CLV
Le comte Roland fut un très-noble guerrier,
Et Gautier de l’Hum un très-bon chevalier.
Pour l’Archevêque, c’est un brave éprouvé.
L’un ne veut rien laisser à faire à l’autre :
C’est au plus fort de la mêlée qu’ils frappent les païens.
Il y a là mille Sarrasins à pied,
Et quarante milliers à cheval.
En vérité, ils n’osent approcher des trois Français.
De loin, ils jettent sur eux lances et épieux,
Javelots, dards, flèches et piques.
Les premiers coups ont tué Gautier.
Quant à Turpin de Reims, son écu est percé,
Son heaume brisé, sa tête blessée,
Son haubert rompu et démaillé ;
Il a quatre lances dans le corps ;
Son destrier meurt sous lui.
Ah ! c’est grande douleur quand l’Archevêque tombe.
CLVI
Quand Turpin de Reims se sent abattu,
Quand il se voit quatre lances dans le corps,
Il se relève en un instant, le brave ; il se redresse,
Cherche Roland du regard, court vers lui
Et ne lui dit qu’un mot : « Je ne suis pas vaincu.
« On ne prend pas vivant un bon vassal. »
Alors il tire Almace, son épée d’acier bruni,
Et, dans la pleine mêlée, frappe mille coups et plus.
C’est Charlemagne qui en rendit plus tard le témoignage : Turpin ne fit grâce à aucun,
Et l’Empereur trouva quatre cents cadavres autour de lui,
Les uns blessés, les autres percés dans le milieu du corps,
Les autres privés de leurs têtes.
Voilà ce que dit la Geste, et aussi celui qui était sur le champ de bataille,
Le baron saint Gilles, pour qui Dieu fait des miracles.
Il en écrivit le récit au moutier de Laon.
Qui ne sait ces choses n’y connaît rien.
CLVII
Il se bat noblement, le comte Roland !
Il a tout le corps en sueur et en feu ;
Mais surtout quel mal, quelle douleur dans la tête !
D’avoir sonné son cor sa tempe est tout ouverte ;
Toutefois il voudrait bien savoir si Charles viendra.
De nouveau il prend son cor et en tire un son, bien faible, hélas !
L’Empereur, là-bas, s’arrêta et l’entendit :
« Seigneurs, dit-il, tout va mal pour nous,
« Et mon neveu Roland va nous manquer aujourd’hui.
« Aux sons de son cor, je vois bien qu’il n’a plus longtemps à vivre ;
« Si vous désirez arriver à temps, pressez vos chevaux.
« Tout ce qu’il y a de trompettes dans l’armée, qu’on les sonne ! »
Alors on sonna soixante mille trompettes, et si haut
Que les monts en retentissent et que les vallées y répondent.
Les païens les entendent, ils n’ont garde de rire.
« C’est Charles qui arrive, disent-ils l’un à l’autre, c’est Charles ! »
CLVIII
« L’Empereur, s’écrient les païens, l’Empereur revient sur ses pas,
« Et ce sont bien les trompettes françaises que nous entendons.
« Si Charles arrive, quel désastre pour nous !
« Si Roland survit, c’est toute notre guerre qui recommence,
« Et nous y perdrons l’Espagne, notre terre. »
Alors quatre cents d’entre eux se rassemblent, bien couverts de leurs heaumes :
Ce sont les meilleurs qu’il y ait dans toute l’armée païenne.
Et voici qu’ils livrent à Roland un affreux, un horrible assaut.
Ah ! le comte a vraiment assez de besogne.
CLIX
Quand le comte Roland les voit venir,
Il se fait tout fier, se sent plus fort : il est prêt.
Tant qu’il aura de la vie, il ne reculera point.
Il monte son cheval Veillantif :
De ses éperons d’or fin il le pique,
Et, au plus fort de la mêlée, court attaquer les païens.
L’archevêque Turpin y va avec lui.
