
Dans les malles de ma pensée,
Sont empilés des souvenirs,
Tout près des ombres romancées
De l’avenir.
Rien n’est moisi dans la remise
Car une brise salutaire
Vient emporter les idées grises
Loin de mes terres.
Son souffle rude et cajoleur
Dissout les peines, les tourments,
Ravive les lentes couleurs
Des bons moments.
Mais elle a laissé derrière elle
L’arôme ancien de ton amour,
Où je puise mes ritournelles
Au fil des jours.
Il imprègne tous mes vieux livres
Et mes songes, ce doux parfum.
C’est avec lui que je veux vivre
Jusqu’à la fin.