Page 8 sur 16

Re: Sans blague ?

Publié : 26 décembre 2016, 13:06
par Liza
Est-ce tiré de « À celle qui n'est plus » ?

Re: Sans blague ?

Publié : 26 décembre 2016, 16:41
par Montparnasse
C'est bien de l'auteur dont tu parles mais ma mémoire a involontairement modifié sa phrase et son idée. C'est donc devenu une citation de Chamfort-Montparnasse ! Mon souvenir l'attribuait à un auteur contemporain et à une femme. Peut-être l'avait-elle cité elle-même ?

Re: Sans blague ?

Publié : 26 décembre 2016, 16:58
par Liza
Je ne sais pas trop si quelqu'un d'autre l'a dit ! Tout le monde raconte n’importe quoi, en reprenant à son compte et en « dressant » à son goût la table des autres. Moi, comme tout le monde !

J’aime cette citation :

« On ne voit bien qu’avec le coeur. L’essentiel est invisible pour les yeux. » Saint Exupéry

Re: Sans blague ?

Publié : 26 décembre 2016, 17:02
par Montparnasse
Ah bon ? Je croyais que c'était d'Hugo !

Re: Sans blague ?

Publié : 26 décembre 2016, 17:15
par Liza
Quoi donc ?

La vue de StEx, puis-je me tromper à ce point ? Vérifie !
Ou bien StEx a repris la citation à son compte, possible.

Re: Sans blague ?

Publié : 26 décembre 2016, 17:57
par Montparnasse
Non, c'est bien de Saint-Exupéry. Ma mémoire vaut celle d'un poisson rouge, j'ai trop cohabité avec eux. En plus, elle transforme le texte au fil du temps pour le conformer à mon goût. Un exemple, une citation de Hugo, lue dans une bouquin de maths ou de physique en 1ère S (!) devient 25 ans plus tard :

«On m'a tordu les ailes jusqu'au bec
Sur le grand chevalet des X et des Y »

Je sais bien que ce n'est pas ça, pas tout à fait, mais j'aurai voulu qu'il l'ait écrit comme ça.

Re: Sans blague ?

Publié : 26 décembre 2016, 21:12
par Dona
J'ai trouvé le poème entier, extrait des Contemplations. Ca a d'ailleurs été un sujet de Bac de Français en 1999. Je vous mets les questions avec ! :)


SUJET : France métropolitaine et Réunion - Séries générales - juin 1999
Victor Hugo, Les Contemplations, 1856

Dans À propos d'Horace, Hugo crie sa haine des maîtres ignorants, "mauvais et méchants", pédants et bornés, dont il eut à souffrir en pension dans sa jeunesse. Il a formulé divers griefs, et enchaîne : outre les punitions, dit-il, et autres brimades.


QUESTIONS :


QUESTIONS (10 points)


1. Quels aspects de l'éducation V.Hugo condamne-t-il des vers 161 à 180 ? Comment le poète donne-t-il force à sa démonstration ? (3 pts)
2. Dégagez la thèse défendue par V.Hugo du vers 173 à la fin. (2 pts)
3. Étudiez la valeur des temps du vers 200 au vers 203. (2 pts)
4. Quel rôle joue la métaphore filée de la lumière dans l'argumentation à partir du vers 193 jusqu'à la fin du poème ? (3 pts)

TRAVAIL D'ÉCRITURE (10 points)

Faites à votre choix, l'éloge ou le procès d'un enseignement sans contraintes.

....................................................................................................................................................................................

