, vivre sous tes caresses
Gravir dans les ténèbres l'aride de ton corps
Et apaiser mon souffle sur ton cœur en détresse.
Pour une fois encore, m'endormir sur ton âtre
Sommeiller dans l'oubli de ce que s'ra demain;
Pour ouvrir les yeux comme au premier matin
Et voir émerveillé ton image d'albâtre.
Rester là près de toi pour une fois encore,
Ta nuqu' sur mon épaule et ma main sur ton corps,
Vivre la mélodie de ton être enchanté
Savourer le bonheur dans le tendre baiser.
Pour une fois encore, vivre de rêverie,
Vivre tout près de toi un siècle à chaque nuit,
Sentir ton haleine ton souffle ton parfum,
Bercer la symphonie d'un paradis divin...
Demain qui te dira ces mots que je te pleure ?
Demain à quel dont homme briseras-tu le cœur ?
Combien de fois encore, joueras-tu ta jeunesse ?
Pour inonder ta vie d'un grand fleuve d'ivresse.
---1988