Le Quattro Stagioni (S. Standage, violon, T. Pinnock, direction, 1982)
La Poésie des sentiments
Nous possédons le même goût de la camaraderie
Facile et gaie, où les attentions sincères,
Les pudeurs vraies sont cachées sous le tonnerre
Assourdissant des voix et l'aimable hystérie.
Sans rougeur ni fard, faisons notre délice
Des rires joyeux que notre compagnie égraine.
Aux fêtes tapageuses qui condamnent le vice,
Amusons-nous sans trouble ni retenue vaine.
Retrouve-moi dans l'art, toi, l'âme sœur ;
Cultivons le jeu de l'humour et des mots.
En s'appliquant au subtil exercice du cœur,
Mêlons intelligence et sentiment au fil de l'eau.
De sensibles émotions et de franches complicités
Viennent paver le sanctuaire de notre foi.
Nous savons cueillir avec une ardente félicité
Les fruits troublants qui s'épanouissent sans loi.
Nos contacts fugaces et nos regards timides
Viennent célébrer nos élans spirituels : ils sont
Comme les prémices d'une sensuelle communion
Et les fils qui suspendent nos âmes tout près du vide.
De frais parfums, accompagnés de gestes langoureux,
Bercent de poésie nos tendres émois ;
Attisés par notre passion du jeu,
Ils laissent dans nos cœurs, l'impatience d'un amour qui croît.
De calmes passions, chargées de tendresses,
Etablissent leurs lois sur nos vies enivrées
De festins. Tu es l'amie et l'amante désirée ;
Dans mes yeux, la clarté de la flamme et l'unique déesse.
L'expansion de nos âmes nous élève vers l'éternelle paix ;
Elle offre à notre amour, une foi pure et sans armes,
Avec de longs et sensuels enlacements, où de chastes baisers
Viennent recueillir pieusement leur moisson de larmes.
Quand les Shadoks sont tombés sur Terre, ils se sont cassés. C'est pour cette raison qu'ils ont commencé à pondre des œufs.
Tu vois, c'est le type d'erreur impossible à déceler pour moi. Je l'ai bien relu cent fois celui-ci. Subtile exercice / Sale garçon. Je n'ai pas de mémoire visuelle.
Quand les Shadoks sont tombés sur Terre, ils se sont cassés. C'est pour cette raison qu'ils ont commencé à pondre des œufs.
Oui, tu as raison. Pour moi, quand je lis ou que j'écoute de la musique, la perception est la même. Parfois ça me plaît, parfois non, mais à aucun moment mon esprit ne voit des règles de grammaire ou de l'orthographe.
Certaines phrases sont lourdes. J'ai fait un changement, je préfère :
"Ces troubles, attisés par notre passion du jeu,"
Quand les Shadoks sont tombés sur Terre, ils se sont cassés. C'est pour cette raison qu'ils ont commencé à pondre des œufs.
Préférez-vous cette version ? Les changements concernent les deux premières strophes. J'ai cherché à alléger des phrases trop longues. Mais je perds une rime riche (sincères / tonnerre ---> sincères / disparaissent). Je ne sais même pas si on peut parler de rime maintenant. Si je laisse "tonnerre" en fin de vers, ma strophe est trop irrégulière.
La poésie des sentiments
Nous possédons le même goût de la camaraderie
Facile et gaie, où les attentions sincères
Et les pudeurs vraies disparaissent
Sous le tonnerre des voix et l'aimable hystérie.
Sans rougeur ni fard, faisons notre délice
Des rires joyeux que notre compagnie égraine.
Aux fêtes tapageuses qui condamnent le vice,
Chacun s'ébat sans trouble ni retenue vaine.
Retrouve-moi dans l'art, toi, l'âme soeur ;
Cultivons le jeu de l'humour et des mots.
En s'appliquant au subtil exercice du coeur,
Mêlons intelligence et sentiment, au fil de l'eau.
De sensibles émotions et de franches complicités
Viennent paver le sanctuaire de notre foi.
Nous savons cueillir avec une ardente félicité
Les fruits troublants qui s'épanouissent sans loi.
Nos contacts fugaces et nos regards timides
Viennent célébrer nos élans spirituels : ils sont
Comme les prémices d'une sensuelle communion
Et les fils qui suspendent nos âmes tout près du vide.
De frais parfums, accompagnés de gestes langoureux,
Bercent de poésie nos tendres émois ;
Ces troubles, attisés par notre passion du jeu,
Laissent dans nos coeurs, l'impatience d'un amour qui croît.
De calmes passions, chargées de tendresses,
Etablissent leurs lois sur nos vies enivrées
De festins. Tu es l'amie et l'amante désirée ;
Dans mes yeux, la clarté de la flamme et l'unique déesse.
L'expansion de nos âmes nous élève vers l'éternelle paix ;
Elle offre à notre amour, une foi pure et sans armes,
Avec de longs et sensuels enlacements, où de chastes baisers
Viennent recueillir pieusement leur moisson de larmes.
Quand les Shadoks sont tombés sur Terre, ils se sont cassés. C'est pour cette raison qu'ils ont commencé à pondre des œufs.
Oui, je sais, j'ai déjà essayé mais je me noie ! Je perds mon rythme. Je n'ai gardé que deux textes en prose : Solitude et La Fuite de la lune.
J'ai encore modifié les deux premières strophes. J'ai raboté un vers pour caser "tonnerre". La rime est quand même plus évidente. Je ne sais pas si je dois mettre une virgule après "vraies". Quelle est la meilleur version ? je n'ai aucune certitude. Il faut que ça dorme ici, et que je revienne demain avec un oeil neuf.
Nous possédons le même goût de la camaraderie
Facile et gaie, où les attentions sincères,
Les pudeurs vraies sont cachées sous le tonnerre
Des voix et l'aimable hystérie.
Sans rougeur ni fard, faisons notre délice
Des rires joyeux que notre compagnie égraine.
Aux fêtes tapageuses qui condamnent le vice,
Amusons-nous sans trouble ni retenue vaine.
Quand les Shadoks sont tombés sur Terre, ils se sont cassés. C'est pour cette raison qu'ils ont commencé à pondre des œufs.