La dernière année
Publié : 25 décembre 2016, 09:22
Je me souviens des jours lointains
Où accompagnés des copains
Et de quelques petits voisins
En septembre au petit matin
Ensemble reprenions le chemin
Vers la rentrée et son destin.
Tandis que dans l'air promenait
Les atours d'un prochain automne
Nous trottinions la route d'école
Dans les joyeux frissons d'éole
Faisant vibrer il faut voir comme
Nos cris et nos rires d'enfants.
Oh! les tumultueux ébats
Des retrouvailles dans la cour,
Farces jeux et longs débats
Sur des jours perdus sans retour;
Sous le préau bien abrités
Des larmes des premières pluies
L'essaim de nos jeunes années
S'étire dans les fils d'oubli.
Et puis l'odeur un peu pensive
De la salle où trône l'estrade,
Le parfum du papier,des livres,
Les dates sur le tableau fade
Dessinées comme une missive,
La première page du cahier
Ouverte d'un immense vide
Dans le calme enfin retrouvé.
Je me souviens elle était belle
Dans sa robe ourlée de dentelle,
Des jeux quittant déjà l'enfance
Pour plonger dans l'adolescence;
Cheveux longs flottant au vent
L'or du regard brillant,
Elle faisait naître un sentiment
Que je n'oublierai de longtemps.
Prémices des émois premier
Aux pages d'un nouvel éveil,
Inconnu et comme irréel
Image à vous faire rêver.
Toute une année nous sûmes cacher
Les phrases d'un amour naissant,
Puis elle partit vers les lycées
Moi je m'en allais travailler.
Où accompagnés des copains
Et de quelques petits voisins
En septembre au petit matin
Ensemble reprenions le chemin
Vers la rentrée et son destin.
Tandis que dans l'air promenait
Les atours d'un prochain automne
Nous trottinions la route d'école
Dans les joyeux frissons d'éole
Faisant vibrer il faut voir comme
Nos cris et nos rires d'enfants.
Oh! les tumultueux ébats
Des retrouvailles dans la cour,
Farces jeux et longs débats
Sur des jours perdus sans retour;
Sous le préau bien abrités
Des larmes des premières pluies
L'essaim de nos jeunes années
S'étire dans les fils d'oubli.
Et puis l'odeur un peu pensive
De la salle où trône l'estrade,
Le parfum du papier,des livres,
Les dates sur le tableau fade
Dessinées comme une missive,
La première page du cahier
Ouverte d'un immense vide
Dans le calme enfin retrouvé.
Je me souviens elle était belle
Dans sa robe ourlée de dentelle,
Des jeux quittant déjà l'enfance
Pour plonger dans l'adolescence;
Cheveux longs flottant au vent
L'or du regard brillant,
Elle faisait naître un sentiment
Que je n'oublierai de longtemps.
Prémices des émois premier
Aux pages d'un nouvel éveil,
Inconnu et comme irréel
Image à vous faire rêver.
Toute une année nous sûmes cacher
Les phrases d'un amour naissant,
Puis elle partit vers les lycées
Moi je m'en allais travailler.