Où c'est
Publié : 16 août 2016, 18:13
Où c’est
Qui a promu cette idée folle : housser les couettes ? Je parierai pour un Scandinave qui n’a jamais fait son lit. Une couette deux quarante par deux vingt, une housse repassée et pliée de trente sur trente paraissent incompatibles. La housse déployée, faut trouver l’entrée, un rabat, comme un oreiller, penses-tu ! Je finis par dénicher où l’enfiler. Les coins de la couette en main je m’enfonce dans la housse pour les superposer. Faut pas être claustrophobe, c'est coton, un vrai tunnel ce sac.
Enfin, la partie est gagnée !
Penses-tu, le tissu est dedans, la plume fait la queue à l’entrée. La cousette est mal plumée, sur les deux vingt de largeur, seule une moitié est ouverte. Je lâche un coin et pousse l’embonpoint avec la main. Le duvet de canard résiste, de canards sauvages oui ! et encore, le chasseur a dû les ratés, ils ne sont pas morts, la plume résiste encore. Une vraie bataille pour pousser le duvet, poignée par poignée. Enfin, ça y est, la couette est houssée.
Ouf, c’est fini !
Tu ne vas pas le croire, j’ai une gaufre étalée sur mon lit. Je suis déçue, ce n’est que creux et bosses. Les canards sont disséminés dans la basse-cour. Qu’importe, je la prends par les coin-coin et je la secoue. Effrayés les duvets se rassemblent et font bloc contre l’étalement, je recommence avec moins de vigueur en caressant tendrement les canards pour qu’ils se dispersent sagement dans l’enclos.
Tu as vu juste ! à force de combattre j’ai gagné une chaleur régulière et bien repartie pour des nuits calmes et sereines. Lorsque l’on parle de faire son lit ici ou là, je n’imaginais pas un tel combat.
Comme on arrange sa paillasse on se couche. Au prochain changement, je laisse le drap du dessous au placard, c’est moi qui me glisse dans la housse, nettement plus facile et je tire la couette sur moi, c’est simple et c’est du pareil au même.
Liza
Qui a promu cette idée folle : housser les couettes ? Je parierai pour un Scandinave qui n’a jamais fait son lit. Une couette deux quarante par deux vingt, une housse repassée et pliée de trente sur trente paraissent incompatibles. La housse déployée, faut trouver l’entrée, un rabat, comme un oreiller, penses-tu ! Je finis par dénicher où l’enfiler. Les coins de la couette en main je m’enfonce dans la housse pour les superposer. Faut pas être claustrophobe, c'est coton, un vrai tunnel ce sac.
Enfin, la partie est gagnée !
Penses-tu, le tissu est dedans, la plume fait la queue à l’entrée. La cousette est mal plumée, sur les deux vingt de largeur, seule une moitié est ouverte. Je lâche un coin et pousse l’embonpoint avec la main. Le duvet de canard résiste, de canards sauvages oui ! et encore, le chasseur a dû les ratés, ils ne sont pas morts, la plume résiste encore. Une vraie bataille pour pousser le duvet, poignée par poignée. Enfin, ça y est, la couette est houssée.
Ouf, c’est fini !
Tu ne vas pas le croire, j’ai une gaufre étalée sur mon lit. Je suis déçue, ce n’est que creux et bosses. Les canards sont disséminés dans la basse-cour. Qu’importe, je la prends par les coin-coin et je la secoue. Effrayés les duvets se rassemblent et font bloc contre l’étalement, je recommence avec moins de vigueur en caressant tendrement les canards pour qu’ils se dispersent sagement dans l’enclos.
Tu as vu juste ! à force de combattre j’ai gagné une chaleur régulière et bien repartie pour des nuits calmes et sereines. Lorsque l’on parle de faire son lit ici ou là, je n’imaginais pas un tel combat.
Comme on arrange sa paillasse on se couche. Au prochain changement, je laisse le drap du dessous au placard, c’est moi qui me glisse dans la housse, nettement plus facile et je tire la couette sur moi, c’est simple et c’est du pareil au même.
Liza