Le Spleen de Paris

Bonjour !


Quel genre d'écriture pratiquez-vous ? Allez, un speech, un speech !

Le genre sieste ! Il n'y a pas de technique plus en accord avec l'indolence de votre serviteur. J'en ai déjà parlé. Il faut s'allonger, fermer les yeux. Cinq minutes suffisent pour que s'ouvre la conscience vers cet insconscient. Des paysages y déroulent des chapelets magiques d'îles ignorés, des créatures mythologiques chevauchées par des nymphes aux prunelles larges et profondes, dont les contours bien nets, dessinés par le rimel vous séduisent, vous délaissent un instant, puis vous happent. Parfois, ce sont des vagues de lumière diaphane, des charmes aux pressions cotonneuses, diffuses, qui décuplent leurs forces, appuient tendrement sur vos yeux, enveloppent votre front . A la fin, c'est Madagascar, la lointaine porte des rêves, qui vous tient !

Mais pour ça, il faudra encore attendre, la 49ème et très humble leçon.

Hum hum... Quel grand rêveur ! Etre paisible et contemplatif, tu trouves l'inspiration dans la beauté.


Moi, je fume, je bois du café, je lis beaucoup, je relis beaucoup (en diagonale cependant), je consulte beaucoup de liens vers des sujets... Ensuite j'écris mais j'ai une écriture compulsive. Je n'écris rien pendant des jours puis je deviens boulimique ! Le dictionnaire est mon allié. C'est souvent un mot qui me met sur la voie.

Anticipée ^^

Chaque moment libre pour mon esprit est exploité
Quand j'ai un début de piste et que je peux écrire, je me lance juqu'à ce que ça se tarisse :p
Dans le cas contraire, je continue d'y réfléchir. Je me repasse la scène et essaie de l'améliorer. Vu que j'ai tout un univers de background à ériger, il m'arrive souvent de construire mentalement des éléments pour mieux les modifier après.

Moi j'observe beaucoup les personnes dans le tramway que je prends tous les jours et j'ai toujours un carnet dans lequel je consigne des détails relevés. Par exemple, aujourd'hui, je me suis assisse à côté de deux femmes qui téléphonaient : l'une en arabe, l'autre en espagnol. A ma gauche, une vieille dame était assisse à côté d'un jeune homme qui racontait une scène terrible : l'accident qu'il avait eu l'année dernière, avait failli y passer. Comme les deux dames parlaient très fort au téléphone, j'ai été obligée de bien tendre l'oreille pour écouter le récit du jeune survivant qui avait une force de narration évidente! A la fin, tout le monde l'écoutait même les deux femmes qui avaient raccroché et on était donc 5 à poser des questions à ce jeune homme. A la fin on s'est tous salués et on était tous contents.

Ah j'oubliais, la musique m'inspire beaucoup aussi, je ne peux pas m'en passer ^^.

@Dona C'est vrai que ça a du bon de s'inspirer, observer les personnes qui nous entourent ^^. Il m'est arrivé aussi de taper la conversation avec l'entièreté d'un wagon (en train, pas tram), constitué de personnes de tout âge. C'est très enrichissant ^^.

J’écris sur tout, il suffit d’un mot pour me lancer à l’assaut de trente lignes. La logorrhée me tient sous sa coupe et aucun psy ne m’en guérira !
Bon, si j’encombre, dites-le-moi, je trempe ma plume dans l’encre invisible.

Liza a écrit :J’écris sur tout, il suffit d’un mot pour me lancer à l’assaut de trente lignes. La logorrhée me tient sous sa coupe et aucun psy ne m’en guérira !
Bon, si j’encombre, dites-le-moi, je trempe ma plume dans l’encre invisible.

Ah non, toi tu restes ! Et tu écris ! A l'encre visible bien entendu