Le Spleen de Paris

Belle tranche de ce qui peut arriver tous les jours à une fille face à son quotidien.

Quelques S en trop ou en moins, à force lire vous ne voyez plus. J'ai un avantage, je ne lis pas

Pas mal du tout, bravo ! Ca t'est vraiment arrivé ? (ça, c'est la question bête qui prouve la qualité du texte)

Tu utilises (presque) une expression inventée par ma mère en 1958 : « avoir les yeux comme des capotes de fiacre ».

J'aime bien aussi : « maquillée comme une rame de RER ». « J’ai l’air d’un raton laveur. » C'est de toi toutes ces perles ? Ou alors, tout le monde parle comme ça ou c'est moi qui ne suis plus dans le coup ?

Je n'aimerais pas être une fille. Est-ce que tous les hommes sont aussi lourds ? Je suis impatient, nerveux, coléreux et dominateur : je crois que je ne pourrais pas supporter, je leur enverrais tout de suite mon pied dans la tronche...

La gent !
Tu m'as bien fait rire, mais je ne savais pas qu'il était humainement possible d'avoir autant de mésaventures en une journée
J'ai moins ri pour le connard du parc, c'est navrant de voir qu'être une femme et simplement par ce fait signifie évoluer dans une jungle hostile.

La gent !

Tu n'y arriveras pas, c'est une têtue. Laisse, laisse, c'est une langue vivante.

Même client, même programme.

Je commence par les primeurs ou nouveautés (une catégorie créée par toi) :

j’ai vite les paupières en capote de cabriolet.

Il est aussi discret qu'un cochon dans un carré de choux.

Euh, qu'est-ce que c'est une « grand-mère précolombienne » ?

Derrière son mur en verre, une fille qui ressemble à une libellule me toise.

J’ai l’air d’un raton laveur.

Maquillées comme des rames de RER.

Bon, cette fois-ci, il n'y a pas de cerises mais le genre du texte ne s'y prête pas.
Je n'ai vraiment l'impression de vivre au XXIème siècle qu'en lisant tes textes. Le reste du temps, je continue d'évoluer dans les âges préhistoriques de ma poussiéreuse littérature. Merci !

Tu voulais peut-être dire « une grand-mère précambrienne » ? à moins, que tu parles d'une période qui précède Christophe Colomb ? Décidément, il faut vraiment que je sorte de chez moi plus souvent...

Merci pour ta lecture et tes appréciations papa Montp'

Une jeunette qui vous appelle « papa », c'est comme un glas qui sonne, un avant-goût de troisième âge, le début du processus de fossilisation !

J'aime beaucoup ton texte, même s'il fait sourire, il est très révélateur d'une journée dans la peau d'une fille ! Je n'ai pas à me plaindre, à la campagne c'est plus calme

À la campagne nous faisons braire les quetons.

C'est plus impressionnant que les sifflements des relous !

haha moi non plus je n'aimerais pas être un bonhomme ! Quoique pour une journée je prends, uriner debout ne doit pas être déplaisant
Faire braire les quétons, une fierté n'est-ce pas Liza ? (rires)