Re: Musique
Publié : 18 février 2016, 19:13
Radix
Le Delph
Sultans of swing
Conscience raisonnée, créatrice,
Immatérielle, source de vie.
Vie instinctive, destructrice,
Matérielle, délétère.
Souvenir à demi perdu d'une terre initiale
Où s'enfonce la parole des hommes primordiaux,
Souvenir oublié dans la nuit...
Miroitement de l'eau sur les étangs dorés,
Refuge où s'illuminent des astres argentins ;
Coassements lointains, cœurs qui battent...
Frontière palpitante d'une forêt de satin.
Rêves cruels, désirs de chair ;
Conscience animale désordonnée.
C'est la sombre existence d'une race promise
A un destin de puissance et d'offrande fraternelle.
Un voyage cosmique, un Graal hypothétique ?
Mais l'espace-temps se replie et devient circulaire.
C'est l'outrecuidance, la vanité des hommes :
L'échec de la raison devant tant de passions mortelles.
Derniers rameaux sifflant sur une terre
Bercée par un calme trompeur ;
Doigts de gaze pendus aux cous des chênes,
Plaines silencieuses,
Attente perfide avant l'ultime cataclysme.
Mugissements de bêtes perdues, carillon annonciateur,
Peurs ancestrales, derniers accords funèbres :
Mélancholia fait son ultime révolution avant d'écraser
Sa masse sombre sur l'univers.
Dérives galactiques avant le grand saut abyssal,
Effondrement cosmique des échelles de la matière,
De l'espace et du temps ;
Soupe de particules élémentaires ;
Début et fin d'un tout,
Réduit à la taille d'une tête d'épingle.
Alors, seulement, nous connaîtrons le Delph...
Qu'importe ! l'après-monde sera poétique à souhait :
Plusieurs milliards d'années s'écouleront
Avant que de charmantes rivières cristallines
N'émeuvent à nouveau nos facétieuses créatures,
Quelques millions d'années seront encore nécessaires
Pour qu'elles apprennent à lire et à écrire,
Et détruisent encore une fois leur idyllique planète.
D'ici là, les artistes auront célébré cette apothéose,
En composant de profondes et émouvantes mélodies,
Qu'ils feront résonner à travers le cosmos ;
Et de subtiles poésies dans lesquelles
Ils auront exalté la nature et les sentiments
Lovés pour l'éternité dans le cœur des hommes.
Le Delph
Sultans of swing
Conscience raisonnée, créatrice,
Immatérielle, source de vie.
Vie instinctive, destructrice,
Matérielle, délétère.
Souvenir à demi perdu d'une terre initiale
Où s'enfonce la parole des hommes primordiaux,
Souvenir oublié dans la nuit...
Miroitement de l'eau sur les étangs dorés,
Refuge où s'illuminent des astres argentins ;
Coassements lointains, cœurs qui battent...
Frontière palpitante d'une forêt de satin.
Rêves cruels, désirs de chair ;
Conscience animale désordonnée.
C'est la sombre existence d'une race promise
A un destin de puissance et d'offrande fraternelle.
Un voyage cosmique, un Graal hypothétique ?
Mais l'espace-temps se replie et devient circulaire.
C'est l'outrecuidance, la vanité des hommes :
L'échec de la raison devant tant de passions mortelles.
Derniers rameaux sifflant sur une terre
Bercée par un calme trompeur ;
Doigts de gaze pendus aux cous des chênes,
Plaines silencieuses,
Attente perfide avant l'ultime cataclysme.
Mugissements de bêtes perdues, carillon annonciateur,
Peurs ancestrales, derniers accords funèbres :
Mélancholia fait son ultime révolution avant d'écraser
Sa masse sombre sur l'univers.
Dérives galactiques avant le grand saut abyssal,
Effondrement cosmique des échelles de la matière,
De l'espace et du temps ;
Soupe de particules élémentaires ;
Début et fin d'un tout,
Réduit à la taille d'une tête d'épingle.
Alors, seulement, nous connaîtrons le Delph...
Qu'importe ! l'après-monde sera poétique à souhait :
Plusieurs milliards d'années s'écouleront
Avant que de charmantes rivières cristallines
N'émeuvent à nouveau nos facétieuses créatures,
Quelques millions d'années seront encore nécessaires
Pour qu'elles apprennent à lire et à écrire,
Et détruisent encore une fois leur idyllique planète.
D'ici là, les artistes auront célébré cette apothéose,
En composant de profondes et émouvantes mélodies,
Qu'ils feront résonner à travers le cosmos ;
Et de subtiles poésies dans lesquelles
Ils auront exalté la nature et les sentiments
Lovés pour l'éternité dans le cœur des hommes.