Toi, ma vie (désonorisée)
Publié : 24 avril 2016, 16:19
Le mot de passe étant périmé, la page est inaccessible et je ne souhaite pas qu'elle soit mise à jour !
Toi, ma vie
Moi, je te le dis, tu sais ma Vie, je te porte en souffrant comme on supporte un tourment. Un peu comme on porte son enfant, avec tendresse et déchirement. Chacun peut en témoigner. Tu sais, ma Vie, tu me dois bien plus en amour et en joie que tu ne me donnes en ce moment. Ma Vie, champs de broussailles et d’orties aux chemins tellement impénétrables. S’il te plaît fait demain, du petit grain de sable que je suis aujourd’hui, une dune géante comme celle du Pyla.
Toi, cette Vie dont je ne sais à peu près rien, si ce n’est qu’on la vit comme elle vient. Qui s’écoule comme sable entre mes petites mains. Tu ne le devines pas, mais j’appréhende mes lendemains ! Ma Vie, que feras-tu avec moi demain ? Où seras-tu demain, dans quelle situation dans quelle destinée ? Ma Vie, écoute-moi, j’ai si peur que toute ma jeunesse, comme ça silencieusement, un matin ne disparaisse sans que rien je n’aie goûté, ni à la joie de vivre et ni au bonheur. Tu le sais, toi, ma Vie, je ne t’ai pas payée ou achetée, je ne t’ai pas cherchée, je ne t’ai même pas retenue. Tu m’as trouvée, et c’est toi qui t’es donnée avec l’amour égoïste d’une fille en mal d’aimer cherchant à tout prix quelqu’un pour s’identifier. Souviens-toi, j’ai même voulu nous séparer. Tu t’es accrochée si fort à moi, que me débarrasser de toi, maintenant, je ne le peux plus. Et mes amis croient trop en moi pour que je m’éloigne maintenant.
Je peux aujourd’hui m’installer dans tes bras, mais ne mets pas le feu partout pour brûler ce qui reste d’intrépide et de volontaire en moi, aide-moi ! Tu dis ce que tu veux, je ne suis pas fière de moi. Tu sais que je suis faible et solitaire, j’ai besoin de ta force et de ton espoir. Donne-moi la foi, pour une fois, la foi en toi la Vie. Ne me laisse pas me débattre, prends ma faiblesse pour la transformer en puissance et en robustesse, guide-moi vers des temps meilleurs. Porte-moi à bout de bras pour que j’atteigne un peu de félicité.
Ma Vie, maintenant je veux te serrer très, très fort dans mes bras, pour me réchauffer le corps un peu meurtri par tes tracas. Je te le dis, ma Vie, je veux te garder très longtemps, indéfiniment même. Je ne suis qu’une douce enfant, maintenant dure comme les galets d’une plage et tendre comme un Chamallow en même temps. Je suis peut-être une passante un peu trop solitaire, mais maintenant avec toi, nous sommes deux. Je tends mon être vers toi et tu ne m’abandonneras pas parce que tu le sais, ma Vie, désormais je crois en l’avenir et je crois en toi ma Vie.
Oui, je suis ta Vie. Puisque tu m’interpelles ainsi, toi, le but de mon existence, je vais tenter de répondre à tes interrogations. En premier lieu, j’apporte un démenti. Je ne t’ai pas cherchée, je ne me suis pas donnée, c’est ta maman qui m’a appelée, tu n’étais même pas née. « J’attends un joli bébé, il faut que tu veilles sur ce fruit tout juste semé que je vais abandonner. » J’ai obéi.
Connaissant un peu ton destin, j’ai jalousement veillé sur ton bonheur. Je t’ai comblée, consolée. J’étais fière de cette petite fille, superbe, gentille et douce. Quand de gros nuages sont venus nous assombrir. Étant ta Vie, je t’ai soutenue, protégée et bien plus encore. Tu as même essayé de m’échapper. Je t’ai pourtant serrée si fort contre moi, mais peu à peu tu glissais vers cet arc-en-ciel tellement désiré. J’ai serré encore plus en réunissant mes forces et en entourant mes bras autour de ta taille. Mais fin et gracieux ton corps a réussi à franchir le barrage de ta Vie. Affolée, ta Vie s’est cramponnée bien plus fort à toi, comme tu glissais encore. De désespoir, dans un affolement compréhensible, j’ai planté mes ongles pour te retenir.
