Voyage
Publié : 28 juillet 2016, 14:59
Vingt-cinq minutes de voyage, juste le temps d'écrire une bêtise.
Voyage
Regarde, mes bras ont juste la taille et la forme qu’il faut pour t’enlacer. J’aime sentir ta respiration contre moi, au creux de mon épaule. Prendre ton visage entre mes mains, promener les doigts dans tes cheveux. Je ne suis pas du genre à me sauver l’étreinte à peine consommée. J’aime sentir ta peau, presque nue, sur la mienne transmettant une chaleur nouvelle à mon corps ému. J’aime te regarder, allongée, décoiffée, apaisée, adoucie, alanguie, lascive. Me serrer contre toi et, dans une respiration commune exhaler un soupir de bien-être. Sans un mot, nous succombons à l’envie d’un second enlacement, plus calme, plus doux, long jusqu’à l’épuisement, la faiblesse, un moment presque condamnable, un abus de tendresse. Assoiffée, je te sens détendue pour affronter ce moment attendu. Tu es si jolie essoufflée, assouvie, possédée, oppressée, fatiguée. Ton corps serré contre le mien, j’atteins la félicité. Ne dis rien, reste dans mes bras, tout contre moi. Aide-moi à respirer, à peindre mon avenir d’espérance, ton abandon me délivre. Te sentir près de moi égale tous les bonheurs au monde.
Je sursaute, un coup d’avertisseur, un grondement plus sourd, j’ouvre brutalement les yeux sur un noir bruyant. À peine revenu de ma surprise, un jour éblouissant m’inonde. Acagnardé dans le coin fenêtre du wagon, d’un mouvement gauche, j’écarte les pans du rideau pare-soleil. Sur la banquette en face, l’objet de mon rêve est toujours là, belle plus qu’il n’est permis. Son livre est baissé, elle me regarde un sourire amusé aux coins des lèvres. En m'inondant de lumière, la fin du tunnel me délivre d'une sieste digestive, d'un instant de merveille. Ai-je parlé d’elle dans mon délire ? Vas ma belle, je te souhaite de trouver au fond de tes draps, celui qui saura te murmurer tout cela, aussi bien que moi.
Liza
Voyage
Regarde, mes bras ont juste la taille et la forme qu’il faut pour t’enlacer. J’aime sentir ta respiration contre moi, au creux de mon épaule. Prendre ton visage entre mes mains, promener les doigts dans tes cheveux. Je ne suis pas du genre à me sauver l’étreinte à peine consommée. J’aime sentir ta peau, presque nue, sur la mienne transmettant une chaleur nouvelle à mon corps ému. J’aime te regarder, allongée, décoiffée, apaisée, adoucie, alanguie, lascive. Me serrer contre toi et, dans une respiration commune exhaler un soupir de bien-être. Sans un mot, nous succombons à l’envie d’un second enlacement, plus calme, plus doux, long jusqu’à l’épuisement, la faiblesse, un moment presque condamnable, un abus de tendresse. Assoiffée, je te sens détendue pour affronter ce moment attendu. Tu es si jolie essoufflée, assouvie, possédée, oppressée, fatiguée. Ton corps serré contre le mien, j’atteins la félicité. Ne dis rien, reste dans mes bras, tout contre moi. Aide-moi à respirer, à peindre mon avenir d’espérance, ton abandon me délivre. Te sentir près de moi égale tous les bonheurs au monde.
Je sursaute, un coup d’avertisseur, un grondement plus sourd, j’ouvre brutalement les yeux sur un noir bruyant. À peine revenu de ma surprise, un jour éblouissant m’inonde. Acagnardé dans le coin fenêtre du wagon, d’un mouvement gauche, j’écarte les pans du rideau pare-soleil. Sur la banquette en face, l’objet de mon rêve est toujours là, belle plus qu’il n’est permis. Son livre est baissé, elle me regarde un sourire amusé aux coins des lèvres. En m'inondant de lumière, la fin du tunnel me délivre d'une sieste digestive, d'un instant de merveille. Ai-je parlé d’elle dans mon délire ? Vas ma belle, je te souhaite de trouver au fond de tes draps, celui qui saura te murmurer tout cela, aussi bien que moi.
Liza