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Re: Frontières

Publié : 23 août 2016, 12:47
par Liza
On ne peut jamais s'installer à une table de café tranquillement pour siroter son café.

Sans entendre des rires sous cape et des réflexions aux tables voisines.

Si je fais la sourde oreille, les réflexions deviennent grossières voire insultantes.

Parfois un marlou pousse le culot jusqu'à s’asseoir à ma table.

Certes un semblant de cour ne nuit pas, toutefois dans la politesse et la retenue.

Quel homme est importuné au café ?

Si je suis seule dans ce cas, excusez-moi, je suis l'aimant excitateur, tout est ma faute.

Re: Frontières

Publié : 23 août 2016, 12:51
par Montparnasse
Quel homme est importuné au café ?
Moi, à la gare de Sète ! Dès que je m'assois sagement pour attendre mon train, je suis cerné par des hordes d'étudiantes sexy et délurées.

Re: Frontières

Publié : 23 août 2016, 13:12
par Liza
Elles te parles par allusions grivoises, voire injurieuses si tu ne réponds pas ? Prennent ta table d'assaut ?

En te traitant de bourgeois au début et de gros conn- ard à la fin ? Alors nous sommes pareils

Je n'ai jamais assisté au siège d'un homme ! Dommage !

Re: Frontières

Publié : 23 août 2016, 13:37
par Aureplume
C'est du harcèlement ce que tu décris Liza.
Et je n'affirme pas que le sort des hommes est égal aux femmes.
Je réagissais sur le fait que nous étions abrutis par définition vu que nous étions des hommes.

Bien sûr qu'il y a un problème de machisme et un nombre d'hommes trop important (le nombre serait trop important si il n'en demeurait même qu'un) se comporte comme de véritables connards.

Après quand j'ai dit que les filles se comportent aussi plus bêtement en groupe que seules, je n'ai bien sûr pas été accosté lourdement comme tu le décris, mais la cible de moquerie de petites pestes, ça oui. Comme déjà moqué par des mecs aussi, alors je parle d'événements qui me sont arrivés il y a un moment déjà et ils ont été rares dans ma vie. J'ai de la chance comparé aux têtes de turcs de certains collèges, leurs vies doit être un calvaire. Moi comme l'immense majorité des gens, j'ai un jour été la cible des cons,le lendemain ils passaient à un autre.

Quand je dis qu'il existe des filles laides, là c'est plus personnel, je sais ce que ça fait d'être pris pour un con par une personne.


Bref : ne te laisse pas faire et sois toujours prête à demander de l'aide dans les situations que tu décris. Tu es fautive de rien, pour les obsédés, la grande majorité des jeunes femmes pourraient être un aimant.

Re: Frontières

Publié : 23 août 2016, 13:53
par Aureplume
:mdr1:
Servanne aurait été taxée de "piquante" par le professeur Lamberti (Dona comprendra) !

Re: Frontières

Publié : 23 août 2016, 15:10
par Montparnasse
C'est au collège que j'ai vu le plus de chahut. Mais j'avais la chance de faire partie des « sportifs » et je le constatais, nous n'étions pas inquiétés par les terreurs du collège ou par les voyous. Une fois seulement, deux mecs ont essayé de me bouger sans y parvenir. Je ne pesais pourtant pas bien lourd ! :mrgreen: Et mon collège n'était pas spécialement tranquille. Pour l'époque ! Maintenant, ça me semble bien pire d'après ce que disent les instits.

Re: Frontières

Publié : 23 août 2016, 15:11
par Montparnasse
Servanne a écrit :Quand je montre les gants de boxe dans mon sac, ils insistent rarement :hurt5:
Tu boxes dans quelle catégorie ? C'est pour savoir si je cours des risques, dans l'avenir, à te mettre en colère... :]

Re: Frontières

Publié : 23 août 2016, 21:36
par Montparnasse
2 x mouches = 1 coq

Re: Frontières

Publié : 24 août 2016, 08:52
par Montparnasse
D'autant que les coqs ont mauvaise presse ici :) Ils payent pour les vilains canards. Le café n'est quand même pas l'endroit idéal pour rencontrer l'élite masculine... Ce n'est pas en cotoyant le rebus qu'on peut juger de l'ensemble : parti pris trop facile et simpliste. No comment ! :diable:

Re: Frontières

Publié : 24 août 2016, 09:23
par Liza
Imaginez-vous que c'est mieux dans une école public ? ou dans un parc où les vieux croûtons canoniques vous abordent et n'hésitent à poser la main sur votre genou sous prétexte de ramasser quelque chose qu'ils n'ont certainement pas fait tomber !

Le seul endroit où mes courtes expériences relèvent d'une certaine courtoisie, c'est dans le train. C'est vrai, je voyage en première, justement pour éviter d'être importunée.

Mon expérience est sans doute différente de la vôtre, mesdames avec vos yeux. À entendre ce qui se passe autour de moi lorsque je suis accompagnée, je n'en suis pas certaine.

Mon accompagnateur ne paye pas son billet mais nous devons voyager en seconde. Le trajet ne dure que soixante dix kilomètres, toutefois ce n'est pas calme. Dieu fasse que devenue universitaire (enfin un quart du temps) je n'entre pas dans le jeu de leur mauvaise conduite estudiantine.