Et les Sarrasins : « Fuyez, amis, fuyez, disent-ils l’un à l’autre ;
« Car nous avons entendu les trompettes de France.
« Il revient, le roi puissant ! Charles arrive ! »
CLX
Jamais le comte Roland n’aima les lâches,
Ni les orgueilleux, ni les méchants,
Ni les chevaliers qui ne sont pas bons vassaux.
Il s’adresse alors à l’archevêque Turpin :
« Sire, lui dit-il, vous êtes à pied, et moi à cheval.
« Par amour pour vous, je veux faire halte.
« Nous partagerons ensemble le bien et le mal,
« Et, pour aucun homme du monde, je ne vous abandonnerai.
« Tous les deux nous rendrons aux païens leur assaut :
« Les meilleurs coups sont ceux de Durendal !
« — Honte à qui ne frappe pas de son mieux, dit l’Archevêque.
« Charles arrive, et nous vengera. »
CLXI
« Nous sommes nés pour notre malheur, disent les païens.
« Et ce jour s’est levé pour nous bien funeste !
« Nous avons perdu nos seigneurs et nos pairs.
« Et voilà que Charles, le baron, revient avec sa grande armée :
« Nous entendons d’ici les claires trompettes de ceux de France
« Et le grand bruit que fait le cri de Montjoie.
« Rien n’égale la fierté du comte Roland,
« Et il n’est pas d’homme vivant qui le puisse vaincre.
« Tirons de loin, et laissons-le sur le champ. »
Ainsi firent-ils. Ils lui lancent de loin dards et javelots,
Épieux, lances et flèches empennées ;
Ils ont mis en pièces et troué l’écu de Roland ;
Ils lui ont déchiré et démaillé son haubert ;
Mais point ne l’ont touché dans son corps.
Pour Veillantif, il a reçu trente blessures,
Et sous le comte est tombé mort.
Les païens, cependant, s’enfuient et laissent Roland seul,
Seul et à pied...
CLXII
Païens s’enfuient, courroucés et pleins d’ire ;
Ils se dirigent en hâte du côté de l’Espagne.
Le comte Roland ne les a pas poursuivis,
Car il a perdu son cheval Veillantif.
Bon gré, mal gré, il est resté à pied.
Le voilà qui va aider l’archevêque Turpin ;
Il lui a délacé son heaume d’or sur la tête :
Il lui a retiré son blanc haubert léger ;
Puis il lui met le bliaut tout en pièces,
Et se sert des morceaux pour bander ses larges plaies.
Il le serre alors étroitement contre son sein
Et le couche doucement, doucement, sur l’herbe verte.
Ensuite, d’une voix très-douce, Roland lui fait cette prière :
« Ah ! gentilhomme, donnez-m’en votre congé :
« Nos compagnons, ceux que nous aimions tant,
« Sont tous morts ; mais nous ne devons point les délaisser ainsi.
« Écoutez : je vais aller chercher tous leurs corps ;
« Puis je les déposerai l’un près de l’autre à la rangette devant vous.
« — Allez, dit l’Archevêque, et revenez bientôt.
« Grâce à Dieu, le champ nous reste, à vous et à moi ! »
CLXIII
Roland s’en va. Seul, tout seul, il parcourt le champ de bataille ;
Il fouille la montagne, il fouille la vallée ;
Il y trouve les corps de Gerer et de Gerin, son compagnon ;
Il y trouve Bérenger et Othon ;
Il y trouve Anséis et Samson ;
Il y trouve Gérard le vieux de Roussillon.
L’un après l’autre, le baron les a pris ;
Avec eux il est revenu vers l’Archevêque,
Et les a déposés en rang aux genoux de Turpin.
L’Archevêque ne peut se tenir d’en pleurer ;
Il élève sa main, il leur donne sa bénédiction :
« Seigneurs, leur dit-il, mal vous en prit.
« Que Dieu le glorieux ait toutes vos âmes !
« Qu’en Paradis il les mette en saintes fleurs !
