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Publié : 20 juin 2016, 15:49
Femme de la nuit
Femme de la nuit, donnant dans la tendresse et la douceur. Aimant les sentiments et le romantisme. Bien cultivée, capable de faire bonne figure dans toutes les situations, publiques ou privées. Pas trop sélective acceptant nouvelles et anciennes expressions. Ouverte à la créativité et aux nouveautés, sans pour autant négliger les anciennes pratiques. Fière et tendue, parfois dure avec un partenaire peu motivé ou fainéant. Exigeante sur chaque phase, tant celle d’avant que celle de derrière qui doivent s’inscrire dans la cohérence de l’action.
Cherche partenaire pour un travail en commun. L’âge ou la région ne compte pas, dix ou quatre-vingt-dix ans n’a aucune importance. Savoir manier la plume et vider l’encrier suffira. Il devra être facile à vivre, posséder une bonne culture générale, savoir attendrir d’une attention légère et pouvoir mettre en valeur des endroits ignorés. Traiter chaque avancée d’une manière différente, pour en faire une nouveauté. S’aventurer, défendre des positions inédites mais compréhensibles par tous les pratiquants. Parfois, il faudra resucer un ancien coup de plume pour le présenter sous un angle différent afin de lui donner un débouché insolite. Un travail délicat où chaque partenaire est intimement lié à l’action. L’étude de certains enchaînements pour rendre les actions cohérentes prendra du temps, mais la durée est un atout lorsqu’il y a le plaisir.
Si personne ne se présente, peu importe, avec mes deux petites mains, je finirai toute seule. Je me mettrai à l’ouvrage, sur la table, jusqu’à ce que, sous mes doigts, surgisse cet instant miraculeux, cette explosion finale : écrire le mot fin.
Dommage, comme un combat singulier, une histoire écrite à quatre mains est plus riche et plus attirante. L’écriture solitaire manque de charme, avec seulement deux mains la littérature y perd un jus salutaire.
L
Femme de la nuit, donnant dans la tendresse et la douceur. Aimant les sentiments et le romantisme. Bien cultivée, capable de faire bonne figure dans toutes les situations, publiques ou privées. Pas trop sélective acceptant nouvelles et anciennes expressions. Ouverte à la créativité et aux nouveautés, sans pour autant négliger les anciennes pratiques. Fière et tendue, parfois dure avec un partenaire peu motivé ou fainéant. Exigeante sur chaque phase, tant celle d’avant que celle de derrière qui doivent s’inscrire dans la cohérence de l’action.
Cherche partenaire pour un travail en commun. L’âge ou la région ne compte pas, dix ou quatre-vingt-dix ans n’a aucune importance. Savoir manier la plume et vider l’encrier suffira. Il devra être facile à vivre, posséder une bonne culture générale, savoir attendrir d’une attention légère et pouvoir mettre en valeur des endroits ignorés. Traiter chaque avancée d’une manière différente, pour en faire une nouveauté. S’aventurer, défendre des positions inédites mais compréhensibles par tous les pratiquants. Parfois, il faudra resucer un ancien coup de plume pour le présenter sous un angle différent afin de lui donner un débouché insolite. Un travail délicat où chaque partenaire est intimement lié à l’action. L’étude de certains enchaînements pour rendre les actions cohérentes prendra du temps, mais la durée est un atout lorsqu’il y a le plaisir.
Si personne ne se présente, peu importe, avec mes deux petites mains, je finirai toute seule. Je me mettrai à l’ouvrage, sur la table, jusqu’à ce que, sous mes doigts, surgisse cet instant miraculeux, cette explosion finale : écrire le mot fin.
Dommage, comme un combat singulier, une histoire écrite à quatre mains est plus riche et plus attirante. L’écriture solitaire manque de charme, avec seulement deux mains la littérature y perd un jus salutaire.
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