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Re: Les Traces

Publié : 08 octobre 2016, 14:13
par romithefox
Je n'ai lu que la version pas corrigée, mais j'aime déjà beaucoup ! Je m'en doutais qu'elle ne photograpiait pas la maison pour le plaisir, mais j'ai pas réussi à trouver pourquoi elle le faisait avant la chute ! 38 pages ?! Wouah tu carbures ! Finalement je ne demande pas la suite, une version papier sera peut-être un jour disponible ? :langue2:

Re: Les Traces

Publié : 09 octobre 2016, 15:05
par Dona
Merci Romithe fox ! :)


Pour l'instant, j'ai tout arrêté, calme plat... plus d'idées.

Re: Les Traces

Publié : 12 octobre 2016, 13:50
par Dona
Chapitre 2 (Loustic : ne me gronde pas :mrgreen: ), j'ai vraiment tenu compte de tes corrections sauf quelques-unes);)






2



"Clara ne quittait pas des yeux le berger allemand tenu en laisse, très courte, par son propriétaire.
Le chien râlait, le souffle coupé. Son allure, trop rapide en regard du pas plus mesuré de l'homme, le faisait s'étrangler. Le chien était encore nerveux mais maintenant qu'il était dominé, il n'avait plus l'air aussi dangereux. Tout au plus, il ne fallait pas qu'elle s'en approche. De fait, une sorte de crainte respective les tenait à distance l'un de l'autre, comme si le chien avait détecté en elle une ennemie de taille, un danger qu'il fallait laisser là, près de son maître, sans montrer les crocs.
Clara avait un peu hésité à accepter l'invitation à entrer dans le jardin. Elle avait peur du chien. Mais le bonhomme, impressionné par sa déclaration, avait tenu à ce qu'elle vienne vérifier par elle-même, s'approche du châtaignier qu'elle avait cherché à voir et lui apprenne la vérité sur un fait qui l'intriguait beaucoup. Un mort dans son jardin... Qui ça pouvait être ? Quand ça avait eu lieu ? Pourquoi ça avait eu lieu ?
Son ton rêche et bourru l'avait convaincue de le suivre. Et elle était venue pour ça dans le fond.
Sans plus parler, ils avaient emprunté l'allée qui menait à la bâtisse. En approchant, Clara se rendit compte qu'elle avait la taille et les caractéristiques d'une gentilhommière, un manoir modeste, doté d'une simple tourelle décatie. La particularité de ses détails architecturaux la dataient du XVIème siècle, son œil exercé savait reconnaître ce genre de motifs. L'état général de l'extérieur laissait supposer que son propriétaire était désargenté. Cheminant à ses côtés sans parler, elle se rendit compte qu'ils ne s'étaient pas encore présentés. Le vieil homme avançait d'une allure tranquille, la petite côte nécessitait quelque effort pour ne pas se laisser essouffler. Ils ne dirent rien le temps de monter jusqu'au perron de la maison.
L'homme se retourna alors et déclina son identité :
- Henri de Varque, c'est chez moi, maison de famille. Et vous ?
- Clara Desmarts. Historiographe de seconde profession.
- Ah. Et la première ?
- Enseignante en Histoire-Géographie.
- Hen...
Henri de Varque approuva d'un hochement de tête. A son expression, Clara comprit qu'il était rassuré par cette appellation qui lui prouvait certainement que son hôte avait quelque expérience pour oser affirmer le séjour d'un cadavre dans sa propriété.
- C'est par là alors ? dit-il en désignant de la main le parc arboré.
- Oui, Monsieur de Varque. Mais je... Puis-je vous demander un verre d'eau s'il vous plaît ? J'ai très soif, excusez-moi.
- Oui, oui. Je vais chercher.
Il fit entrer le chien dans la maison, referma la porte. Le soleil inondait cet immense jardin. S'il n'était pas spécialement fleuri, la pelouse était entretenue et les arbres étaient sains, disposés selon un quadrillage désuet mais harmonieux. Des platanes bordaient l'allée montante ; un bosquet de frênes tapissait le fond du parc tandis que de grands châtaigniers ombrageaient agréablement le côté ouest de la terrasse dallée. D'autres espèces végétales, plus petites, peuplaient différents espaces; l'ensemble était paisible et les parures automnales étaient gaies. C'était un beau jardin mais la maison semblait en piteux état. La peinture écaillée des nombreux volets et les lézardes qui striaient l'édifice lui donnaient un aspect miséreux.
