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Re: Blind test littérature !
Publié : 02 mars 2016, 23:40
par Liza
Désolée, je ne comprends rien à ta demande !
Je me recouche.
Re: Blind test littérature !
Publié : 03 mars 2016, 14:49
par Montparnasse
J'espère que tu ne t'es pas levée pour ça ! Mince.
J'ai mis un extrait un peu plus haut. Dona est bâillonnée pour le moment. C'est à toi d'essayer de trouver (si tu veux).
Re: Blind test littérature !
Publié : 05 mars 2016, 21:59
par Montparnasse
C'es Kafka !!!! Mais je ne sais plus si c'est "
Le Château" ou "
Le Procès" !
Par conséquent, le jeu n'est pas fini !

Re: Blind test littérature !
Publié : 07 mars 2016, 16:29
par Liza
À mon avis c'est Le Château.
Pour la mienne, la seconde, celle qui parle de la bavardise, c'est bien Rousseau. Je ne pouvais manquer un mot pareil sans compromettre l'estime de mon entourage !
Dans Correspondance je crois, en 1763 Tome XVIII dans la lettre à Marcel
Re: Blind test littérature !
Publié : 07 mars 2016, 16:52
par Montparnasse
Bravo ! c'est Le Château. C'est au tour de Dona, je crois.
Re: Blind test littérature !
Publié : 07 mars 2016, 16:59
par Montparnasse
Montparnasse a écrit :C'es Kafka !!!! Mais je ne sais plus si c'est "
Le Château" ou "
Le Procès" !
Par conséquent, le jeu n'est pas fini !

Je n'ai pas écrit ça !!! Au style, je dirais que c'est Dona. De toute façon, c'est la seule modératrice. Dona....... Tu as édité mon message ? Je vais te confisquer tes ciseaux de modératrice. D'abord, tu n'es même pas verte. Comment se fait-il que les deux derniers bugs du forum te concernent ?
Et mon msg, qu'est-ce que j'avais écrit déjà ??
Re: Blind test littérature !
Publié : 07 mars 2016, 17:05
par Montparnasse
Ah oui ! "je te débâillonne", c'était ça. Mon dieu, qu'est-ce que j'ai fait ?!

(c'est un smiley qui tape sur un autre avec un bâton ; celui qui se fait taper est bleu donc c'est une fille ; ah non, les filles sont roses... bon, alors, c'est une effrontée !)
Re: Blind test littérature !
Publié : 08 mars 2016, 12:15
par Dona
Montparnasse a écrit :Ah oui ! "je te débâillonne", c'était ça. Mon dieu, qu'est-ce que j'ai fait ?!

(c'est un smiley qui tape sur un autre avec un bâton ; celui qui se fait taper est bleu donc c'est une fille ; ah non, les filles sont roses... bon, alors, c'est une effrontée !)

Quel bazar ! J'ai dû effacé ton message en effet.
Donc, si je comprends bien, celle qui se prend des coups, c'est moi ! Et celui qui m'en donne, c'est toi!

Moi, à la base, je rappelle que je ne suis ni rose ni bleue mais VERTE !

Re: Blind test littérature !
Publié : 08 mars 2016, 14:10
par Montparnasse
Je crois que ton verdissement est aussi improbable que la venue de K. au Château. J'ai pourtant consulté les plus grands spécialistes, et pour l'instant, ils restent sans voix devant ta bleuité persistante.
Re: Blind test littérature !
Publié : 08 mars 2016, 14:15
par Dona
Nouvel extrait :
( Bonne chance !

)
" Il y avait à peine cinq minutes que la cloche du couvent sonnait, et déjà la foule se pressait dans l’église des Capucins. N’allez pas croire que cette affluence eût la dévotion pour cause, ou la soif de s’instruire. Ce n’étaient là que de rares exceptions : dans une ville telle que Madrid, où la superstition règne en despote, on chercherait inutilement la vraie piété. L’auditoire assemblé dans l’église des Capucins y était attiré par des raisons diverses, mais toutes étrangères au motif ostensible. Les femmes venaient pour se montrer, les hommes pour voir les femmes : ceux-ci par curiosité d’entendre un si fameux prédicateur ; ceux-là faute de meilleure distraction avant l’heure de la comédie ; d’autres encore, parce qu’on leur avait assuré qu’il n’était pas possible de trouver des places dans l’église ; enfin la moitié de Madrid était venue dans l’espoir d’y rencontrer l’autre. Les seules personnes qui eussent réellement envie d’entendre le sermon, étaient quelques dévotes surannées, et une demi-douzaine de prédicateurs rivaux, bien déterminés à le critiquer et à le tourner en ridicule. Quant au reste des assistants, le sermon aurait pu être supprimé sans qu’ils fussent désappointés, et même très probablement sans qu’ils s’aperçussent de la suppression.
Quoi qu’il en soit, il est certain du moins que jamais l’église des Capucins n’avait reçu une plus nombreuse assemblée. Tous les coins étaient remplis, tous les sièges étaient occupés ; même les statues qui décoraient les longues galeries avaient été mises à contribution : des enfants s’étaient suspendus aux ailes des chérubins ; saint François et saint Marc portaient chacun un spectateur sur leurs épaules, et sainte-Agathe se trouvait avoir double charge. Aussi, malgré toute leur diligence, nos deux nouvelles venues, en entrant dans l’église, eurent beau regarder alentour : pas une place."