« Ma propre mort me rend trop angoisseux :
« Plus ne verrai le grand empereur. »

CLXIV
Roland s’en retourne fouiller la plaine :
Il y a trouvé le corps de son compagnon Olivier,
Le tient étroitement serré contre son cœur,
Et, comme il peut, revient vers l’Archevêque.
Sur un écu, près des autres Pairs, il couche son ami.
Et l’Archevêque les a tous bénis et absous.
La douleur alors et les larmes de redoubler :
« Bel Olivier, mon compagnon, dit Roland,
« Vous fûtes fils au vaillant duc Renier
« Qui tenait la marche de Gênes-sur-Mer.
« Pour briser une lance, pour mettre en pièces un écu,
« Pour rompre et démailler un haubert,
« Pour conseiller loyalement les bons,
« Pour venir à bout des traîtres et des lâches,
« Jamais, en nulle terre, il n’y eut meilleur chevalier ! »
CLXV
Le comte Roland, quand il voit morts tous ses pairs
Et Olivier, celui qu’il aimait tant,
Il en a de la tendreur dans l’âme ; il se met à pleurer ;
Tout son visage en est décoloré.
Sa douleur est si forte qu’il ne peut se soutenir ;
Bon gré, mal gré, il tombe en pâmoison ;
Et l’Archevêque : « Quel malheur, dit-il, pour un tel baron ! »
CLXVI
L’Archevêque, quand il vit Roland se pâmer,
En ressentit une telle douleur, qu’il n’en eut jamais de si grande.
Il étend la main, et saisit l’olifant du baron.
En Roncevaux il y a une eau courante ;
Il y veut aller pour en donner à Roland.
Tout chancelant, à petits pas, il y va ;
Mais il est si faible qu’il ne peut avancer ;
Il n’a pas la force, il a trop perdu de son sang.
Avant d’avoir marché l’espace d’un arpent,
Le cœur lui manque, il tombe en avant :
Le voilà dans les angoisses de la mort.
CLXVII
Alors Roland revient de sa pâmoison,
Il se redresse ; mais, hélas ! quelle douleur pour lui !
Il regarde en aval, il regarde en amont :
Au delà de ses compagnons, sur l’herbe verte,
Il voit étendu le noble baron,
L’Archevêque, le représentant de Dieu.
Turpin s’écrie : « Mea culpa ! » lève les yeux en haut,
Joint ses deux mains et les tend vers le ciel,
Prie Dieu de lui donner son Paradis...
Il est mort, Turpin, le soldat de Charles,
Celui qui par grands coups de lance et par beaux sermons
N’a jamais cessé de guerroyer les païens.
Que Dieu lui donne sa sainte bénédiction !
CLXVIII
Le comte Roland voit l’Archevêque à terre ;
Les entrailles lui sortent du corps,
Et sa cervelle lui bout sur la face, au-dessous de son front.
Sur sa poitrine, entre les deux épaules,
Roland lui a croisé ses blanches mains, les belles,
Et, selon la mode de son pays, lui fait son oraison :
« Ah ! gentilhomme, chevalier de noble lignée,
« Je vous remets aux mains du Glorieux qui est dans le ciel :
« Il n’y aura jamais homme qui le serve plus volontiers.
« Non, depuis le temps des Apôtres, on ne vit jamais tel prophète
« Pour maintenir chrétienté, pour convertir les hommes...
« Puisse votre âme être exempte de toute douleur,
« Et que du Paradis les portes lui soient ouvertes ! »
CLXIX
Roland lui-même sent que la mort lui est proche ;
Sa cervelle s’en va par les oreilles...
Le voilà qui prie pour ses pairs d’abord, afin que Dieu les appelle,
Puis il se recommande à l’ange Gabriel.
Il prend l’olifant d’une main (pour n’en pas avoir de reproche),
Et de l’autre saisit Durendal, son épée.
Il s’avance plus loin qu’une portée d’arbalète,
Il s’avance sur la terre d’Espagne, entre en un champ de blé,
Monte sur un tertre... Sous deux beaux arbres
Il y a là quatre perrons de marbre.
