Psychique

[Antigone Eyre]

Bonsoir,

je répète avant tout, pour ceux qui ne le savent pas, que je participe, comme tous les élèves en seconde de mon lycée, au concours de la nouvelle Jean Jaurès. La meilleure nouvelle, ou les deux meilleures nouvelles seront même affichées pour l'événement Interpol'art.

La consigne est la suivante : écrire une nouvelle policière dans laquelle vous introduirez le titre et l'auteur de l'un des six tableaux analysés avec votre professeur de lettres.

Il suffit donc uniquement que le titre et l'auteur du tableau apparaissent au bon moment dans la nouvelle. J'ai choisi Jeune homme à la fenêtre du Gustave Caillebotte (on y voit un homme de dos, devant une fenêtre grande ouverte, qui observe la rue). Je vais donc résumer ma nouvelle explicitement, bien sûr ça ne sera pas de l'ordre des résumés que l'on trouve sur la quatrième de couverture.

Le récit est raconté à la première personne du singulier. Mon héros s'appelle Charles, il est enquêteur.

Charles est réveillé tôt dans la matinée par un coup de fil : un crime a eu lieu l'avant-veille. La victime est Béatrice Maurin, une journaliste spécialisée dans les scandales politiques. N'ayant aucune piste, la brigade a demandé à ce qu'on envoie l'enquêteur sur les lieux du crime, il a la permission de passer sa journée seul sur les lieux.
Charles, très malade depuis deux jours, se rend donc seul, dans l'appartement où a eu lieu le meurtre. Sur le chemin il achète un recueil d'analyses psychiques.
Une fois arrivé dans l'appartement son état s'aggrave et il jette un coup d'œil rapide au compte-rendu et à la scène de crime qui l'ennuient tant ils sont banals.
Friand d'analyses psychiques et très informé sur le sujet, il décide de se pencher sur le bouquin d'analyses psychiques acheté un peu plus tôt.
Il connaît tous les thèmes exploités sauf un, qui va attirer son attention : l'amnésie psychogène. Il lit quelques lignes sur cette dernière. Dans des termes élémentaires il s'agit d'une amnésie qui se déclenche grâce à l'instinct de survie de la victime. Elle est défensive et qualifiée comme étant une stratégie de survie de la mémoire traumatique. Elle est mise en place par la victime pour échapper à une souffrance intolérable. Elle se manifeste premièrement par des douleurs physiques puis finit par revenir à la victime par des bribes, dans le sommeil sous forme rêve par exemple.
**(L'amnésie psychogène existe bel et bien ! Un procès a eu lieu il y a quelques années car une femme, battue par son mari avait finit par le tuer, mais traumatisée, elle avait complètement oublié, effacé son crime)**
Après avoir lu quelques lignes, Charles, très malade et fiévreux, s'endort. Il fait un étrange rêve où il se voit en train de discuter avec la journaliste tuée. Elle menace de dévoiler son enfance, qu'il a passé à enchaîner les hôpitaux psychiatriques. Fou de rage il la secoue de toutes ses forces.
Le rêve s'arrête brusquement et tout devient plus clair, il comprend alors qui a tué Béatrice Maurin et pour quelles raisons. C'est lui. Il comprend également qu'il a été victime d'amnésie psychogène et que son état physique et son rêve résultaient de cette dernière.

Qu'en pensez-vous ?
Pas trop tiré par les cheveux j'espère ?

J'ai monté ce résumé n'importe comment alors s'il vous faut des précisions, demandez et je vous en donnerai avec plaisir ! Et si vous avez des conseils je suis également preneuse !

[Antigone Eyre]

Je m'amuse beaucoup à rédiger cette nouvelle car la psychiatrie est un sujet qui m'intéresse beaucoup et dont j'aimerais faire mon métier. Je me suis beaucoup documentée via internet sur l'amnésie psychogène et pour parfaire le tout, j'ai même trouvé une documentation sur un procès dont l'accusé en était victime.
De plus, je trouve le sujet bien choisi pour placer de belles citations.

[Montparnasse]

Je trouve que c'est très bien. Il faudrait juste que tu expliques ou que tu donnes plus de détails sur le fait que « Charles est très malade ». Concrètement, ça se traduit par quoi, quels sont les symptômes ? Je trouve que c'est trop vague.

[Antigone Eyre]

Merci !

Je décris ses symptômes au fur et à mesure de la nouvelle : d'abord, en apprenant au téléphone la mort de Béatrice il est pris de vertiges, ensuite lorsqu'il se prépare pour prendre son taxi, il a la boule au ventre (j'ai un doute d'ailleurs sur cette expression un peu maladroite), après, dans le taxi il demande au chauffeur de s'arrêter car il sent son état s'aggraver et décide de continuer son chemin jusqu'à l'immeuble, à pied. Ensuite dans l'appartement, il dépeint une chaleur suffocante, et dénoue un peu sa cravate. Enfin, en lisant son recueil d'analyses il se sent fiévreux.
On apprendra donc que ces symptômes sont dûs à l'amnésie.

[Montparnasse]

Ah oui, c'était un résumé donc il manquait les détails. On étudiera ton texte en détail pour que tu aies au moins 20, c'est le minimum. Spleen joue sa réputation

[Antigone Eyre]

C'est très gentil, merci. J'essaie de finir la nouvelle avant dimanche, il ne me reste plus que la chute finale

[Loustic]

Bon début, fluide, la gradation est correcte. C'est un résumé rapide, tu devras parler de la maladie sans trop entrer dans les détails tout de même.
L'idée mérite une bonne note, courage.

[Antigone Eyre]

Merci Loustic, si tu parles de l'amnésie psychogène, je suis d'accord avec toi. Je cours le risque d'ennuyer mon lecteur si j'apporte trop de détails. Alors je vais voir comment je peux raccourcir ce passage.

[Loustic]

Liza planche sur un devoir que ne doit pas être loin de la psychologie ou de la psychiatrie... Ce n'est pas son truc !

[Antigone Eyre]

Je peux aider un peu Liza si elle a des recherches à faire, cela me sera d'ailleurs bénéfique.