Déménagement
Publié : 08 juillet 2016, 21:33
Bonsoir,
Je vous prie de m'excuser pour toutes ces absences à n'en plus finir. J'ai été très occupée après le brevet et vous comprendrez dans ce très court récit pourquoi. Je tiens aussi à vous dire que j'ai été reçue -après un long parcours jalonné de désespoir, de surprises et de joie- en classe abibac !
Place à ce court récit qui en dit pourtant long sur mon état d'esprit lors du déménagement.
C'était le début de la fin.
Les armoires, les placards et les tiroirs se vidaient.
Les souvenirs eux, restaient dans la maison, comme gravés dans le sol, jusqu'au plafond.
Ma chambre, petite et qui me paraissait autrefois joyeuse pâlissait à vue d'œil, faisant ainsi couler des miens de nombreuses larmes.
Les poussières volaient dans l'air, comme des soupirs, des larmes ou des sourires d'il y a dix ans resurgiraient du coin des étagères.
Malade, je me penchai à la fenêtre.
Le paysage devant moi me criait que c'était la dernière fois.
La dernière fois que je le voyais dans cet état. Cette conception parfaite, avec ce premier plan là et cet arrière plan là. Jamais plus je ne le verrai comme cela.
Et moi je ne parlais plus, maman demandait si ça allait, je répondais oui, fatiguée.
Puis nous sommes partis.
Je vous prie de m'excuser pour toutes ces absences à n'en plus finir. J'ai été très occupée après le brevet et vous comprendrez dans ce très court récit pourquoi. Je tiens aussi à vous dire que j'ai été reçue -après un long parcours jalonné de désespoir, de surprises et de joie- en classe abibac !
Place à ce court récit qui en dit pourtant long sur mon état d'esprit lors du déménagement.
C'était le début de la fin.
Les armoires, les placards et les tiroirs se vidaient.
Les souvenirs eux, restaient dans la maison, comme gravés dans le sol, jusqu'au plafond.
Ma chambre, petite et qui me paraissait autrefois joyeuse pâlissait à vue d'œil, faisant ainsi couler des miens de nombreuses larmes.
Les poussières volaient dans l'air, comme des soupirs, des larmes ou des sourires d'il y a dix ans resurgiraient du coin des étagères.
Malade, je me penchai à la fenêtre.
Le paysage devant moi me criait que c'était la dernière fois.
La dernière fois que je le voyais dans cet état. Cette conception parfaite, avec ce premier plan là et cet arrière plan là. Jamais plus je ne le verrai comme cela.
Et moi je ne parlais plus, maman demandait si ça allait, je répondais oui, fatiguée.
Puis nous sommes partis.