Le Spleen de Paris

Aider, je ne sais pas. Donner un avis, je puis. (c'est le syndrome Star Wars, je parle comme Yoda)

Déjà, dans l'ensemble, on trouve dans ton poème une bonne musicalité. Tu as choisi d'user de la répétition mais je trouve ton poème un peu long pour ce genre incantatoire. C'est aussi un genre très prisé par les apprentis poètes, sans doute parce que c'est un cadre rassurant, qui permet de s'exercer.
Mais ce que j'ai préféré, c'est ce qui n'est pas répétitif :

Que m’importe les mers et leurs vagues d’acier,
De mon âme indomptée tu as la clef.

Que m’importe l’hiver blanchissant tes crins,
Du printemps de mon cœur tu as l’écrin.

Puisque l’été dans tes doux yeux frissonne.

(dommage le vers précédent pêche un peu au niveau du sens)

Mes goules et mes stryges montent des précipices.

Ignore donc cette pluie qui les feuilles déchire, ----> Ignore donc cette pluie que les feuilles déchirent,

Il y a de l'envie et de l'inspiration, ça manque encore de maîtrise et de pratique. Il faut que tu prennes de la bouteille en lisant de la poésie. Mais je compte sur toi

Belle utilisation de l'anaphore ! C'est vrai que c'est un peu long par contre. C'est plein de sensibilité en tout cas.