Amour contagieux
Publié : 31 mars 2016, 19:57
En cette semaine du Sidaction incontournable :
Séduction Indifférence Désillusion Abjection
Amour contagieux
Une gamine insouciante et gaie, au printemps de sa vie, marchait heureuse sur le chemin parsemé de pétales de roses de sa jeunesse. La malchance voulut qu’elle fut séduite par la force et l’expérience. Par incompréhension et ignorance elle a souhaité capter cette puissance pour devenir plus rapidement une femme accomplie et adulte.
De cette rencontre, elle n’a gardé qu’une salissure qui s’est infiltrée en elle comme une vague immonde et impure. Rongé par la pourriture, son corps ravagé lutte bec et ongles pour sortir du tas d’immondices de cette poubelle où son insouciance et l’ignorance l’ont plongée. L’angoisse et le dégoût expriment sa révolte qu’elle jette à la figure de l’intolérance qui prend si souvent le masque du silence.
Elle se bat pour nettoyer et assainir son enveloppe charnelle. Combattre l’anxiété et la solitude est désormais sa mission. Pour reprendre espoir, sortir victorieuse de cette défaite et gagner la guerre contre la déchéance, elle veut vivre de toute cette force qu’on ne lui a jamais donnée. Vivre, vivre. Elle n’est plus cette gamine, remplie d’innocence et de candeur, qu’un Casanova assassine.
Elle émerge des détritus, chargée de colère et d’espoir trithérapique. Bientôt, comme ces arbres aux squelettes dépouillés, affreusement mutilée par la souffrance, à son printemps, elle reprendra vie. Un magnifique habit de feuilles chatoyantes effacera ses horribles branches fantomatiques, loin des regards, la sève remontera et, à ses pieds les roses refleuriront. La route parsemée de pétales est toujours au même endroit. Il suffit qu’elle gagne la partie pour en reprendre le chemin.
Loustic
Séduction Indifférence Désillusion Abjection
Amour contagieux
Une gamine insouciante et gaie, au printemps de sa vie, marchait heureuse sur le chemin parsemé de pétales de roses de sa jeunesse. La malchance voulut qu’elle fut séduite par la force et l’expérience. Par incompréhension et ignorance elle a souhaité capter cette puissance pour devenir plus rapidement une femme accomplie et adulte.
De cette rencontre, elle n’a gardé qu’une salissure qui s’est infiltrée en elle comme une vague immonde et impure. Rongé par la pourriture, son corps ravagé lutte bec et ongles pour sortir du tas d’immondices de cette poubelle où son insouciance et l’ignorance l’ont plongée. L’angoisse et le dégoût expriment sa révolte qu’elle jette à la figure de l’intolérance qui prend si souvent le masque du silence.
Elle se bat pour nettoyer et assainir son enveloppe charnelle. Combattre l’anxiété et la solitude est désormais sa mission. Pour reprendre espoir, sortir victorieuse de cette défaite et gagner la guerre contre la déchéance, elle veut vivre de toute cette force qu’on ne lui a jamais donnée. Vivre, vivre. Elle n’est plus cette gamine, remplie d’innocence et de candeur, qu’un Casanova assassine.
Elle émerge des détritus, chargée de colère et d’espoir trithérapique. Bientôt, comme ces arbres aux squelettes dépouillés, affreusement mutilée par la souffrance, à son printemps, elle reprendra vie. Un magnifique habit de feuilles chatoyantes effacera ses horribles branches fantomatiques, loin des regards, la sève remontera et, à ses pieds les roses refleuriront. La route parsemée de pétales est toujours au même endroit. Il suffit qu’elle gagne la partie pour en reprendre le chemin.
Loustic