Roland tombe à l’envers sur l’herbe verte,
Et se pâme ; car la mort lui est proche.
CLXX
Les puys sont hauts, hauts sont les arbres.
Il y a là quatre perrons, tout luisants de marbre.
Sur l’herbe verte le comte Roland se pâme.
Cependant un Sarrasin l’épie,
Qui contrefait le mort et gît parmi les autres ;
Il a couvert de sang son corps et son visage.
Soudain il se redresse, il accourt ;
Il est fort, il est beau et de grande bravoure.
Plein d’orgueil et de mortelle rage,
Il saisit Roland, corps et armes,
Et s’écrie : « Vaincu, il est vaincu, le neveu de Charles !
« Voilà son épée que je porterai en Arabie. »
Comme il la tirait, Roland sentit quelque chose...
CLXXI
Roland s’aperçoit qu’on lui enlève son épée ;
Il ouvre les yeux, ne dit qu’un mot :
« Tu n’es pas des nôtres, que je sache ! »
De son olifant, qu’il ne voudrait point lâcher,
Il frappe un rude coup sur le heaume tout gemmé d’or,
Brise l’acier, la tête et les os du païen,
Lui fait jaillir les deux yeux hors du chef,
Et le retourne mort à ses pieds :
« Lâche, dit-il, qui t’a rendu si osé,
« À tort ou à droit, de mettre la main sur Roland ?
« Qui le saura t’en estimera fou.
« Le pavillon de mon olifant en est fendu ;
« L’or et les pierreries en sont tombés. »
CLXXII
Roland sent bien qu’il a perdu la vue :
Il se lève, il s’évertue tant qu’il peut ;
Las ! son visage n’a plus de couleurs.
Devant lui est une roche brune ;
Par grande douleur et colère, il y assène dix forts coups ;
L’acier de Durendal grince : point ne se rompt, ni ne s’ébrèche :
« Ah ! sainte Marie, venez à mon aide, dit le comte.
« Ô ma bonne Durendal, quel malheur !
« Me voici en triste état, et je ne puis plus vous défendre ;
« Avec vous j’ai tant gagné de batailles !
« J’ai tant conquis de vastes royaumes
« Que tient aujourd’hui Charles à la barbe chenue !
« Ne vous ait pas qui fuie devant un autre !
« Car vous avez été longtemps au poing d’un brave,
« Tel qu’il n’y en aura jamais en France, la terre libre. »
CLXXIII
Roland frappe une seconde fois au perron de sardoine ;
L’acier grince : il ne rompt pas, il ne s’ébrèche point.
Quand le comte s’aperçoit qu’il ne peut briser son épée,
En dedans de lui-même il commence à la plaindre :
« Ô ma Durendal, comme tu es claire et blanche !
« Comme tu luis et flamboies au soleil !
« Je m’en souviens : Charles était aux vallons de Maurienne,
« Quand Dieu, du haut du ciel, lui manda par un ange
« De te donner à un vaillant capitaine.
« C’est alors que le grand, le noble roi la ceignit à mon côté...
« Avec elle je lui conquis l’Anjou et la Bretagne ;
« Je lui conquis le Poitou et le Maine ;
« Je lui conquis la libre Normandie ;
« Je lui conquis Provence et Aquitaine,
« La Lombardie et toute la Romagne ;
« Je lui conquis la Bavière et les Flandres,
« Et la Bulgarie et la Pologne,
« Constantinople qui lui rendit hommage,
« Et la Saxe qui se soumit à son bon plaisir ;
« Je lui conquis Écosse, Galles, Irlande
« Et l’Angleterre, son domaine privé.
« En ai-je assez conquis de pays et de terres,
« Que tient Charles à la barbe chenue !
« Et maintenant j’ai grande douleur à cause de cette épée.
« Plutôt mourir que de la laisser aux païens !
