Il y a de l'idée. Mais la réalisation comporte quelques défauts à mon avis. J'ai commencé à "corriger" ton texte, à toi de poursuivre si tu le souhaites. Tu veux inspirer des sentiments forts, alors tu utilises des adjectifs forts, des expressions fortes, parfois maladroites. Il faut que tu gagnes en maîtrise avant d'appuyer sur le champignon, sinon tu vas te retrouver dans le décor

On ne s'installe pas au volant d'une Ferrari quand on a que quelques heures de conduite. Essaye de créer une progression, un crescendo, éventuellement. Et puis, il y a des maladresses, par exemple :
"La souffrance qui l'accablait prenait le dessus sous forme de haine."
On comprend ce que tu veux dire mais c'est mal exprimé. Essaye de refaire cette phrase. Scinde-la, éventuellement.
Une autre :
"L'animal qui était en lui s'éveillait doucement mais violemment."
Tu peux user de paradoxes, mais il faut le faire plus habillement.
Même chose ici :
"Alors son instinct d'Homme, d'animal prit le dessus."
Pas de H majuscule. On l'utilise, en général, pour signifier "l'humanité".
"Il se remit sur ses genoux, enfin sur ses pieds"
Il vaut mieux que tu dises directement ce que tu veux. Il n'y a pas d'hésitation : c'est toi l'auteur !
Il passa devant sa porte, s'arrêta net. Pourquoi avait-elle quitté cette pièce, tout prés de lui, de son coeur ? Où était-elle désormais ? Serait-il condamné à vivre loin d'elle jusqu'au bout ? Ou plutôt était-il condamné à garder une fissure la fêlure de son passage dans son coeur ? Il l'aimait toujours, elle lui avait offert un amour fou, une passion certaine. Vivre sans sentir sa présence lui paraissait impensable. Vivre sans prendre ses mains froides àprès de sa joue, sans sentir son regard percer le sien lui semblait impossible. Une lueur d'espoir dans les yeux il murmura :"Chloé ?" Silence. Tout son être était anéanti. L' émotion l'étreignit, une larme lui monta aux yeux. de ses derniers jaillirent les larmes de la tristesse, le sang de la souffrance ainsi que l'expression du regret. Il voulait mourir. La tête lui tournait, il s'agenouilla. LeSon coeur se déchirait, crachant presque ses tripes, il cria il hurla comme un loup, à la mort. Puis à plat ventre, il griffa le sol de toute ses forces. L'animal qui était en lui s'éveillait doucement mais violemment. La souffrance qui l'accablait prenait le dessus sous forme de haine. Alors son instinct d'Homme, d'animal prit le dessus. Il se remit sur ses genoux, enfin sur ses pieds, couru hors du manoir, manqua de tomber plusieurs fois puis, la rage aux yeux au coeur, il se mit en quête de la retrouver. Un long périple l'attendait.
Mais ça vaut la peine d'être travaillé, tu as l'inspiration.
Quand les Shadoks sont tombés sur Terre, ils se sont cassés. C'est pour cette raison qu'ils ont commencé à pondre des œufs.