Le Spleen de Paris

L'amour du jour...

L'aube blanche, lentement, devant moi se lève.
À la mort, inexorablement, elle fait trêve.
La vie, bien trop naïvement, reprend son cours.
Elle accompagne la progression du jour
Sans savoir que la nuit viendra le lui reprendre
Ni que son cœur aimant, finira par se fendre
Emportant avec lui des millions d'autres cœurs
Jusqu'à ce que la nuit, elle-même, se meurt.
Mais un jour, sans doute, tout va s'interrompre.
À cette date, aucun cœur ne pourra se rompre :
Plus de souffrances, plus de joie, et plus d'amour
Car seule la tristesse, fait aimer le jour.

C'est un bel essai.
Moi je ne suis qu'un amateur, en général je ne me permets pas de critiquer le travail des amis ou amies.
Je pense que si tu te penches un peu sur ton texte, tu trouveras toute seule les petits défauts ( j'ai peut-être tort)
ma perception de l'écrit n'est sans doute pas la tienne... je me permettrai juste un ou deux conseils:
en inversant l'emplacement de certains mots, en supprimant une ou deux virgules, ton texte se trouve allégé
et plus souple à lire... mais ce n'est qu'un ressenti personnel, je te l'ai dit, je ne suis pas professeur.
Tu es douée, je pense que tu ne peineras pas à l'améliorer. à plus .

Tout est une question de lecture...

Je prends notes ! J'ai tendance à négliger la pesée de mes textes. Souvent trop lourds, pas de chance !
Les critiques sont indispensables à ma progression.

J'aime bien ton poème. Et ça rime, je salue un effort que je ne fais pas souvent.

Il y a un vers que je n'ai pas compris ou plutôt j'ai l'impression qu'il lui manque un complément :

« Emportant avec des millions d'autres cœurs »

On a envie de demander : « Emportant quoi ? »

Ce que la suite ne dit pas :

« Jusqu'à ce que la nuit, elle-même, se meurt »

Peut-être que tu devrais aussi poser quelques points ou quelques virgules pour aider ton lecteur.

Il y a aussi : « À cette date, aucun cœur ne pourra rompre. » ---> Que veux-tu dire exactement ? « Se rompre », peut-être ?

J'ai fait quelques modifs de ponctuation, j'espère que tu n'en seras pas froissée. Garde-les si elles te conviennent.

L'amour du jour...

L'aube blanche, lentement, devant moi se lève
À la mort, inexorablement, elle fait trêve.
La vie, bien trop naïvement, reprend son cours
Elle accompagne la progression du jour
Sans savoir que la nuit viendra le lui reprendre
Ni que son cœur aimant, finira par se fendre,
Emportant avec des millions d'autres cœurs
[...]
(Jusqu'à ce que la nuit, elle-même, se meurt.) ----> la séquence est un peu longue, il faudrait la diviser ou l'abréger
Mais un jour, sans nul doute, tout va s'interrompre.
À cette date, aucun cœur ne pourra rompre.
Plus de souffrances, plus de joie, et plus d'amour
Car seule la tristesse, fait aimer le jour.

J'avais même prévu des alexandrins mais une bonne âme m'a fait remarquer que les virgules cassaient ces derniers.

Le coeur emporte avec -lui- des millions d'autres cœurs. Il est vrai que j'aurais dû préciser cela, je corrigerai cette erreur (tant pis pour les pieds on n'est plus à ça près).

Je suis la correction pour la ponctuation, ce n'est pas mon fort alors je te fais confiance.

Voilà la poésie avec quelques corrections. (Merci bonne âme)

Lentement, devant moi, l'aube blanche se lève
Inexorablement à la mort elle fait trêve,
Bien trop naïvement la vie reprend son cours
Accompagnant sereine, la progression du jour...
Sans savoir que la nuit viendra le lui reprendre
Ni que son cœur aimant finira par se fendre
Emportant en son sein des millions d'autre cœurs
Jusqu'à ce que la nuit elle même se meurt.
Mais un jour sans nul doute tout va s'interrompre
Aucun cœur à cette date ne pourra rompre
Plus de souffrance plus de joie et plus d'amour
Car seule la tristesse fait aimer le jour.

Bonjour Antigone.
Moi je l'apprécie mieux à présent, moins de lourdeur dans la lecture, et puis des changements
de mots d'emplacement de virgule qui sans en altérer le sens en font un vrai poème.
Excellent, tu es en progrès, continue bravo à plus

Une belle mélancolie dans ce poème, sobre et triste.

En cette période de canicule et de plage du week-end, c'est assez incongru. Un petit rappel à l'ordre pour moi : la vérité& est dans la littérature.
Dona, remets-toi au boulot !

ps: je n 'écris plus rien depuis trois mois...

A bientôt Antigone Eyre