À la soupe !
Publié : 18 octobre 2016, 15:25
À la soupe !
Dimanche, après une mauvaise journée, j’ai manqué le train, mes hôtes, ayant des obligations, m’ont déposée à la maison. J’avais faim, ce midi, difficile de déjeuner en racontant sa vie. Un bol de soupe me conviendrait.
Dans le placard, je tâte. La soupe n’est pas en boîte, elle n’a qu’un sachet comme emballage. J’ai trouvé. Je cherche une casserole, largeur de la main, c’est bon. Je pose le sachet sur le scanner : « un quart de litre », facile à dire. Une idée, la bascule ! Je pose le récipient et appuie sur le bouton « tare huit cents grammes, affirme la voix légère de Testut ». Doucement je verse de l’eau de carafe, la bascule égraine les grammes « deux cent quarante-neuf, deux cent cinquante.
Le récipient sur le gaz, d’une étincelle je lui mets le feu aux fesses. En attendant le réchauffement, je vérifie le paquet : de la poudre et des choses en morceaux, c’est parfait. Je l’ouvre avec précaution, je verse le contenu dans la casserole. Je touche la montre et je touille. Le temps écolé, je coupe le gaz.
Un bol d’un quart de litre ! Pas facile. Finalement, je sors l’assiette dans laquelle le grand-père faisait son chabrol. Il noyait sa soupe dans une sacrée rasade de vin rouge. Cette écuelle doit bien contenir un quart de potage sans alcool. Sobriété d’abord ! Un verre et une cuillère, je suis prête. Faute de pain, j’écrase trois biscottes entre mes mains et je trempe la soupe, comme on dit. Un fumet agréable m’ouvre l’appétit. Je m’interpelle « à table ! »
Il y a des jours ou nous devrions rester couchés ! Un mauvais dimanche ?
Je pédalais dans le potage, oh non ! Sacrée garbure, le goût était farineux, immangeable. J’ai posé le sachet sur le scanner, premier côté « un quart de litre, etc. », je le retourne et il m’a annoncé sans précaution « gâteau liégeois prêt à l’emploi, sans préparation ». Si j’avais posé le sachet sur cette face la première fois, ma mauvaise journée, devenait du gâteau !
Liza
Dimanche, après une mauvaise journée, j’ai manqué le train, mes hôtes, ayant des obligations, m’ont déposée à la maison. J’avais faim, ce midi, difficile de déjeuner en racontant sa vie. Un bol de soupe me conviendrait.
Dans le placard, je tâte. La soupe n’est pas en boîte, elle n’a qu’un sachet comme emballage. J’ai trouvé. Je cherche une casserole, largeur de la main, c’est bon. Je pose le sachet sur le scanner : « un quart de litre », facile à dire. Une idée, la bascule ! Je pose le récipient et appuie sur le bouton « tare huit cents grammes, affirme la voix légère de Testut ». Doucement je verse de l’eau de carafe, la bascule égraine les grammes « deux cent quarante-neuf, deux cent cinquante.
Le récipient sur le gaz, d’une étincelle je lui mets le feu aux fesses. En attendant le réchauffement, je vérifie le paquet : de la poudre et des choses en morceaux, c’est parfait. Je l’ouvre avec précaution, je verse le contenu dans la casserole. Je touche la montre et je touille. Le temps écolé, je coupe le gaz.
Un bol d’un quart de litre ! Pas facile. Finalement, je sors l’assiette dans laquelle le grand-père faisait son chabrol. Il noyait sa soupe dans une sacrée rasade de vin rouge. Cette écuelle doit bien contenir un quart de potage sans alcool. Sobriété d’abord ! Un verre et une cuillère, je suis prête. Faute de pain, j’écrase trois biscottes entre mes mains et je trempe la soupe, comme on dit. Un fumet agréable m’ouvre l’appétit. Je m’interpelle « à table ! »
Il y a des jours ou nous devrions rester couchés ! Un mauvais dimanche ?
Je pédalais dans le potage, oh non ! Sacrée garbure, le goût était farineux, immangeable. J’ai posé le sachet sur le scanner, premier côté « un quart de litre, etc. », je le retourne et il m’a annoncé sans précaution « gâteau liégeois prêt à l’emploi, sans préparation ». Si j’avais posé le sachet sur cette face la première fois, ma mauvaise journée, devenait du gâteau !
Liza