Le rêve noir
Publié : 26 décembre 2016, 22:30
_ Mon amour , tu dormais et tu...
_ Je ne dormais pas, je pensais
_ Je ne dormais pas... je rêvais.
_ Tu rêvais ... mais a quoi rêvais-tu ?
_ Au présent ,au soleil a la vie ,
_ A cet enfant dans son berceau
_ A son avenir lointain si proche pourtant ;
_ A sa vie dans l'infini ,
_ A ses pleurs a sa première dent ,
_ A son sourire a son premier mot.
_ Vois ces pas bancales comme ils sont chancelant ,
_ Déjà voila qu'il trotte dans les champs
_ Voila que par le bras il tient un autre bras ,
_ Voila que d'autres pas guident ses propres pas.
_ Puis soudain cet éclair qui fuit à l'horizon ,
_ Et les larmes et l'adieu qui voilent son bonheur
_ Un train qui prend le rail pour une garnison ,
_ Un' chanson un fusil pour oublier la peur.
_ Vois de ses yeux couler des larmes étranges
_ Et ses doigts crispés sur l'ultime détente...
_ Ces lèvres qui murmurent << je ne veux pas tirer >>
_ Alors qu'il est trop tard déjà pour reculer.
_ Vois ces immenses flammes qui planent à toute aise ,
_ Ces tendres fleurs dévorées par les chenilles d'acier
_ Ces champs de croix par la tristesse habillés ,
_ Ces larmes abondantes ,ces gorges qui se taisent.
_ Tous ces corps étendus sans plus de devenir ,
_ Tous ces yeux de honte et de peur entachés
_ Ces lèvres closes sans plus aucun sourire
_ Tous ces êtres ivres de folies exaltées.
_ Vois l'idole d'une époque qui sème sa terreur ,
_ Et les larmes le sang les âmes inondés
_ Toute cette haine toute cette peur
_ Dans l'orgie dérivées.
_ Mon amour, tu pleures ?
_ Mais voyons ce n'est qu'un rêve
_ Viens contre moi... allons sèches tes yeux...
_ Là ... à quoi penses-tu maintenant ?
_ A nous, au bonheur
_ A cet enfant dans son berceau ,
_ A la pendule qui règle l'heure
_ A cette source d'ou jaillit l'eau
_ Au lendemain qui s'ensemence...
_ A la vie... à la vie qui toujours recommence.
_ Je ne dormais pas, je pensais
_ Je ne dormais pas... je rêvais.
_ Tu rêvais ... mais a quoi rêvais-tu ?
_ Au présent ,au soleil a la vie ,
_ A cet enfant dans son berceau
_ A son avenir lointain si proche pourtant ;
_ A sa vie dans l'infini ,
_ A ses pleurs a sa première dent ,
_ A son sourire a son premier mot.
_ Vois ces pas bancales comme ils sont chancelant ,
_ Déjà voila qu'il trotte dans les champs
_ Voila que par le bras il tient un autre bras ,
_ Voila que d'autres pas guident ses propres pas.
_ Puis soudain cet éclair qui fuit à l'horizon ,
_ Et les larmes et l'adieu qui voilent son bonheur
_ Un train qui prend le rail pour une garnison ,
_ Un' chanson un fusil pour oublier la peur.
_ Vois de ses yeux couler des larmes étranges
_ Et ses doigts crispés sur l'ultime détente...
_ Ces lèvres qui murmurent << je ne veux pas tirer >>
_ Alors qu'il est trop tard déjà pour reculer.
_ Vois ces immenses flammes qui planent à toute aise ,
_ Ces tendres fleurs dévorées par les chenilles d'acier
_ Ces champs de croix par la tristesse habillés ,
_ Ces larmes abondantes ,ces gorges qui se taisent.
_ Tous ces corps étendus sans plus de devenir ,
_ Tous ces yeux de honte et de peur entachés
_ Ces lèvres closes sans plus aucun sourire
_ Tous ces êtres ivres de folies exaltées.
_ Vois l'idole d'une époque qui sème sa terreur ,
_ Et les larmes le sang les âmes inondés
_ Toute cette haine toute cette peur
_ Dans l'orgie dérivées.
_ Mon amour, tu pleures ?
_ Mais voyons ce n'est qu'un rêve
_ Viens contre moi... allons sèches tes yeux...
_ Là ... à quoi penses-tu maintenant ?
_ A nous, au bonheur
_ A cet enfant dans son berceau ,
_ A la pendule qui règle l'heure
_ A cette source d'ou jaillit l'eau
_ Au lendemain qui s'ensemence...
_ A la vie... à la vie qui toujours recommence.