J’étais alors en proie à la mathématique.
Temps sombre ! enfant ému du frisson poétique,
Pauvre oiseau qui heurtais du crâne mes barreaux ,
On me livrait tout vif aux chiffres, noirs bourreaux ;
On me faisait de force ingurgiter l’algèbre ;
On me liait au fond d’un Boisbertrand
funèbre
On me tordait depuis les ailes jusqu’au bec,
Sur l’affreux chevalet des X et des Y ;
Hélas, on me fourrait sous les os maxillaires
Le théorème orné de tous ses corollaires ;
Et je me débattais, lugubre patient
Du diviseur prêtant main-forte au quotient.
De là mes cris.
Un jour, quand l’homme sera sage,
Lorsqu’on n’instruira plus les oiseaux par la cage,
Quand les sociétés difformes sentiront
Dans l’enfant mieux compris se redresser leur front,
Que, des libres essors ayant sondé les règles,
On connaîtra la loi de croissance des aigles ?
Et que le plein midi rayonnera pour tous,
Savoir étant sublime, apprendre sera doux.
Alors, tout en laissant au sommet des études
Les grands livres latins et grecs, ces solitudes
Où l’éclair gronde, où luit la mer, où l’astre rit,
Et qu’emplissent les vents immenses de l’esprit,
C’est en les pénétrant d’explication tendre
En les faisant aimer, qu’on les fera comprendre.
Homère emportera dans son vaste reflux
L’écolier ébloui ; l’enfant ne sera plus
Une bête de somme attelée à Virgile ;
Dans nos tiroirs
APMEP – PLOT n° 107 – nouvelle série n° 4
31
Et l’on ne verra plus ce vif esprit agile
Devenir sous le fouet d’
un cuistre ou d’un abbé,
Le lourd cheval poussif d’un pensum embourbé.
Chaque village aura, dans un temple rustique,
Dans la lumière, au lieu du magister antique,
Trop noir pour que jamais le jour y pénétrât,
L’instituteur lucide et grave, magistrat
Du progrès, médecin de l’ignorance et prêtre
De l’idée ; et dans l’ombre on verra disparaître
L’éternel écolier et l’éternel pédant.
L’aube vient en chantant et non pas en grondant
Nos fils riront de nous dans cette blanche sphère
Ils se demanderont ce que nous pouvions faire
Enseigner au moineau par le hibou hagard.
Alors, le jeune esprit et le jeune regard
Se lèveront avec une clarté sereine
Vers la science auguste, aimable et souveraine.

Paris, mai 1831
Victor HUGO,
Les Contemplations
(1856),


« A propos d’Horace

Re: Sans blague ?

Publié : 29 décembre 2016, 17:11
par Liza
Suite à un accident malheureux, dans l’armurerie Gilles et Parbal, monsieur Alain Parfait, PDG des Ets Fochier fabricant de fosses septiques a trouvé la mort.

La famille Alain Parfait, Crucifix et son cousin Lacroix, fabricant d’objets de culte sont attristés. Les pompes funèbres Lepère et Ternel assureront assureront le service avec Henry Goland.

Re: Sans blague ?

Publié : 29 décembre 2016, 17:52
par Liza
— Liza, l’imprudence ?
— S’épancher sur le trône sans vérifier la boîte à papier !

Re: Sans blague ?

Publié : 05 mars 2017, 21:07
par Liza
Quelques lignes pour détendre Liza Tension

J’ai repris L’affaire Camille, honnête ? Est-ce un emploi virtuel, fictif, dissimulé ? Jean Sairien n’ose prendre position. Jacques Ouzi s’en lave les mains, comme d’habitude. Selon l’avis de Jerry Cane, c’est du bidon. Il ne faut pas compter sur Jessica Pote pour se mouiller dans une affaire de ce genre. Le responsable de cette reprise discrète Jean Conaipas n’a pas réussi à le trouver. Comme d’habitude Justin Petipeu ne se foule pas beaucoup. Avec sa logique imparable Cicéron Cépacaré ne trouve pas le fin mot de l’histoire. Julienne De Légume en fera un plat mettant de la sauce sur la couverture avant qu’Ariete Bordeauxchesnel ne fasse de gros pâtés sur les pages. Si Beth Rave est dans le coin, ils seront rouges. À moins que Gina L’Eau n’ait tout lavé avec son amie Marie Vière. En attendant, je les laisse se débrouiller. Yves Héron jugera le type de travail et pour trouver la vérité Yvon Embavé aura du boulot. Mon copain Candy Tu approuve cette solution et Annie-Zette Auffray s'en fiche du moment que nous buvons à sa santé.