
Si vous êtes chanceux dans ce domaine, n'hésitez pas à me faire signe !

Eh oui ! Qu'importe le flacon ! Pourvu qu'on ait l'ivresse !Montparnasse a écrit :Je préfère capiteux à vaporeux. J'aime les essences lourdes et pénétrantes, qui font tourner l'âme jusqu'au vertige, dérobent à nos sens ce que nous appelons la raison, au profit de l'ivresse et de l'abandon.
C'est le milieu où évolue l'Amazone ! Superbes descriptions !Montparnasse a écrit :Au loin, nous laissons des prairies que le soleil foudroie.
Paisibles et nues, elles sont comme un passé
Que l'on quitte sans regrets.
Nous sommes entraînés vers un univers sombre,
Doté d'indicibles torpeurs, d'extases et d'abandons
Où foisonnent d'opiniâtres croyances.
(...)
Dans cette ultime cavité, la fondrière se nourrit
De débris de toute sorte ;
La terre saturée de matières s'y décompose lourdement
En exhalant des vapeurs suffocantes.
A cet instant, nous perdons connaissance.
(...)
D'épais parfums envahissent nos narines.
Ils élèvent nos âmes vers d'indicibles extases,
Des tendresses accompagnées de pleurs,
Des amours passionnés, chargés d'ivresse et d'émotions vraies
Où l'interminable enlacement des corps
Se nourrit de sanglots et de chaudes caresses.
(La Forêt, extraits)