Le Spleen de Paris

Ah comme ça tu veux que j'écrive sur toi

Miss eight

Servanne a vidé mon stylo
Et j'écris pour une sangsue,
Romi' confirmera le mot.
Van'tousé par ses joies, mon coeur
Appeuré, grisé, ne bat plus.
Non ! Huit fois par heure c'est trop !

Nymphomane à l'emporte-pièce,
Elle ébranle les hommes et s'en moque.
Ô toi qui fait grincer les pieux !
Cajole-moi des mots qui choquent.
Ta prose nous rend un peu vieux
Outrés d'espérer la princesse.

Puissante et dure, les badauds te pensent fière.
Une jolie fleur derrière une peau de lionne
Se cache, prive le monde de sa crinière.
Servanne, à nous tu dis les drames qui grisonnent,
Y cherches-tu l'épaule où noyer le malheur ?

Oh, c'était un abus de langage, désolé si il t'a déplu ! Je ne pensais effectivement pas à la maladie mais à l'usage populaire de ce terme.
Juste une façon de dire que tu ne penses qu'à ça, mais c'était bien sûr pour te taquiner.

Allez allez, tu as loupé une info dans le poème. Moi qui n'ai pas eu d'activité horizontale depuis un bout de temps, je pense à la verticale !

C'est vrai que tu n'es pas collante, par contre exigeante et impatiente, tu peux l'être !

La jolie fleur derrière une peau de lionne fait référence à Brassens et sa jolie fleur dans une peau de vache !

Le terme de jolie : pas physique, mais bien de la vraie beauté que je parle. Et pour Lionne, je cherchais un terme qui allait avec la fierté et ton caractère. Je ne pouvais évidemment pas mettre peau de vache ! (Trop de boutades ne mènent à rien)

Merci pour ce retour

Tu le rappelles souvent, que je suis sensible. Ici, dans ce monde d'écriture, avec de belles personnes, il est impossible de me construire une carapace.
En vrai : même pour le côté sensible, je garde une pudeur.

Ce que je voulais dire par " nous rend vieux", c'est que tu affiches une insolente jeunesse, même a des plus jeunes que toi. Et aussi dans ta façon d'être, tu peux être une peste, comme une fille qui parle très crue. Bref tu dévergondes le jeune tout en choquant le vieux.
Après, c'est aussi une image poétique hein, tu as pu me secouer ou m'étonner, mais pas m' "outrer"