Criminels
Publié : 15 avril 2016, 12:32
Bonsoir,
Cela fait bien longtemps que je n'avais pas posté de récit sur spleen. J'ai un peu de temps libre en ce moment alors je le comble, pour moi ainsi que pour vous, en écrivant.
Vous le savez, lorsqu’une fille sage s'amuse, sans méfiance, avec les enfants de son âge jusqu'à franchir quelques limites, on lui reproche d'avoir commis un crime.
D'après eux une fille sage se doit de parler poliment.
D'après eux une fille sage, jamais, ne ment.
D'après eux une fille sage écoute de la musique classique ou des chansons de Renaud.
D'après eux une fille sage est discrète posée et ne dit pas un mot.
Tout cela semble entré dans les usages et pour ceux qui jugent, paraît juste.
Mais la fille sage étouffe dans ce carcan de sagesse et d’innocence, elle se noie en permanence.
Cette enfant souffre d'être la fille sage et ne voit dans son avenir que de mauvais présages.
Cette enfant pâtis d'être restreinte et souhaite, le plus rapidement possible, que son âme soit éteinte.
Cette enfant agonise et attend que son souvenir ne devienne, sur leurs joues, qu'une douce bise.
Mais sans issue, le chemin qu'elle désirait emprunter devient tout autre.
La jeune fille comme beaucoup d'autres demoiselles, décide de changer jusqu'à devenir la simplicité même, car l'effet de sa sagesse motivait sa détresse.
La fille sage devient une fille ordinaire voire éveillée et pétillante, mais jamais ne s'en vante.
Malgré cela, eux, n'acceptent pas ce changement.
Puis finalement se braquent, brusquement.
Telle une criminelle ils la perçoivent.
Alors de la saigner à blanc, ils se doivent.
Ils la corrigent, la reforment, la rabaissent, la détestent, la mutilent, la torturent, et enfin la tuent sous les critiques et les colibets.
Le corps épuisé, vidée de son âme et de sa réalité la jeune fille, de sa personnalité privée, devient, cette douce bise.
Cela fait bien longtemps que je n'avais pas posté de récit sur spleen. J'ai un peu de temps libre en ce moment alors je le comble, pour moi ainsi que pour vous, en écrivant.
Vous le savez, lorsqu’une fille sage s'amuse, sans méfiance, avec les enfants de son âge jusqu'à franchir quelques limites, on lui reproche d'avoir commis un crime.
D'après eux une fille sage se doit de parler poliment.
D'après eux une fille sage, jamais, ne ment.
D'après eux une fille sage écoute de la musique classique ou des chansons de Renaud.
D'après eux une fille sage est discrète posée et ne dit pas un mot.
Tout cela semble entré dans les usages et pour ceux qui jugent, paraît juste.
Mais la fille sage étouffe dans ce carcan de sagesse et d’innocence, elle se noie en permanence.
Cette enfant souffre d'être la fille sage et ne voit dans son avenir que de mauvais présages.
Cette enfant pâtis d'être restreinte et souhaite, le plus rapidement possible, que son âme soit éteinte.
Cette enfant agonise et attend que son souvenir ne devienne, sur leurs joues, qu'une douce bise.
Mais sans issue, le chemin qu'elle désirait emprunter devient tout autre.
La jeune fille comme beaucoup d'autres demoiselles, décide de changer jusqu'à devenir la simplicité même, car l'effet de sa sagesse motivait sa détresse.
La fille sage devient une fille ordinaire voire éveillée et pétillante, mais jamais ne s'en vante.
Malgré cela, eux, n'acceptent pas ce changement.
Puis finalement se braquent, brusquement.
Telle une criminelle ils la perçoivent.
Alors de la saigner à blanc, ils se doivent.
Ils la corrigent, la reforment, la rabaissent, la détestent, la mutilent, la torturent, et enfin la tuent sous les critiques et les colibets.
Le corps épuisé, vidée de son âme et de sa réalité la jeune fille, de sa personnalité privée, devient, cette douce bise.