Pardon, je suis ta vie et je t’ai fait mal, mais c’était pour te garder. Je ne regrette rien puisque tu as fini par t’abandonner, à bout de forces, l’arc-en-ciel s’est éteint et tu es restée avec moi. Oui, réchauffe-toi à moi, je suis ta Vie, je ne te veux aucun mal. Simplement retenir le sable de tes mains, en attendant que tu prennes la maîtrise de ton destin.
J’attends pleine d’espoir ce jour où tu seras grande, enfin une dame, seule maîtresse de ta destinée, tu me prendras par la main pour m’emmener vers cette liberté tant espérée. À ce moment-là, c’est toi qui me conduiras dans ces broussailles impénétrables où, pour toi, j’aurai dégagé de beaux chemins. Certes, il y aura des épines, je ne te le cache pas, mais pour chaque épine, au bout de la tige une rose fleurira. Le chemin de pétales de roses est là, tout près, il attend tes pieds délicats pour fouler ses senteurs délicieuses qui ne sont là que pour toi.
Prends-moi à bras le corps pour profiter de moi, ta Vie, comme il se doit ! J’aspire à être la Vie d’une jeune fille simple et sincère qui saura me conduire avec bienveillance sachant que je l’aiderai toujours à surmonter les moments les plus simples comme les plus compliqués. Si à nous deux, nous ne pouvons y suffire, nous demanderons une aide salvatrice à tous tes amis, tu sais qu’ils seront toujours présents pour toi.
Je suis ta Vie et je te suivrai partout où tu me mèneras. Au soleil, à l’ombre, à la chaleur, au froid partout je serai là et même si ma puissance est limitée, qu’importe, ta Vie est à toi.
Il n’y a qu’un seul endroit où nous n’irons jamais toi et moi, comme tu seras vieille, tu auras du mal à me traîner avec toi. Moi, ta Vie, même âgée, derrière l’arc-en-ciel, je ne peux pas y aller.
Liza
Toi, ma vie
Moi, je te le dis, tu sais ma Vie, je te porte en souffrant comme on supporte un tourment. Un peu comme on porte son enfant, avec tendresse et déchirement. Chacun peut en témoigner. Tu sais, ma Vie, tu me dois bien plus en amour et en joie que tu ne me donnes en ce moment. Ma Vie, champs de broussailles et d’orties aux chemins tellement impénétrables. S’il te plaît fait demain, du petit grain de sable que je suis aujourd’hui, une dune géante comme celle du Pyla.
Toi, cette Vie dont je ne sais à peu près rien, si ce n’est qu’on la vit comme elle vient. Qui s’écoule comme sable entre mes petites mains. Tu ne le devines pas, mais j’appréhende mes lendemains ! Ma Vie, que feras-tu avec moi demain ? Où seras-tu demain, dans quelle situation dans quelle destinée ? Ma Vie, écoute-moi, j’ai si peur que toute ma jeunesse, comme ça silencieusement, un matin ne disparaisse sans que rien je n’aie goûté, ni à la joie de vivre et ni au bonheur. Tu le sais, toi, ma Vie, je ne t’ai pas payée ou achetée, je ne t’ai pas cherchée, je ne t’ai même pas retenue. Tu m’as trouvée, et c’est toi qui t’es donnée avec l’amour égoïste d’une fille en mal d’aimer cherchant à tout prix quelqu’un pour s’identifier. Souviens-toi, j’ai même voulu nous séparer. Tu t’es accrochée si fort à moi, que me débarrasser de toi, maintenant, je ne le peux plus. Et mes amis croient trop en moi pour que je m’éloigne maintenant.
Je peux aujourd’hui m’installer dans tes bras, mais ne mets pas le feu partout pour brûler ce qui reste d’intrépide et de volontaire en moi, aide-moi ! Tu dis ce que tu veux, je ne suis pas fière de moi. Tu sais que je suis faible et solitaire, j’ai besoin de ta force et de ton espoir. Donne-moi la foi, pour une fois, la foi en toi la Vie. Ne me laisse pas me débattre, prends ma faiblesse pour la transformer en puissance et en robustesse, guide-moi vers des temps meilleurs. Porte-moi à bout de bras pour que j’atteigne un peu de félicité.