Henri de Varque revint, tenant dans sa main un modeste plateau sur lequel il avait posé un verre d'eau.
Clara se désaltéra, à gorgées lentes car l'eau était fraîche.
- Je vous remercie. Je vais aller voir maintenant.
- Oui. Montrez-moi, intima le vieil homme.
La jeune femme plia sa veste sur un des fauteuils en osier, se défit de son sac à main et se dirigea vers l'angle nord-ouest de l'allée centrale.
Suivez-moi, Monsieur de Varque, dit-elle au vieil homme.
Il se leva et vint à ses côtés. « Il n'est pas curieux », ne put-elle s'empêcher de penser. Ils n'avaient pas échangé un seul mot sur le sujet de sa visite depuis qu'il l'avait aidée à se relever sur la route.
Elle se dirigea vers l'angle de la terrasse. En hauteur, elle put aisément compter les arbres. Le huitième châtaignier, c'était là.
- C'est là, dit-elle.
- C'est là quoi ? La tombe ?
- C'est là qu'il y a un mort.
- Mais un mort de quoi , bon dieu !
La voix de de Varque s'était faite impérieuse et l'intonation colérique qui anima ses derniers propos frappa Clara. Elle se tourna vers lui, étonnée puis résolut de lui expliquer, du mieux qu'elle put, ce qu'elle était venue chercher.
- En 1794, Armis de Venthèque, un royaliste, est venu ici. C'était pendant les Guerres de Vendée. Vous connaissez cet épisode, n'est-ce pas, Monsieur de Varque ?
- Pas bien, pas bien, non !
- Venthèque a quitté le convoi des hommes, des femmes et des enfants qui fuyaient les colonnes de Tureau, une armée républicaine chargée de réprimer la Grande Armée levée par les Royalistes. Les « Colonnes infernales », on les appelait, responsables des massacres vendéens. Venthèque est venu ici, cacher son argent. Il voulait probablement le mettre en sécurité afin que sa femme et ses enfants le retrouvent après la répression ; il savait que les généraux de la Grande Armée catholique et royale étaient les premières cibles de la Terreur. Son lieutenant, Chenon, c'était son nom, a consigné sa fuite dans une sorte de carnet de bord. On suppose que Venthèque a cherché une grande maison à l'apparence domaniale, pour y enfouir son trésor. A cette époque-là, il y en avait plein de ces maisons. Mais vides. Les propriétaires étaient partis en déroute, avec tous les autres. Le lieutenant l'accompagnait. Il a fait une description de la maison, c'est la vôtre.
- La mienne ?
- Oui. Route de la Chevrière, gentilhommière, c'est la vôtre, Monsieur de Varque. Chenon a dû l'attendre au portail et l'observer de loin, il devait faire le guet. Venthèque est venu ici, en pleine nuit après avoir escaladé les grilles d'entrée. Il a creusé, certainement commencer à creuser. Il a dû faire des signes à son lieutenant, Chenon a écrit : « Grands arbres, en haut de la maison, nord-ouest, peut-être des châtaigniers, huitième ». Mais deux gardes de Tureau ont vu Venthèque et l' ont assassiné. On a retrouvé le carnet du lieutenant, peut-être laissé dans l'herbe, tombé dans le fossé. Chenon s'est enfui.
- Qui a retrouvé ?
- Des paysans, plus tard. Ils ont gardé le carnet longtemps. La Commission de recherches de l'association, dont je fais partie, l'a récupéré, il y a quelques années. La famille lui en a fait don. Personne ne mentionne la mort du lieutenant dans les archives de la Terreur. On peut supposer qu'au vu de la cruauté des colonnes de Tureau, aucun des gardes n'aurait laissé échapper un survivant rebelle, ils ont tué Venthèque. Et son nom est inscrit dans le registre communal des disparus de cette époque. Plusieurs historiens ont enquêté sur ce personnage. Il semblerait, à cause de tous les rapprochements établis, qu'il soit enterré ici.
De Varque avait écouté sans broncher, sans interrompre, l'air ahuri, très attentif.
- Et pourquoi on l'aurait enterré là ?
