De strate en strate...
Publié : 14 juin 2016, 23:25
Mercredi matin vers dix heures, en attendant le psy qui devait arriver par la navette orbitale, j'ai regardé un vieux documentaire sur une nouvelle chaîne. Des images de sites archéologiques maya, avec de vieilles photos sépia des années 1930-40 qui dans ce qui semblait être un sursaut électrique de la télé m'ont donné la vision de ces mêmes archéologues avec leurs casques coloniaux derrière leurs brouettes chargées de terre gravissant des talus, ou travaillant près du sol pour extraire des pièces. Mais là tout était momifié : les brouettes, ceux qui les tenaient, ceux qui nettoyaient les objets que leurs collègues venaient d'exhumer... comme s'ils avaient tous été figés pour l'éternité au même instant par un événement imprévu et accidentel, et découverts par une autre expédition quelques dizaines de siècles plus tard, par d'autres archéologues, lointains descendants de leurs arrières-arrières progénitures, longtemps après la catastrophe qui les a vitrifiés, et encore après d'autres catastrophes qui ont suivi..
Pour arriver à essayer de déchiffrer quelque indice de cette curieuse situation, on a fait appel au fameux médecin-psychologue-chercheur et auteur de la théorie onirique et des techniques dérivées, qui porte un nom à consonance asiatique, mongole plus précisément : le docteur Plätzkhöl. Sur le site on trouve une voie ferrée démantelée, avec des arbustes et des herbes sauvages qui ont poussé anarchiquement de chaque côté des rails, maintenant bien rouillées, encore en place par endroits. La voie traverse ce qui était jadis le quartier d'affaires de La Défense, situé aux abords de l'ancienne capitale parisienne, prétendent certains documents, non encore validés à ce jour. Les équipes de télévision ont du mal à trouver un chemin dans les enchevêtrements et les décombres de toutes sortes.
Quartier jadis recherché à ce que certains avancent, avec ces très hauts immeubles dont certains sont encore presque intacts, et d'autres largement entamés par la fatigue, avec de gros cubes de vide baillant sur plusieurs étages au travers des structures ravagées. Il y a un petit vent, qui dirait-on fait l'effort de ne pas forcer, de crainte de faire vaciller l'un de ces édifices au béton devenu trop poreux et fragilisé par la rouille des structures. Les buissons et les feuilles bougent à peine de temps en temps. La voie ferrée n'est pas doublée d'une autre, c'est la seule. Contrairement à l'ancienne ligne de métro, elle se trouve à l'air libre. Elle tranche implacablement le quartier en deux parties, comme l'aurait fait un énorme couteau de boucher, en laissant de chaque côté des groupes d'immeubles vides et sales où prolifère en tous sens une luxuriance de grands arbres et de lianes.
C'était ici même, sur l'ancien site, que les promoteurs avaient choisi de "reconstruire" La Défense, presque en totalité. Mais c'était avant l'apparition de la PBV, la "petite brique vivante", qui donne la possibilité aux constructions de se développer par elles-mêmes, sans intervention humaine. La brique nouvelle avait été mise au point par les chercheurs en architecture pour se développer sur le même processus que la cellule vivante du corps humain.
La voix du présentateur de la télé annonçait que le mystère restait entier, personne ne pouvait expliquer pourquoi ou même comment le quartier de La Défense avait été reconstruit en plein coeur de la cordillière des Andes, non à l'identique mais dans un état de décomposition avancée.
Cependant, les interprétations allaient bon train, notamment celle du Dr Plätzkhöl...
Pour arriver à essayer de déchiffrer quelque indice de cette curieuse situation, on a fait appel au fameux médecin-psychologue-chercheur et auteur de la théorie onirique et des techniques dérivées, qui porte un nom à consonance asiatique, mongole plus précisément : le docteur Plätzkhöl. Sur le site on trouve une voie ferrée démantelée, avec des arbustes et des herbes sauvages qui ont poussé anarchiquement de chaque côté des rails, maintenant bien rouillées, encore en place par endroits. La voie traverse ce qui était jadis le quartier d'affaires de La Défense, situé aux abords de l'ancienne capitale parisienne, prétendent certains documents, non encore validés à ce jour. Les équipes de télévision ont du mal à trouver un chemin dans les enchevêtrements et les décombres de toutes sortes.
Quartier jadis recherché à ce que certains avancent, avec ces très hauts immeubles dont certains sont encore presque intacts, et d'autres largement entamés par la fatigue, avec de gros cubes de vide baillant sur plusieurs étages au travers des structures ravagées. Il y a un petit vent, qui dirait-on fait l'effort de ne pas forcer, de crainte de faire vaciller l'un de ces édifices au béton devenu trop poreux et fragilisé par la rouille des structures. Les buissons et les feuilles bougent à peine de temps en temps. La voie ferrée n'est pas doublée d'une autre, c'est la seule. Contrairement à l'ancienne ligne de métro, elle se trouve à l'air libre. Elle tranche implacablement le quartier en deux parties, comme l'aurait fait un énorme couteau de boucher, en laissant de chaque côté des groupes d'immeubles vides et sales où prolifère en tous sens une luxuriance de grands arbres et de lianes.
C'était ici même, sur l'ancien site, que les promoteurs avaient choisi de "reconstruire" La Défense, presque en totalité. Mais c'était avant l'apparition de la PBV, la "petite brique vivante", qui donne la possibilité aux constructions de se développer par elles-mêmes, sans intervention humaine. La brique nouvelle avait été mise au point par les chercheurs en architecture pour se développer sur le même processus que la cellule vivante du corps humain.
La voix du présentateur de la télé annonçait que le mystère restait entier, personne ne pouvait expliquer pourquoi ou même comment le quartier de La Défense avait été reconstruit en plein coeur de la cordillière des Andes, non à l'identique mais dans un état de décomposition avancée.
Cependant, les interprétations allaient bon train, notamment celle du Dr Plätzkhöl...
