J'ai corrigé quelques fautes (celles que j'ai vues).
Maintenant, mes remarques. J'aime bien ce que tu as écrit, et pourtant, je ne suis pas croyant. D'ailleurs, le déisme ne me gêne pas. Ce sont plutôt les religions monothéistes qui m'agacent. Pour moi, ton texte est plus une réflexion personnelle sur la condition humaine en dehors du cadre religieux.
Dans le détail.
Le Créateur veut que sa créature née poussière, arrivée au bout redevienne poussière.
Je comprends ton idée mais "arrivée au bout" n'est pas habile. "lorsqu'elle atteint le terme de sa vie" me semble mieux. Parfois, il faut être plus explicite, quitte à faire plus long.
Ne s'est-on jamais demandé ce qu'il y avait après ?
Tu dois préciser parce qu'il n'y a pas de lien avec la question précédente : "...après la mort ?" ou "...après la vie ?"
L'idée que l'esprit soit immortel est pour moi inchangeable, elle fait elle aussi partie des principes impalpables de la vie.
Les termes "inchangeable" et "impalpable" sont ici peu clairs. Du coup, j'hésite sur le sens que tu veux donner... Je te propose : "L'idée que l'esprit soit immortel est pour moi irremplaçable, elle fait elle aussi partie des principes immuables de la vie."
En revanche notre enveloppe est bien poussière, elle donne un avant-goût de notre personne
"Notre enveloppe est bien poussière", d'accord, mais, pour moi, la suite est obscure. Il faut que tu changes la fin ou que tu la supprimes.
"Elle se soulève contre l'oubli et enfreint les lois de la physique pour se nicher au
fin fond des coeurs les plus désireux de cette dernière."
"se soulève contre" : impropre. "résiste à", plutôt ?
"les plus désireux de cette dernière" : trop lourd. Il faut trouver autre chose ou supprimer. "les plus avides" ? on frôle le contresens. "qui le désirent le plus" ?
"Elle le fait pour notre convenance personnelle."
"pour notre bénéfice (personnel)" me semble meilleur.
"Portée par l'amour, elle a plu, et elle plaît comme elle plaira."
"Portée par l'amour, elle a plu, elle plaît, (et) elle plaira." Sinon, tu détruis le rythme de ta phrase.
Tu vas peut-être me trouver très critique (j'ai modifié beaucoup de choses), mais, c'est simplement la preuve, qu'on peut modifier un texte pour essayer de l'améliorer, de le rendre plus précis, en conservant l'idée initiale. Et, encore une fois, ton idée est bonne. Si ça peut te rassurer, les textes que j'écris subissent le même traitement. Même ceux qui ont près d'un an ! Le 1er jet me donne rarement satisfaction.
"Quelques questions se bousculaient dans mon esprit. Le Créateur veut que sa créature, née poussière, lorsqu'elle atteint le terme de sa vie, redevienne poussière. Il est pour moi indispensable d'éclaircir sa volonté. N'a-t-on pas déjà parlé de l'étincelle de l'esprit ? Ne s'est-on jamais demandé ce qu'il y avait après la vie ? N'est-ce pas la question que tout homme se pose sur cette terre ? L'idée que l'esprit soit immortel est pour moi irremplaçable, elle fait, elle aussi, partie des principes immuables de la vie. En revanche, notre enveloppe est bien poussière. Fragile, le temps la souille, la creuse, la déforme ;
alors un jour, elle s'étend sur le sol à sa
juste place. La poussière
s'évanouit disparaît ensuite dans le néant, l'oubli. Alors, notre âme, la seule beauté que l'Homme
a toujours eu possède et qu'il
aura garde à jamais subsistera. Elle est indomptable, son unicité en fait sa beauté. Elle
se soulève contre résiste à l'oubli et enfreint les lois de la physique pour se nicher (ou se lover) au
fin fond des coeurs
les plus désireux de cette dernière qui le désirent le plus. Elle le fait pour notre
convenance bénéfice personnel. Portée par l'amour, elle a plu, elle plaît, (et) elle plaira."
Quand les Shadoks sont tombés sur Terre, ils se sont cassés. C'est pour cette raison qu'ils ont commencé à pondre des œufs.