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Publié : 23 septembre 2016, 16:32
J’aime déjà
Maman, mon cœur est barbouillé. Je fais semblant de rien, toutefois, je le sais, il va éclater. J’ai trop de timidité. Maman, dis-moi comment il faut faire pour commencer ! Je ne peux attendre ma vie entière, c’est difficile de parler la première. J’ai quatorze ans à peine passés et je suis folle d’un amour, à crier. J’ai le cœur en Chamallow, je suis toute retournée, c’est idiot ! Dans mon cerveau, c’est tout cassé. Déclarer ton amour, maman, comment tu l’as fait, dis-moi, tu peux m’aider. Je suis ton bébé.
Qui a dit que pour aimer faut attendre d’être vieille. Tout en moi fond. Comment lui dire, je craque, la hâte divague ma raison ? Je ne peux rester en veille. Je vais mourir, j’ai trop le trac. Maman dis-moi comment c’est aimer. Est-ce grelotter au soleil, frissonner quand il me regarde, sentir mon cœur grossir quand il s’approche et baisser ma garde, c’est ça aimer ! Alors, ta fille, ton petit bébé se meurt d’aimer. Mon ventre s’affole. Dis maman, suis-je déjà femme et frivole, avoue-le-moi, je ne suis pas folle. Des gamins, il y en a plein l’école, je ne les vois même pas. Comment faire pour ne pas être déçue ? Maman, tout nous sépare, nous n’avons rien en commun, je ne suis pas autoimmun, peu importe les idées reçues, j’aime cet inconnu.
Maman, qui a commencé ? Qui a décidé en premier, comment as-tu reconnu et choisi mon père ? Comment as-tu trouvé mon papa, comment tu as su que c’était lui, celui que tu devais aimer, qu’il te resterait fidèle. Qu’il serait un mari-modèle. Tu en étais certaine ou tu ne le savais pas ? Tu l’as aimé, pourquoi ? S’il te plaît, maman aide-moi !
Je m’excite, je voudrais tout, tout de suite, je m’impatiente de câlins, de souffle sur mon corps. Maman pardon, je ne devrais pas, mais j’y aspire si fort. L’amour est aveugle a écrit le poète. Pas le mien, je sais tout ce qu’il y a de déplacé et d’amoral. Les yeux grands ouverts, je le vois, je l’aime. Trop romantique, trop guimauve cette histoire, diras-tu. Maman ne juge pas, veux-tu.
Aimer un homme tendre et généreux, qui me parle avec respect, qui connaît la vie, est-ce mal, oui et non, je le sais ! Ce que tu lui reprocheras, c’est son âge, il n’y est pour rien. Il ne m’a pas demandé de l’aimer, moi, ton bébé. Trop réservée, je ne lui parlerai jamais. Maman, l’amour revêt toujours de belles parures, peut-on éviter les déceptions, est-ce que cela se prévoit, les déchirures ?
Maman, ne crie pas, rien n’y fera, je suis ton bébé et j’aime un homme plus âgé. Pardon maman, l’amour, platonique ou non, ne se commande pas, même pour moi !
Liza
Maman, mon cœur est barbouillé. Je fais semblant de rien, toutefois, je le sais, il va éclater. J’ai trop de timidité. Maman, dis-moi comment il faut faire pour commencer ! Je ne peux attendre ma vie entière, c’est difficile de parler la première. J’ai quatorze ans à peine passés et je suis folle d’un amour, à crier. J’ai le cœur en Chamallow, je suis toute retournée, c’est idiot ! Dans mon cerveau, c’est tout cassé. Déclarer ton amour, maman, comment tu l’as fait, dis-moi, tu peux m’aider. Je suis ton bébé.
Qui a dit que pour aimer faut attendre d’être vieille. Tout en moi fond. Comment lui dire, je craque, la hâte divague ma raison ? Je ne peux rester en veille. Je vais mourir, j’ai trop le trac. Maman dis-moi comment c’est aimer. Est-ce grelotter au soleil, frissonner quand il me regarde, sentir mon cœur grossir quand il s’approche et baisser ma garde, c’est ça aimer ! Alors, ta fille, ton petit bébé se meurt d’aimer. Mon ventre s’affole. Dis maman, suis-je déjà femme et frivole, avoue-le-moi, je ne suis pas folle. Des gamins, il y en a plein l’école, je ne les vois même pas. Comment faire pour ne pas être déçue ? Maman, tout nous sépare, nous n’avons rien en commun, je ne suis pas autoimmun, peu importe les idées reçues, j’aime cet inconnu.
Maman, qui a commencé ? Qui a décidé en premier, comment as-tu reconnu et choisi mon père ? Comment as-tu trouvé mon papa, comment tu as su que c’était lui, celui que tu devais aimer, qu’il te resterait fidèle. Qu’il serait un mari-modèle. Tu en étais certaine ou tu ne le savais pas ? Tu l’as aimé, pourquoi ? S’il te plaît, maman aide-moi !
Je m’excite, je voudrais tout, tout de suite, je m’impatiente de câlins, de souffle sur mon corps. Maman pardon, je ne devrais pas, mais j’y aspire si fort. L’amour est aveugle a écrit le poète. Pas le mien, je sais tout ce qu’il y a de déplacé et d’amoral. Les yeux grands ouverts, je le vois, je l’aime. Trop romantique, trop guimauve cette histoire, diras-tu. Maman ne juge pas, veux-tu.
Aimer un homme tendre et généreux, qui me parle avec respect, qui connaît la vie, est-ce mal, oui et non, je le sais ! Ce que tu lui reprocheras, c’est son âge, il n’y est pour rien. Il ne m’a pas demandé de l’aimer, moi, ton bébé. Trop réservée, je ne lui parlerai jamais. Maman, l’amour revêt toujours de belles parures, peut-on éviter les déceptions, est-ce que cela se prévoit, les déchirures ?
Maman, ne crie pas, rien n’y fera, je suis ton bébé et j’aime un homme plus âgé. Pardon maman, l’amour, platonique ou non, ne se commande pas, même pour moi !
Liza