Le Spleen de Paris

Philippe de Broca, 1973. Bravo ! Tu es la reine des abeilles.

En 1973... j'avais... j'avais... moins 26 ans, je n'étais pas encore sevrée de l'ADN de mes parents fantômes.

Je n'ai pas vu ce film à sa sortie... et heureusement ! il n'était pas audiodécrit au départ.

Pour les petits curieux :

Étant en vaine de confidences : l’audiodescription a été inventé par l'américain Gregory Frasier pour son ami aveugle en 1978. Il faudra attendre « Tucker » (de Francis Ford Coppola) pour que l’audiodescription soit effectivement présentée dans une salle aux aveugles en 1988. Selon le responsable de notre association, audiodécrire un ancien film coûte environ 11 000 à 12 000 €. Adjoindre l’audiodescription directement à la postproduction revient à moitié moins. En France l’audiodescription est très répandue.

Les salles équipées proposent des casques sans fils au spectateurs. L’ennui, souvent le son de la salle est si fort qu’il couvre la description dans le casque et, avec le retard du wi-fi ou du bleu qui tousse, provoque un effet d’écho extrêmement nuisible à la compréhension.

Le dialogue que je vous propose est davantage de la divination que de la connaissance ! Qui va trouver !

« Dis, Papa, Maman, comment tu as su qu’elle était amoureuse de toi ?
— Je l’ai senti, c’est tout.

Plus loin dans le dialogue.

— Le pire, tu as voulu te servir de moi ! Et quand tu m’as pris la main, tu m’as pris pour quoi ? »

J'indicerai si vous séchez, ce me paraît improbable.

Bébé Chouette a écrit :En 1973... j'avais... j'avais... moins 26 ans, je n'étais pas encore sevrée de l'ADN de mes parents fantôme.

Et moi, un an, et j'étais sevré de l'ADN de mon père fantôme ! (rires)

Un indice avant de déserter :

« Tu m’as pris pour quoi ? Un labrador ? »

Cette fois, c'est du tout cuit.

Je sèche à un point... que c'est le grand désert !

Les dialogues ne sont pas encore cités dans les actualités ciné.

Un labrador Dona ?

Rintintin, non, ce n'est pas un labrador. Milou, non plus. Lassie, encore moins. Mabrouk, non. Flipper, c'est un dauphin. Je ne vois pas.

Les 101 dalmatiens ?

Ce film ne parle pas de chien, à part ce dialogue !

Ah, mince... Sinon, j'avais encore « Belle et le Clochard » (un très beau Walt Disney).