" Le Nid des bengalis ", extrait 18 :
" - Ché souis heuleux dé me réstôrer ché vô môssieur !
Pour illustrer ses propos qui étaient difficilement compréhensibles, il utilisait beaucoup ses mains et ne cessait de sourire. Sa gestuelle si démonstrative et l'air de bonté qui parlait dans ses yeux le rendaient presque sympathique malgré sa piètre mise et ses dents abîmées. C'est du moins ce que remarqua Madame Parfeu quand elle prit part à la conversation.
Elle avait bien observé que son mari, depuis quelques instants, discutait de façon agitée avec ce drôle de convive. Lisant aussitôt sur le visage de sa fille les méfaits d'une contrariété ( le fond de teint virait au vert ), elle s'était empressée d'arriver près d'eux trois. Quelle ne fut pas sa surprise d'entendre son mari apostropher le vieil homme de cette manière :
- Va-t-en d'ici le bougnat ! D'où que tu viennes ! "
" Le Nid des bengalis "
-
Montparnasse
- Administrateur
- Messages : 4239
- Inscription : 04 janvier 2016, 18:20
- Localisation : Balaruc-les-Bains (34)
- Contact :
Re: " Le Nid des bengalis "
Bougnat, apporte-nous du vin !
Celui des noces et des festins
Celui des noces et des festins
Quand les Shadoks sont tombés sur Terre, ils se sont cassés. C'est pour cette raison qu'ils ont commencé à pondre des œufs.
Re: " Le Nid des bengalis "
" Le Nid des bengalis " , extrait 19 :
" Madame Parefeu de Bellair était habituée cependant à entendre ce genre de jurons chez son époux que la maladie de l'âge dégradait de jour en jour.
« Gougnafier, niakoué, pendard, apparachik, moule à gaufres, pitécanthrope, margoulin, tas de morve, bitembois , pignouf, duconnot, tafiole … » était d'usage courant surtout quand il écoutait une allocution présidentielle.
« Pouffiasse » était un attribut qu'il dédiait tout spécialement à Movaise Abry ( la tête toute pensante du parti de gauche prêchant encore dans les anciens corons marxistes) car il désignait par « Pétasse » Schyzophrène Moyal à la tête du parti de la gauche-caviar et qui s'habillait en Chanel ). Le fameux acronyme P. F.G (Pétasse Feignasse Grognasse) était spécialement réservé à Marine La Gêne, réactionnaire confite qui fustigeait trop tièdement, au goût de M. Parfeu, les abattoirs casher plutôt que d'obliger à les fermer. "
" Madame Parefeu de Bellair était habituée cependant à entendre ce genre de jurons chez son époux que la maladie de l'âge dégradait de jour en jour.
« Gougnafier, niakoué, pendard, apparachik, moule à gaufres, pitécanthrope, margoulin, tas de morve, bitembois , pignouf, duconnot, tafiole … » était d'usage courant surtout quand il écoutait une allocution présidentielle.
« Pouffiasse » était un attribut qu'il dédiait tout spécialement à Movaise Abry ( la tête toute pensante du parti de gauche prêchant encore dans les anciens corons marxistes) car il désignait par « Pétasse » Schyzophrène Moyal à la tête du parti de la gauche-caviar et qui s'habillait en Chanel ). Le fameux acronyme P. F.G (Pétasse Feignasse Grognasse) était spécialement réservé à Marine La Gêne, réactionnaire confite qui fustigeait trop tièdement, au goût de M. Parfeu, les abattoirs casher plutôt que d'obliger à les fermer. "
-
Montparnasse
- Administrateur
- Messages : 4239
- Inscription : 04 janvier 2016, 18:20
- Localisation : Balaruc-les-Bains (34)
- Contact :
Re: " Le Nid des bengalis "
Et c'est à moi que tu conseilles la prudence quand je te fais lire "Le M......t" ? 
Quand les Shadoks sont tombés sur Terre, ils se sont cassés. C'est pour cette raison qu'ils ont commencé à pondre des œufs.
Re: " Le Nid des bengalis "
Montparnasse a écrit :Et c'est à moi que tu conseilles la prudence quand je te fais lire "Le M......t" ?
Le ? ...
Re: " Le Nid des bengalis "
Le M......t !! 