« Que Dieu n’inflige point cette honte à la France ! »
CLXXIV
Pour la troisième fois, Roland frappe sur une pierre bise :
Plus en abat que je ne saurais dire.
L’acier grince ; il ne rompt pas :
L’épée remonte en amont vers le ciel.
Quand le comte s’aperçoit qu’il ne la peut briser,
Tout doucement il la plaint en lui-même :
« Ma Durendal, comme tu es belle et sainte !
« Dans ta garde dorée il y a assez de reliques :
« Une dent de saint Pierre, du sang de saint Basile.
« Des cheveux de monseigneur saint Denis,
« Du vêtement de la Vierge Marie.
« Non, non, ce n’est pas droit que païens te possèdent !
« Ta place est seulement entre des mains chrétiennes.
« Plaise à Dieu que tu ne tombes pas entre celles d’un lâche !
« Combien de terres j’aurai par toi conquises,
« Que tient Charles à la barbe fleurie,
« Et qui sont aujourd’hui la richesse de l’Empereur ! »
CLXXV
Roland sent que la mort l’entreprend
Et qu’elle lui descend de la tête sur le cœur.
Il court se jeter sous un pin ;
Sur l’herbe verte il se couche face contre terre ;
Il met sous lui son olifant et son épée,
Et se tourne la tête du côté des païens.
Et pourquoi le fait-il ? Ah ! c’est qu’il veut
Faire dire à Charlemagne et à toute l’armée des Francs,
Le noble comte, qu’il est mort en conquérant.
Il bat sa coulpe, il répète son Mea culpa.
Pour ses péchés, au ciel il tend son gant...
CLXXVI
Roland sent bien que son temps est fini.
Il est là au sommet d’un pic qui regarde l’Espagne ;
D’une main il frappe sa poitrine :
« Mea culpa, mon Dieu, et pardon au nom de ta puissance,
« Pour mes péchés, pour les petits et pour les grands,
« Pour tous ceux que j’ai faits depuis l’heure de ma naissance
« Jusqu’à ce jour où je suis parvenu. »
Il tend à Dieu le gant de sa main droite,
Et voici que les Anges du ciel s’abattent près de lui.
CLXXVII
Il est là gisant sous un pin, le comte Roland ;
Il a voulu se tourner du côté de l’Espagne.
Il se prit alors à se souvenir de plusieurs choses :
De tous les royaumes qu’il a conquis,
Et de douce France, et des gens de sa famille,
Et de Charlemagne, son seigneur qui l’a nourri ;
Il ne peut s’empêcher d’en pleurer et de soupirer.
Mais il ne veut pas se mettre lui-même en oubli,
Et, de nouveau, réclame le pardon de Dieu :
« Ô notre vrai Père, dit-il, qui jamais ne mentis,
« Qui ressuscitas saint Lazare d’entre les morts
« Et défendis Daniel contre les lions,
« Sauve, sauve mon âme et défends-la contre tous périls,
« À cause des péchés que j’ai faits en ma vie. »
Il a tendu à Dieu le gant de sa main droite :
Saint Gabriel l’a reçu.
Alors sa tête s’est inclinée sur son bras,
Et il est allé, mains jointes, à sa fin.
Dieu lui envoie un de ses anges chérubins
Et saint Michel du Péril.
Saint Gabriel est venu avec eux :
L’âme du comte est emportée au Paradis...

(...)
Notes
Empenné : Garni de plumes, d'une empenne. Flèche empennée : dont l'empenne est d'un émail particulier.
Ire : Colère.
Bliaut : Blouse portée par les hommes et les femmes au Moyen Âge.
Tendreur : Tendresse.
Arpent : Ancienne mesure agraire qui valait cent perches, de 20 à 50 ares.
Oraison : Prière. En particulier pour la mort de quelqu'un.
Sardoine : Variété de calcédoine de couleur brunâtre, pierre fine estimée.
Bis(e) : Qui est d’un gris beige foncé ou clair.
Amont : En haut.