Les vieilles pierres
Publié : 29 décembre 2016, 16:19
Les vieux murs d'une ruine
S'estompent sous la bruine
Lorsque l'aurore fume
Ses chapelets de brume
Quand dans l'écrin du jour
Les créneaux dégarnis
De leurs teintes jaunies
Tapissent l'alentour.
La corneille qui niche
Dans les pierres usées
Pleure son cri hagard
Sur des beautés passées,
Sous le soleil blafard
Sous des ombres fétiches
Des années révolues
Des siècles disparus.
Des couleurs du mirage
S'habille le donjon
Où d'illustres renoms
Attendent les hommages
Du promeneur perdu
Dans l'antre de verdure
Où madame nature
Cache ses rocs moulus.
Fantôme de déesse
Buvard dans le brouillard
Où s'oublient les prouesses
Sous des élans bavards,
L'ombre devenue reine
Au fronton des murailles
Voit ressurgir la haine
Des sinistres batailles.
Dernières mélodies
Des guerres passagères,
De la paix éphémère
Aux atroces furies
Où les reines les rois
Aux mains ensanglantées
Faisaient trembler d'effroi
Les peuples apeurés.
A nos yeux qui regardent
La tourelle de garde,
Les moellons défraichis
La façade appauvrie,
Le secret de vos pierres
Portent le discrédit:
Intermèdes guerrières
Des souverains maudits.
S'estompent sous la bruine
Lorsque l'aurore fume
Ses chapelets de brume
Quand dans l'écrin du jour
Les créneaux dégarnis
De leurs teintes jaunies
Tapissent l'alentour.
La corneille qui niche
Dans les pierres usées
Pleure son cri hagard
Sur des beautés passées,
Sous le soleil blafard
Sous des ombres fétiches
Des années révolues
Des siècles disparus.
Des couleurs du mirage
S'habille le donjon
Où d'illustres renoms
Attendent les hommages
Du promeneur perdu
Dans l'antre de verdure
Où madame nature
Cache ses rocs moulus.
Fantôme de déesse
Buvard dans le brouillard
Où s'oublient les prouesses
Sous des élans bavards,
L'ombre devenue reine
Au fronton des murailles
Voit ressurgir la haine
Des sinistres batailles.
Dernières mélodies
Des guerres passagères,
De la paix éphémère
Aux atroces furies
Où les reines les rois
Aux mains ensanglantées
Faisaient trembler d'effroi
Les peuples apeurés.
A nos yeux qui regardent
La tourelle de garde,
Les moellons défraichis
La façade appauvrie,
Le secret de vos pierres
Portent le discrédit:
Intermèdes guerrières
Des souverains maudits.