- Parce que ces deux gardes du régiment de Tureau avaient déserté cette nuit-là. On a retrouvé la lettre de leurs aveux avant leur exécution. Ils avaient quitté leur régiment le temps d'une nuit de débauche, ils cherchaient des filles apparemment. Ça paraissait difficile de ramener le corps d'un officier royaliste alors qu'ils étaient censés être au dortoir... Quant à l'argent de Venthèque, ils l'ont sûrement pris, on ne l'a jamais retrouvé ; les deux gardes n'en ont jamais parlé, on n'a jamais su.
- Et le gars, toujours là alors ?
- Probablement.
- Et vous allez creuser ?
- Je voudrais bien oui... mais je n'en ai pas le droit. Je dois d'abord déclarer cet endroit à la commune qui le fera connaître aux cellules de gestion du Patrimoine Historique concernées, puis constituer un dossier explicatif, fournir des preuves tangibles. Pour obtenir un permis d'exhumation, il faut beaucoup de temps. C'est la mairie qui le délivrera et c'est un service spécifique qui se chargera de tout cela. Enfin... si ma demande aboutit. Moi, je suis juste une... une sorte de détective. J'ai mes indices et je cherche. Nous essayons, mes confrères et moi-même, de dresser des cartes topographiques. Venthèque, on l'a vraiment cherché longtemps... C'était difficile.
- Hen... Et maintenant ?
- Maintenant, je vais prendre des photographies et vérifier les thèses émises sur Venthèque une énième fois. Ensuite, j'enverrai les clichés à mon association qui les fera suivre aux organismes que j'ai cités. Il faut fournir beaucoup d'explications avec ces différents interlocuteurs, vous savez ? Clara eut un petit rire irrépressible. La lenteur et les tracasseries incoercibles de l'administration du patrimoine étaient un sujet de moquerie incessant pour ceux qui menaient des investigations de cette nature.
- Mais moi ?
- Vous ? Comment cela ?
- Mais moi ? Je fais quoi ?
Et de Varque se frappa le torse avec force.
- Je ne comprends pas...
- Moi je reste avec le mort ?
- Je ne peux rien faire de plus...
- Vous venez chez moi faire hurler mon chien. Il aurait pu vous tuer, Denver ! Vous arrivez chez moi me dire qu'il y a un mort dans mon jardin et après, plus rien ? Plus rien ?
- Je suis désolée Monsieur de Varque ! Vous pensez bien que je n'avais pas l'intention de ...
- Oui ! Facile ! Vous venez comme ça brasser la merde en somme mais moi, je vais penser au cadavre toute la nuit ! Tous les jours !
Il y avait une sorte de violence chez le vieil homme qui surprit Clara. Henri de Varque avait l'air furieux et très agité. Sa gestuelle démonstrative accentuait son regard devenu agressif. Il l'apostrophait à présent avec le doigt levé, répétant les mêmes mots et ses yeux s'étaient considérablement assombris, rétrécis par la colère. Il ressemblait à son chien...
En avançant d'un pas, il s'approcha résolument de Clara pour l'invectiver de nouveau  :
- Vous foutez la merde ! On peut pas rester avec un mort chez soi ! On peut pas rester !
- Je ne peux rien faire de plus Monsieur de Varque ! Et je suis profondément confuse ...
- On peut pas rester comme ça avec un mort chez soi ! Ou alors vous restez là ! Alors, c'est vous qui restez ! hurla le vieil homme .
La jeune femme réfléchit vite. Elle était soudainement prise d'une inquiétude sourde. Peut-être un peu plus que cela.
Le ciel avait vieilli, bruni, il faisait sombre maintenant. Elle eut froid.
- Je peux téléphoner si vous voulez. Je peux vous mettre en relation avec l'association, leur laisser des messages. Du moins, pourront-ils vous rappeler dès demain. Et aussi vous montrer le site de recherches si vous voulez.
- Vous restez là !
Et le ton était si violent que Clara en resta stupéfaite. Sa perception du danger augmenta en quelques secondes. Elle lança un regard circulaire autour d'elle, distingua l'horizon boisé devenu presque sinistre dans la lumière pré-crépusculaire et quand elle chercha du regard le vieil homme, elle le vit se diriger vers la maison puis la porte d'entrée. Et surtout, elle remarqua qu'il posait sa main sur la poignée...
Le chien...

