L'Âge
Publié : 03 octobre 2017, 20:08
L’Âge
Quel âge pour aimer, y a-t-il un âge pour sortir le cœur de sa cage ? Quinze ans, vingt, quarante, davantage ? L’amour circule dans les veines qu’elles soient jeunes ou vieilles. Au moment où la raison s’affole, le corps a la parole, les années frivoles n’ont pas d’horloge, elles surviennent par surprise et de nos présents printemps font l’éloge. Comment savoir quand commence et où s’arrête cet âge d’amour, ce temps un peu bête qui gave nos corps et nos têtes.
Oublions les différences. Si la couleur de la peau n’est pas la même, si un grand nombre sépare les dates de naissance, aimons quand même. La raison à la dérive, les sentiments s'accrochent, nous rivent. Les corps veulent vivre avec violence, la peau souffre d’impatience. Les cœurs se révoltent en tempête et en orage, nous jouons avec le feu. Au fond des yeux, affleure toujours l’adolescence. Lorsque l’on aime, on n’a pas d’âge, on s'additionne sans diviser par deux.
Quinze ans, trente, quarante, cinquante ou davantage, peu importe. Suivons le chemin du vagabondage, avant d’être plus vieux que l’instant, vivons-le désespérément. Enfants d’hier ou retraités d’aujourd’hui n’attendons pas l’hiver, fredonnons, joue contre joue, la chanson du désir enracinée dans notre univers. Un et un ne font pas deux lorsque l'on s’allonge sur le lit de nos ébats, éveillant mille flammes dans nos âmes. Il sera toujours temps de tourner la page, sachez-le, pour s’expatrier du verbe aimer, nous avons le temps, nous n’en aurons jamais l’âge.
Liza
Quel âge pour aimer, y a-t-il un âge pour sortir le cœur de sa cage ? Quinze ans, vingt, quarante, davantage ? L’amour circule dans les veines qu’elles soient jeunes ou vieilles. Au moment où la raison s’affole, le corps a la parole, les années frivoles n’ont pas d’horloge, elles surviennent par surprise et de nos présents printemps font l’éloge. Comment savoir quand commence et où s’arrête cet âge d’amour, ce temps un peu bête qui gave nos corps et nos têtes.
Oublions les différences. Si la couleur de la peau n’est pas la même, si un grand nombre sépare les dates de naissance, aimons quand même. La raison à la dérive, les sentiments s'accrochent, nous rivent. Les corps veulent vivre avec violence, la peau souffre d’impatience. Les cœurs se révoltent en tempête et en orage, nous jouons avec le feu. Au fond des yeux, affleure toujours l’adolescence. Lorsque l’on aime, on n’a pas d’âge, on s'additionne sans diviser par deux.
Quinze ans, trente, quarante, cinquante ou davantage, peu importe. Suivons le chemin du vagabondage, avant d’être plus vieux que l’instant, vivons-le désespérément. Enfants d’hier ou retraités d’aujourd’hui n’attendons pas l’hiver, fredonnons, joue contre joue, la chanson du désir enracinée dans notre univers. Un et un ne font pas deux lorsque l'on s’allonge sur le lit de nos ébats, éveillant mille flammes dans nos âmes. Il sera toujours temps de tourner la page, sachez-le, pour s’expatrier du verbe aimer, nous avons le temps, nous n’en aurons jamais l’âge.
Liza