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Re: Musique

Publié : 10 mars 2016, 21:34
par Montparnasse
Mon cerveau est totalement hermétique aux signaux visuels... Quels que soient les efforts que je ferai, je resterai toujours un cancre en orthographe :pleur4:

En plus, ça m'embête ces deux caractères supplémentaires parce que je m'étais arrangé pour avoir le même nombre de caractères dans les quatre vers de l'épigraphe. Du coup, j'ai changé le dernier pour que ça fasse 2 x 42, 2 x 44. On s'amuse comme on peut. ;)

Re: Musique

Publié : 10 mars 2016, 21:41
par Dona
Tu pourrais dire ceci:


" Cet endroit est placé sous le règne du Mal
Y pénétrer est chose simple et naturelle "

Re: Musique

Publié : 10 mars 2016, 21:52
par Montparnasse
Non, ça m'enlève un caractère de trop. "le" - "une" = -1 ;)

Re: Musique

Publié : 12 mars 2016, 16:24
par Dona
J'aurais un petit reproche : il y a trop de "qui". Ca alourdit le "vers".

Sinon, il y a de très belles images : "le maquis végétal" entre autres.

Je ne comprends pas très bien le moment où


(atta! je poste, je reviens, il faut que j'aille relire)

Re: Musique

Publié : 12 mars 2016, 16:35
par Dona
Montparnasse a écrit :Image

La Forêt

Cet endroit est placé sous le règne du Mal? (de la peur? du mystère ?)

(...)
Nous sommes entraînés vers un univers sombre,
Doté d'indicibles torpeurs, extases et abandons
Où foisonnent d'opiniâtres croyances.

(...)
Nos pas écrasent un fourmillement d'étoiles :?
Ce sont des ossements et des crânes :
?
Les reliefs acérés d'un repas cannibale ;?




Nous décidons de nous asseoir au pied de cet arbre,
A un endroit où le soleil n'a jamais dardé ses rayons.
Dans cette atmosphère pesante et chargée de poisons,
La fatigue nous accable et viennent de nouvelles visions

Nous sommes au centre d'un disque
Qui tourne lentement devant nos yeux.
La terre qui le constitue est arrachée
En larges bandes plissées
Par le travail implacable
De grandes chevilles de bois. ?


Soudain, les éléments constitutifs du disque
Se détachent les uns des autres,
Et se dirigent vers l'endroit où nous nous trouvons.
Le sol se creuse alors, inexorable,
Et nous engloutit dans un tourbillon.



A cet instant, nous perdons connaissance...

Lorsque nous nous éveillons,
Nous sommes de nouveau à l'air libre,
Au pied de l'arbre moussu.

Un brouillard tremblant s'est jeté en direction du sol.
Il a baigné de langueurs nos dernières volontés,
Et masqué de son haleine dense tous les sons
Qui frémissaient encore autour de nous.
Seules subsistent nos voix,
Qui percent cette épaisseur moite,
D'un écho vibrant et lointain.

Par un suprême effort, nous décidons de reprendre notre marche.
Mais dès nos premiers mouvements sur le sol,
Nous constatons que sa surface n'est ni solide ni continue.
Le terrain semble formé d'éléments disjoints et glissants
Qui ne nous permettent pas de progresser aisément.
(dans cette strophe, j'ai l'impression de rentrer dans un Carnet de bord, c'est trop descriptif, le charme de la poésie est rompu)






Tout à fait mécaniquement ?, et sans but clair.



Les fourmiliers se rassemblent maintenant autour de nous.
Ils ne forment plus qu'une masse compacte.
Les pelages bruns de leur dos
Se fondent entièrement et enserrent nos jambes?
Comme le long ruban d'une rivière boueuse.
Aucune de nos actions
N'a le moindre effet sur le cours des événements.
Nous sommes portés par un fluide
Qui nous dirige au milieu des obstacles
Sans que notre volonté y prenne part.

La tiédeur des flots qui nous submergent,
Nous procure un plaisir physique
Qui est renforcé par le sentiment d'échapper à la transe,
Au malaise, à la possession morbide de la jungle.
Nous sommes acceptés et bercés dans son royaume
Comme de jeunes enfants...
Un calme survient alors ; les bêtes ne crient plus.

Nos oreilles ont la sensation d'être caressées
Par de petites feuilles très douces
Qui y déposent les plumes multicolores des perroquets
(Ce sont des délicatesses infinies, des charmes subtils,
Où des coeurs vivants s'ouvrent comme des lèvres).
Nous sentons sur nous leurs yeux sévères et bienveillants ;
Et leurs têtes qui se penchent.
Ce sont les yeux de nos grands parents,
Ce sont des yeux qui nous aiment et nous défendent.

J'ai essayé de lister ce qui me semble à changer (en gras) et proposé quelques modifs. J'ai mis des points d'interrogation sur les choses qui sont difficilement compréhensibles. Elles te parlent à toi parce que tu es dans ton "truc" mais je pense qu'elles restent hermétiques au lecteur lambda. :)

Là j'ai parlé de ce qui ne me plaît pas. Demain, j'évoquerai ce qui me plait dans cette (longue) épopée en forêt. :)

Re: Musique

Publié : 12 mars 2016, 16:49
par Montparnasse
J'ai du mal à voir tes changements. Tu devrais faire comme moi quand je propose des modifs :

"[version initial]" ----> "[version modifiée]" ?

Simple suggestion ;) Sinon, ça va ? un peu moins de boulot pendant le WE ?

Re: Musique

Publié : 12 mars 2016, 16:59
par Dona
voilà : j'ai agrandi ce qui me gêne...:)

Oui, ça va, le samedi je me repose parce que le dimanche, non!... Ce matin, j'ai oeuvré pour la bonne cause : j'étais bénévole aux Resto du coeur!:) Cet aprem, j'ai dormi et j'ai essayé de ficeler mon texte pour le jhp de la semaine et là on se prépare pour sortir voir un petit concert dans le bar du coin. Mouais... je serais bien restée au chaud et au calme moi!... Surtout sur Spleen ! :)

Re: Musique

Publié : 12 mars 2016, 17:01
par Dona
Faut quand même que tu saches que je trouve "La Forêt" très réussi malgré ce que j'ai souligné. C'est une sacrée aventure et les appréhensions que l'on a tous, dans ce genre d'univers, sont vraiment bien exploitées!

Re: Musique

Publié : 12 mars 2016, 17:04
par Montparnasse
Merci ;) J'ai renié l'épigraphe. Trop dure. Elle dépare.

Re: Musique

Publié : 12 mars 2016, 17:10
par Montparnasse
Ce que je voulais dire, c'est que pour comparer, il vaut mieux avoir les deux versions simultanément sous les yeux. Sinon, comment les départager ?

Si tu veux bien, je vais rétablir la taille normale. Tu croyais que j'étais hypermétrope ? :)
Oui ! :)

Mais en fait, je voulais souligner ce qui me paraissait difficilement compréhensible... Il n'y a pas que des corrections.