En cuisine
Publié : 18 août 2016, 18:27
Une tarte
Pour la fêter le début des vacances je me suis chargée de préparer le dessert. Tout simple, une tarte aux prunes. Je tâte chaque prune pour m’assurer de sa fermeté en éliminant les molles suspectes de vieillesse. Ensuite, je retire la queue et les partage en deux pour retirer les noyaux. Je prépare la pâte cent quatre-vingt-dix grammes de farine, la moitié d’un verre d’eau un peu de sel. Ma pâte était bizarre elle collait au rouleau plus que d’habitude. J’ai réussi à l’étaler dans le moule.
« Trente grammes » annonce la balance pour le sucre, la même chose pour la poudre d’amande. Les demi-prunes rangées côte à côte, je saupoudre avec la poudre d’amande. J’enfourne le tout. Deux cents degrés clame le programmateur, j’appuie plusieurs fois sur temps de cuisson jusqu’à entendre trente minutes.
Eh voilà ma tarte est faite, elle sera excellente dis-tu ?
C’est mal connaître les malheurs de Liza. L’erreur est digitale, comme une idiote j’ai fait confiance à mes doigts. J'ai inversé les proportions en mettant cent quatre-vingt-dix grammes de sucre glace dans la pâte et trente grammes de farine dans le fond. Sucre glace ou farine au toucher… désormais je tâte et je goûte.
Vous n’allez pas le croire ! Ce curieux mélange ressemblant à du nougat s’est avéré délicieux. Tous les ingrédients y étaient, non ?
Rôti
La semaine dernière réunion de famille, je me charge du plat de résistance, j’aime la cuisine, les odeurs et la fierté de me vanter « C’est moi qui l’ai fait » ! Simple, un beau rôti de cochon. J’épluche les patates à l’économe pour éviter de me couper. Un plat en terre, je le mesure en posant ma main poignet à l’équerre (vingt cm) dans le fond, plus l’autre main en travers (neuf cm), trente en gros, trop juste, je choisis celui du dessous, plus grand.
Je le tapisse d’aluminium pour réfléchir la chaleur paraît-il. Je dispose le rôti au milieu, le dessus enduit au beurre, j’arrange les patates. Chacune entourée d’une tranche de jambon cru et soigneusement enveloppée dans une papillote aluminium pour ralentir leur cuisson. Un peu d’eau dans le fond, c’est prêt, j’enfourne. Le four à chaleur tournante ne dessèche pas les rôtis. Comme la tarte, deux cents degrés, temps de cuisson, presque deux kilos, « temps de cuisson huit cents minutes » annonce le programmateur. Raté, je recommence « temps de cuisson quatre vingt minutes », c’est bon. Je file dans ma chambre écrire mes bêtises.
On s’est régalés ! Oui, avec deux kilos et demi de choucroute surgelée passés au micro-ondes !
Eh alors Liza ?
Liza, Liza, pourquoi toujours Liza, le rôti de porc m’a joué un tour de cochon, c’est tout ! Une fois reprogrammé la bonne durée, je n’ai pas appuyé sur Démarrer la cuisson.
La famille partie nous avons mangé sur place en alternance du cochon et du porc toute la semaine ! Nous n'allions pas l'emporter, même pour du cochon, nous aurions dû payer le port !
Lorsque je le dis, personne ne me crois : l’aventure nous guette partout.
Liza
Pour la fêter le début des vacances je me suis chargée de préparer le dessert. Tout simple, une tarte aux prunes. Je tâte chaque prune pour m’assurer de sa fermeté en éliminant les molles suspectes de vieillesse. Ensuite, je retire la queue et les partage en deux pour retirer les noyaux. Je prépare la pâte cent quatre-vingt-dix grammes de farine, la moitié d’un verre d’eau un peu de sel. Ma pâte était bizarre elle collait au rouleau plus que d’habitude. J’ai réussi à l’étaler dans le moule.
« Trente grammes » annonce la balance pour le sucre, la même chose pour la poudre d’amande. Les demi-prunes rangées côte à côte, je saupoudre avec la poudre d’amande. J’enfourne le tout. Deux cents degrés clame le programmateur, j’appuie plusieurs fois sur temps de cuisson jusqu’à entendre trente minutes.
Eh voilà ma tarte est faite, elle sera excellente dis-tu ?
C’est mal connaître les malheurs de Liza. L’erreur est digitale, comme une idiote j’ai fait confiance à mes doigts. J'ai inversé les proportions en mettant cent quatre-vingt-dix grammes de sucre glace dans la pâte et trente grammes de farine dans le fond. Sucre glace ou farine au toucher… désormais je tâte et je goûte.
Vous n’allez pas le croire ! Ce curieux mélange ressemblant à du nougat s’est avéré délicieux. Tous les ingrédients y étaient, non ?
Rôti
La semaine dernière réunion de famille, je me charge du plat de résistance, j’aime la cuisine, les odeurs et la fierté de me vanter « C’est moi qui l’ai fait » ! Simple, un beau rôti de cochon. J’épluche les patates à l’économe pour éviter de me couper. Un plat en terre, je le mesure en posant ma main poignet à l’équerre (vingt cm) dans le fond, plus l’autre main en travers (neuf cm), trente en gros, trop juste, je choisis celui du dessous, plus grand.
Je le tapisse d’aluminium pour réfléchir la chaleur paraît-il. Je dispose le rôti au milieu, le dessus enduit au beurre, j’arrange les patates. Chacune entourée d’une tranche de jambon cru et soigneusement enveloppée dans une papillote aluminium pour ralentir leur cuisson. Un peu d’eau dans le fond, c’est prêt, j’enfourne. Le four à chaleur tournante ne dessèche pas les rôtis. Comme la tarte, deux cents degrés, temps de cuisson, presque deux kilos, « temps de cuisson huit cents minutes » annonce le programmateur. Raté, je recommence « temps de cuisson quatre vingt minutes », c’est bon. Je file dans ma chambre écrire mes bêtises.
On s’est régalés ! Oui, avec deux kilos et demi de choucroute surgelée passés au micro-ondes !
Eh alors Liza ?
Liza, Liza, pourquoi toujours Liza, le rôti de porc m’a joué un tour de cochon, c’est tout ! Une fois reprogrammé la bonne durée, je n’ai pas appuyé sur Démarrer la cuisson.
La famille partie nous avons mangé sur place en alternance du cochon et du porc toute la semaine ! Nous n'allions pas l'emporter, même pour du cochon, nous aurions dû payer le port !
Lorsque je le dis, personne ne me crois : l’aventure nous guette partout.
Liza