Ma Vie, maintenant je veux te serrer très, très fort dans mes bras, pour me réchauffer le corps un peu meurtri par tes tracas. Je te le dis, ma Vie, je veux te garder très longtemps, indéfiniment même. Je ne suis qu’une douce enfant, maintenant dure comme les galets d’une plage et tendre comme un Chamallow en même temps. Je suis peut-être une passante un peu trop solitaire, mais maintenant avec toi, nous sommes deux. Je tends mon être vers toi et tu ne m’abandonneras pas parce que tu le sais, ma Vie, désormais je crois en l’avenir et je crois en toi ma Vie.
Oui, je suis ta Vie. Puisque tu m’interpelles ainsi, toi, le but de mon existence, je vais tenter de répondre à tes interrogations. En premier lieu, j’apporte un démenti. Je ne t’ai pas cherchée, je ne me suis pas donnée, c’est ta maman qui m’a appelée, tu n’étais même pas née. « J’attends un joli bébé, il faut que tu veilles sur ce fruit tout juste semé que je vais abandonner. » J’ai obéi.
Connaissant un peu ton destin, j’ai jalousement veillé sur ton bonheur. Je t’ai comblée, consolée. J’étais fière de cette petite fille, superbe, gentille et douce. Quand de gros nuages sont venus nous assombrir. Étant ta Vie, je t’ai soutenue, protégée et bien plus encore. Tu as même essayé de m’échapper. Je t’ai pourtant serrée si fort contre moi, mais peu à peu tu glissais vers cet arc-en-ciel tellement désiré. J’ai serré encore plus en réunissant mes forces et en entourant mes bras autour de ta taille. Mais fin et gracieux ton corps a réussi à franchir le barrage de ta Vie. Affolée, ta Vie s’est cramponnée bien plus fort à toi, comme tu glissais encore. De désespoir, dans un affolement compréhensible, j’ai planté mes ongles pour te retenir.
Pardon, je suis ta vie et je t’ai fait mal, mais c’était pour te garder. Je ne regrette rien puisque tu as fini par t’abandonner, à bout de forces, l’arc-en-ciel s’est éteint et tu es restée avec moi. Oui, réchauffe-toi à moi, je suis ta Vie, je ne te veux aucun mal. Simplement retenir le sable de tes mains, en attendant que tu prennes la maîtrise de ton destin.
J’attends pleine d’espoir ce jour où tu seras grande, enfin une dame, seule maîtresse de ta destinée, tu me prendras par la main pour m’emmener vers cette liberté tant espérée. À ce moment-là, c’est toi qui me conduiras dans ces broussailles impénétrables où, pour toi, j’aurai dégagé de beaux chemins. Certes, il y aura des épines, je ne te le cache pas, mais pour chaque épine, au bout de la tige une rose fleurira. Le chemin de pétales de roses est là, tout près, il attend tes pieds délicats pour fouler ses senteurs délicieuses qui ne sont là que pour toi.
Prends-moi à bras le corps pour profiter de moi, ta Vie, comme il se doit ! J’aspire à être la Vie d’une jeune fille simple et sincère qui saura me conduire avec bienveillance sachant que je l’aiderai toujours à surmonter les moments les plus simples comme les plus compliqués. Si à nous deux, nous ne pouvons y suffire, nous demanderons une aide salvatrice à tous tes amis, tu sais qu’ils seront toujours présents pour toi.
Je suis ta Vie et je te suivrai partout où tu me mèneras. Au soleil, à l’ombre, à la chaleur, au froid partout je serai là et même si ma puissance est limitée, qu’importe, ta Vie est à toi.
Il n’y a qu’un seul endroit où nous n’irons jamais toi et moi, comme tu seras vieille, tu auras du mal à me traîner avec toi. Moi, ta Vie, même âgée, derrière l’arc-en-ciel, je ne peux pas y aller.
Liza