Le Spleen de Paris

Qu’on me donne une échelle aux barreaux arc-en-ciel
Pour grimper dans la nuit et voler les étoiles !
Qu’on me donne une épée pour déchirer le voile
Des brumes de l’esprit qui rongent l’essentiel !

Qu’on me donne une plume à l’encre des comètes
Pour graver dans ton cœur des versets féeriques !
Et qu’on me donne enfin la formule magique
Qui donna la parole au premier des poètes !

Je fendrai le chemin qui mène au firmament
Et peindrai dans les cieux les aimables tourments
Qui pimentent la vie de saveurs enivrantes.

J’y puiserai le goût de chanter l’univers
Et d’offrir les secrets qu’on ne conte qu’en vers.
J’en proclame aujourd’hui la promesse vivante.

J'aime beaucoup.

« J’y puiserai le goût de chanter l’univers
Et d’offrir les secrets qu’on ne conte qu’en vers. »

Je sais, c'est bizarre « féerique » se contente d'un seul accent, malgré « féérie » plus égoïste qui en prend deux. Il faut se faire aux contradictions de notre français. À moins que le mot fasse partie de ceux « réformés », cela fait comme bon pour la casse non ? et... sans changer la taille !