De Varque garda la main sur la porte, comme s'il attendait quelque chose. Ils se soutinrent du regard. Et cet échange visuel, silencieux, accrut fortement chez Clara la sensation même d'être en totale insécurité, une insécurité qu'elle n'avait pas appréhendée ; c'était une sensation inconnue mais prégnante.
Le chien, arrivé dès qu'il avait dû entendre la poignée de la porte s'actionner, était debout, les pattes sur la vitre de porte, la gueule ouverte et jappait fortement. Son regard allait de l'un à l'autre, à chaque aboiement.
- Vous venez téléphoner, lança de Varque à la jeune femme mais le ton de sa voix paraissait brusquement radouci.
Peut-être jugeait-il qu'il lui avait suffisamment fait peur. De Varque lâcha la poignée de la porte et se tourna vers Clara, comme calmé, le regard moins vif.
- Venez au téléphone. On va appeler vos amis. Faut trouver quoi faire, moi je dors pas comme ça avec un mort.
- J'ai mon téléphone...
- Vous téléphonez chez moi ! Y'a pas toujours du réseau savez, ici. Venez donc, je vais vous montrer le téléphone.

Clara essaya de parler distinctement sans laisser paraître le moindre soupçon de la frayeur qu'elle ressentait. Bien que le vieil homme semblât plus paisible, elle avait été fortement décontenancée par son accès de colère. Comme les chiens, les impulsifs ressentent la peur qu'ils inspirent, et la faiblesse qu'ils sentent chez ceux qu'ils effraient les poussent parfois à être encore plus violents quand ils en ont eu conscience. Elle restait sur la défensive.
- Et le chien ? Pouvez-vous l'éloigner ?
- M'en occupe. Restez là.
Alors de Varque entrebâilla la porte et la tenant d'un pied pour empêcher une ouverture plus frontale, attrapa le chien par son collier, se saisit de la laisse pendue au mur, la clipsa au cou du berger allemand et en la tenant extrêmement courte, le sortit pour l'emmener dans le jardin.
- Avec moi ! dit-il en faisant signe à Clara de le suivre.
Ce qu'elle fit mais loin en arrière. Le vieux s'arrêta très vite devant ce qui semblait être une grande niche : une sorte d'appentis sur la face latérale de la maison doté d'une haute clôture. De Varque fit entrer le chien dans la cabane, l'attacha à une grande chaîne et verrouilla la porte de l'enclos. Quand il tourna le dos, le berger allemand aboyait déjà et on entendait ses soubresauts tintés du bruit ferrailleux de la chaîne, tentant de sauter de part et d'autre pour en sortir.
- C'est sa niche. Dort là. Venez avec moi."


PS : il n'y a pas quelque chose qui vous choque ?

