Amertumes <<la séparation>>
Publié : 25 janvier 2017, 09:13
Ô! les serments fuyants
Sur la neige et le vent
Où pleurent les amants
Leurs oubliés printemps
Où s'envolent les ans
Par leur automn' charmant
Pour vous faire d'hiver
Un nid doux et amer.
Vous eûtes des étés
Longs comme des années
Dans la blondeur des blés
Dans des lits écrasés,
Dans les feuilles rougies
Des images meurtries...
Dans vos yeux démunis
Il n'y a plus d'amies.
Elles sont parties les belles
Les charmantes rebelles
Dont les regards sensuels
Promettaient l'éternel;
Et la joie l'étincelle
Ne brille plus sans elle,
Les lacs n'ont plus de miel
Pour dorer votre ciel.
D'interminables nuits
Ponctuées d'insomnies
Dans le berceau démis
D'un lit sans paradis
Où le ruisseau de vie
Qui rugissait jadis
Déchire les envies
De votre âme meurtrie.
Le temps passe repasse
Bousculant la mélasse
Des feux de votre cœur
Par craintes et par peur,
Là où l'écran fané
Engloutit le sentier
Que vous aviez tressé
De vos chaines liées.
Les mois sont écoulés
Les jours anéantis,
Sur la route infinie
Le printemps va percer;
Ouvrez sur l'avenir
Un regard de beaux jours
Le soleil va venir
Aujourd'hui comm' toujours.
Sur la neige et le vent
Où pleurent les amants
Leurs oubliés printemps
Où s'envolent les ans
Par leur automn' charmant
Pour vous faire d'hiver
Un nid doux et amer.
Vous eûtes des étés
Longs comme des années
Dans la blondeur des blés
Dans des lits écrasés,
Dans les feuilles rougies
Des images meurtries...
Dans vos yeux démunis
Il n'y a plus d'amies.
Elles sont parties les belles
Les charmantes rebelles
Dont les regards sensuels
Promettaient l'éternel;
Et la joie l'étincelle
Ne brille plus sans elle,
Les lacs n'ont plus de miel
Pour dorer votre ciel.
D'interminables nuits
Ponctuées d'insomnies
Dans le berceau démis
D'un lit sans paradis
Où le ruisseau de vie
Qui rugissait jadis
Déchire les envies
De votre âme meurtrie.
Le temps passe repasse
Bousculant la mélasse
Des feux de votre cœur
Par craintes et par peur,
Là où l'écran fané
Engloutit le sentier
Que vous aviez tressé
De vos chaines liées.
Les mois sont écoulés
Les jours anéantis,
Sur la route infinie
Le printemps va percer;
Ouvrez sur l'avenir
Un regard de beaux jours
Le soleil va venir
Aujourd'hui comm' toujours.