Surnoms
Publié : 07 septembre 2017, 20:27
Je traduis en lizien la vulgaire, grossière et primitive description faite par quatre nouveaux pensionnaires de leurs anciens encadrants. Le lizien n’étant utilisé qu’en Lizzie, je traduirais si besoin.
Surnoms
Il y a Braguette, une surveillante. Ce surnom n’est pas dû à ce que vous croyez, il est plus proche de la réalité. Le parcours d’Éclair est toujours interrompu à mi-chemin dans sa course à la fermeture. Est-ce dû à un désaccord des picots ou à un stationnement volontaire, en lieu interdit, pour donner de la lumière à des noirs dessous, pas transparents du tout ? Ils ne savent le dire. Cette pauvre surveillante ne sait pas lire avec la bouche, impardonnable pour des illettrés !
Ciboulette, c’est la CPE. Plus empressée à soigner les migraines du matin d’un cerveau presque vide qu’à s’occuper de sa couche qui ne désemplit pas. Belles échasses, beau chevalet portant, avec allant, une peinture lunaire qui égaille l’atmosphère. Jupette à mi-bois. Ou moins que cela, à son bureau, elle roule le tissu de la ceinture sur lui-même pour faire prendre l’air aux choses sérieuses, rousses d’origine. Sa perruque blondie, coiffée au pétard, dégringole sur les yeux lui donnant un air de cocker. Ses îles flottantes en gélatine ont une drôle de coupe, tremblent dans l’étui et n’emplissent pas l’assiette. Elle avait le prof de tennis en guise de couette, mais cela n'échange plus, elle a dû manger le bois d’une autre raquette. Jouer à trois, c’est la débandade assurée !
Le directeur joue les séducteurs de banlieue. Comme un chien de chasse, il marque l’arrêt, patte en l’air, devant la moindre marque de féminin qu’il croise. Malgré cela, il n’arrive pas à faire l’accord. Le décours est avancé, le pantalon devient à taille basse, la patte fatigue et pèse sur les bretelles. Il couvre son crâne, en derrière de guenon, d’une bâche informe qu’il soulève, faute de mieux, devant ces dames que cela amuse beaucoup. Le surnom ! Les galapiats ont hésité un moment : l’Ours, à cause de la pilosité interne, particulièrement fournie, de ses oreilles. Ils sont revenus à une antithèse plus simple en choisissant définitivement Rocco.
Je ne sortirai pas indemne avec ces quatre-là. Ne vous inquiétez pas, je fais confiance à leur imagination pour me trouver le plus charmant des surnoms.
J'ose à peine signer, enfin c'est Liza
Surnoms
Il y a Braguette, une surveillante. Ce surnom n’est pas dû à ce que vous croyez, il est plus proche de la réalité. Le parcours d’Éclair est toujours interrompu à mi-chemin dans sa course à la fermeture. Est-ce dû à un désaccord des picots ou à un stationnement volontaire, en lieu interdit, pour donner de la lumière à des noirs dessous, pas transparents du tout ? Ils ne savent le dire. Cette pauvre surveillante ne sait pas lire avec la bouche, impardonnable pour des illettrés !
Ciboulette, c’est la CPE. Plus empressée à soigner les migraines du matin d’un cerveau presque vide qu’à s’occuper de sa couche qui ne désemplit pas. Belles échasses, beau chevalet portant, avec allant, une peinture lunaire qui égaille l’atmosphère. Jupette à mi-bois. Ou moins que cela, à son bureau, elle roule le tissu de la ceinture sur lui-même pour faire prendre l’air aux choses sérieuses, rousses d’origine. Sa perruque blondie, coiffée au pétard, dégringole sur les yeux lui donnant un air de cocker. Ses îles flottantes en gélatine ont une drôle de coupe, tremblent dans l’étui et n’emplissent pas l’assiette. Elle avait le prof de tennis en guise de couette, mais cela n'échange plus, elle a dû manger le bois d’une autre raquette. Jouer à trois, c’est la débandade assurée !
Le directeur joue les séducteurs de banlieue. Comme un chien de chasse, il marque l’arrêt, patte en l’air, devant la moindre marque de féminin qu’il croise. Malgré cela, il n’arrive pas à faire l’accord. Le décours est avancé, le pantalon devient à taille basse, la patte fatigue et pèse sur les bretelles. Il couvre son crâne, en derrière de guenon, d’une bâche informe qu’il soulève, faute de mieux, devant ces dames que cela amuse beaucoup. Le surnom ! Les galapiats ont hésité un moment : l’Ours, à cause de la pilosité interne, particulièrement fournie, de ses oreilles. Ils sont revenus à une antithèse plus simple en choisissant définitivement Rocco.
Je ne sortirai pas indemne avec ces quatre-là. Ne vous inquiétez pas, je fais confiance à leur imagination pour me trouver le plus charmant des surnoms.
J'ose à peine signer, enfin c'est Liza