Re: Les Traces

Publié : 16 octobre 2016, 14:41
par romithefox
J'aime bien ton deuxième chapitre, pour un peu il me ferait peur ce monsieur ! La partie historique est-elle vraie ? Tu as demandé si quelque chose nous choquait, il n'y a rien qui me choque, juste quelque chose qui m'interpelle : quand tu fais dialoguer les personnages, par exemple ici :
- La mienne ?
Oui. Route de la Chevrière, gentilhommière,...
Je ne comprends pas trop la mise en forme, je ne pense pas que ce soit un oubli de tiret parce qu'il me semble l'avoir vu à un autre endroit. Est-ce une nouvelle forme de dialogue ?
Et dernière chose :
Alors de Varque entrebâilla la porte et la tenant d'un pied pour empêcher une ouverture plus frontale, et attrapa le chien par son collier, se saisit de la laisse pendue au mur, la clipsa au cou du berger allemand et en la tenant extrêmement courte, le sortit pour l'emmener dans le jardin.
J'aurais plutôt mis ça : " Alors de Varque entrebâilla la porte en la tenant d'un pied pour empêcher une ouverture plus frontale, et attrapa le chien par son collier, se saisit de la laisse pendue au mur, la clipsa au cou du berger allemand et en la tenant extrêmement courte, le sortit pour l'emmener dans le jardin." Ou peut-être que si tu coupes la phrase elle sera plus légère non ?
Bref, j'aime beaucoup ton texte, hâte de lire la suite ! :mrgreen:

Re: Les Traces

Publié : 16 octobre 2016, 18:08
par Dona
Oh oui, il manque un tiret, tu as raison (pour ce dialogue) !

Cette histoire n'est pas véridique... Mais, si je m'y attelle et vais aux archives, je suis sûre que je vais trouver une histoire ressemblante. Les guerres de Vendée ont fait beaucoup de dégât ici, à Nantes aussi. Lors de la déroute des royalistes des paysans conduits par quelques nobles, je suis certaine qu'on n' a pas retrouvé tous les disparus.

Malheureusement pour moi, avec une intrigue de cette teneur, j'ai fini par sécher sur l'histoire... Il me faudrait juste un peu de temps pour continuer. Les vacances arrivent...

Couper une phrase ? Si tu savais comme j'ai du mal à faire ça... :mrgreen:

En tout cas, merci d'avoir lu le long chapitre. Il y en a encore cinq... :hehe:[/quote]

Re: Les Traces

Publié : 16 octobre 2016, 20:34
par Loustic
Nos remarques se rejoignent.
En passant : on écrit monsieur sans majuscule.
Sauf dans les formules de politesse ou dans les suscriptions.
Encore des phrases longues.
Félicitation pour ton entêtement et tes recherches afin de rapprocher ton histoire de la réalité.

Re: Les Traces

Publié : 16 octobre 2016, 21:26
par Dona
Merci Loustic ! :)

Je vais sûrement continuer. A pas lents certes mais quand même.

Merci d'avoir (re) lu ! ;)

Re: Les Traces

Publié : 16 octobre 2016, 21:43
par Montparnasse
Madame Dona a écrit :Couper une phrase ? Si tu savais comme j'ai du mal à faire ça...
Je ne lui dis plus, elle met des semaines à s'en remettre ! :mrgreen:

nb : je lirai tout quand j'aurai vraiment internet et aucun fond sonore ! En ce moment, Murdock... :diable:

Re: Les Traces

Publié : 16 octobre 2016, 21:58
par Dona
Yes ! ;) J'avais bien compris,t'inquiète !


Mais Murdock... c'est quoi déjà ?

Re: Les Traces

Publié : 17 octobre 2016, 10:56
par Montparnasse
Ce n'est pas si mal. Un polar sur la 3 (ma mère ne regarde que ça). En tout cas, c'est calme, ça me permet d'écrire mais pas de lire. :) Mais ce matin, j'ai lu ta punaise sur facebook !