Re: " Le Nid des bengalis "
" Le Nid des bengalis ", extrait 20 :
" Pour l'heure, Monsieur Parfeu agonissait d'injures le pauvre homme à tel point que peu à peu, les invités commencèrent à tourner la tête. De son côté.
Comme le vieil homme persistait à jargonner ce que nul ne comprenait, monsieur de Bellair sombra dans un accès de colère incoercible qui mit bientôt fin à l'ambiance festive que Madame Parfeu avait savamment organisée. Il objurgua le vieil homme à dire son nom ou bien à quitter les lieux sous peine d'appeler la police. A cela, le vieillard, d'un ton toujours bonhomme, s'appliquant à dessiner avec ses mains ce qu'il ne parvenait pas à dire en français bourgeois, répétait :
- Moyé genti Stradav ! Damoisella liechev! Ce discours sibyllin ne faisait qu'accroître la fureur de son interlocuteur. "
" Pour l'heure, Monsieur Parfeu agonissait d'injures le pauvre homme à tel point que peu à peu, les invités commencèrent à tourner la tête. De son côté.
Comme le vieil homme persistait à jargonner ce que nul ne comprenait, monsieur de Bellair sombra dans un accès de colère incoercible qui mit bientôt fin à l'ambiance festive que Madame Parfeu avait savamment organisée. Il objurgua le vieil homme à dire son nom ou bien à quitter les lieux sous peine d'appeler la police. A cela, le vieillard, d'un ton toujours bonhomme, s'appliquant à dessiner avec ses mains ce qu'il ne parvenait pas à dire en français bourgeois, répétait :
- Moyé genti Stradav ! Damoisella liechev! Ce discours sibyllin ne faisait qu'accroître la fureur de son interlocuteur. "
Re: " Le Nid des bengalis "
Ca fait 3 semaines que je tiens comme ça !
-
Montparnasse
- Administrateur
- Messages : 4239
- Inscription : 04 janvier 2016, 18:20
- Localisation : Balaruc-les-Bains (34)
- Contact :
Re: " Le Nid des bengalis "
Pas de souci, on a une infirmerie sur Spleen civiere
Quand les Shadoks sont tombés sur Terre, ils se sont cassés. C'est pour cette raison qu'ils ont commencé à pondre des œufs.
Re: " Le Nid des bengalis "
" Le Nid des bengalis ", extrait 21:
" Monsieur Parfeu en était arrivé à son lot de vulgarités les plus irritantes et on se demandait , au ton venimeux de sa logorrhée, s'il visait seulement le vieillard... En effet, son orageuse colère semblait faire bois de bien des motifs : qu'un vieux dégénéré s'invitât au mariage de sa fille sans y avoir été convié rallia bientôt l'âpre combat que la droite menait pour quantifier au plus juste les quotas d'immigration; que les institutions européennes n'avaient pas une once de raison dans l'ouverture des frontières de l'U.E, que l'espace Schenghen était une honteuse mystification; que la zone euro d'ailleurs était complètement recalée aux tests de critères de Maastricht relatifs aux finances publiques; que DSK avait fichu en l'air le FMI; que c'était pire depuis que Chirac avait quitté le pouvoir; que Christine Lagarde n'avait pas fait Sciences Po; que Valérie Trierweiler ne s'était jamais fait épiler sous les bras contrairement à ce qu'elle avait affirmé à maintes reprises ! "
" Monsieur Parfeu en était arrivé à son lot de vulgarités les plus irritantes et on se demandait , au ton venimeux de sa logorrhée, s'il visait seulement le vieillard... En effet, son orageuse colère semblait faire bois de bien des motifs : qu'un vieux dégénéré s'invitât au mariage de sa fille sans y avoir été convié rallia bientôt l'âpre combat que la droite menait pour quantifier au plus juste les quotas d'immigration; que les institutions européennes n'avaient pas une once de raison dans l'ouverture des frontières de l'U.E, que l'espace Schenghen était une honteuse mystification; que la zone euro d'ailleurs était complètement recalée aux tests de critères de Maastricht relatifs aux finances publiques; que DSK avait fichu en l'air le FMI; que c'était pire depuis que Chirac avait quitté le pouvoir; que Christine Lagarde n'avait pas fait Sciences Po; que Valérie Trierweiler ne s'était jamais fait épiler sous les bras contrairement à ce qu'elle avait affirmé à maintes reprises ! "