Sonnet pour un siècle mal embouché

[Mr Strangeweather]

Plus trop de mousse au dos des pierres
Ni de temps pour les retourner.
Le monde chauffe à s’enfourner,
Pas vraiment de quoi être fier.

Plus trop de mousse en haut des bières
Ni de couleur à nos journées.
Deux tours, des avions détournés,
Des corps blanchis par la poussière,

Ce siècle est parti de travers,
A monté nos vies à l’envers.
Il faudrait corriger le tir,

S’allonger sur le bas-côté,
Retrouver le temps d’écouter,
De respirer, de ralentir.

[Liza]

Invisible à l'œil de Liza

« Ce siècle est parti de travers,
A monté nos vies à l’envers.
Il faudrait corriger le tir,

S’allonger sur le bas-côté,
Retrouver le temps d’écouter,
De respirer, de ralentir. »

Le temps de vivre sa vie,
Apprécier notre survie.
Le temps trop vite avilit
Nos espoirs embellis.
Nous n'avons qu'une vie,
Évitons qu'elle soit flétrie.

Tu as entièrement raison, ce siècle marche à l'envers. Redressons-le !
.

[Mr Strangeweather]

Il y a une négation de trop dans ton dernier vers, mais - à part ça - je suis bien d'accord avec toi ! Et si la poésie était un moyen de ne pas flétrir trop vite...

[Liza]

Je suis d'accord avec toi, ce « ne » donne à la phrase le sens contraire de ce que je souhaitais exprimer.

Cela m'arrive souvent, chacun a ses tocs d'écriture.

« Évitons qu'elle soit flétrie. » est moins petit nègre.

Il me tarde que nous passions nos textes dans le bêta que nous testons pour connaître l’appréciation strict et sans passion de informatique.

[Athanore]

Très beau sonnet empli de nostalgie ! Depuis Du Bellay et ses Regrets cette forme poétique continue de séduire les plus nostalgiques.

[Dona]

Il y a une négation de trop dans ton dernier vers, mais - à part ça - je suis bien d'accord avec toi ! Et si la poésie était un moyen de ne pas flétrir trop vite...

Strangeweather, tu te commentes tout seul ! J'adore ça !

[Liza]

Dona, un peu de sérieux voyons !

C'est moi qui ai ajouté la dernière strophe à la suite :

«Le temps de vivre sa vie,
Apprécier notre survie.
Le temps trop vite avilit
Nos espoirs embellis.
Nous n'avons qu'une vie,
Évitons qu'elle soit flétrie. »

Au départ j'avais écrit : Évitons qu'elle ne soit flétrie. Ce qui en inverse le sens, si j'ai bien compris la règle.

[Dona]

Dona, un peu de sérieux voyons !

C'est moi qui ai ajouté la dernière strophe à la suite.

Ah! ... j'ai encore fait une bêtise...

[Liza]

Mais non, les bêtises c'est à Cambrai, tu es bretonne ! Rions ensemble !

[Montparnasse]

Très beau sonnet empli de nostalgie ! Depuis Du Bellay et ses Regrets cette forme poétique continue de séduire les plus nostalgiques.

Bon retour parmi nous, Athanore ! Tu nous as manqué